L’Agence française de sécurité sanitaire des produits de santé (Afssaps) affirme qu’il n’y a pas de lien entre la vaccination contre le virus de l’hépatite B et le risque de sclérose en plaques (SEP) chez l’enfant, contrairement à ce que laissait entendre une étude française.La Commission nationale de pharmacovigilance a tenu un débat le 30 septembre 2008 sur la vaccination contre le virus de l’hépatite B, et le risque de survenue de sclérose en plaques, après l’annonce d’une récente étude française.Cette étude réalisée par l’équipe du Pr Marc Tardieu de l’hôpital Bicêtre, pas encore publiée mais diffusée par la revue Neurology, a mis en évidence un risque accru de sclérose en plaques chez les enfants 3 ans après la vaccination contre l’hépatite B avec le vaccin Engerix B.Selon le communiqué de l’Afssaps, la Commission nationale de pharmacovigilance a considéré que “Le résultat principal et majeur de cette étude ne fait pas apparaître de lien entre la vaccination contre l’hépatite B et le risque de sclérose en plaques“.L’Afssaps estime qu’aucun lien significatif n’a pu être établi. “En raison de multiples limites méthodologiques, les résultats de l’analyse du Pr Tardieu présentent les caractéristiques d’un résultat fortuit“ précise la Commission.La Commission Nationale juge que ces résultats ne modifient pas les conclusions qu’elle a émises lors de sa séance du 29 janvier 2008. Elle confirme que l’ensemble des données de pharmacovigilance et de pharmaco-épidémiologie, évaluées depuis plus de 13 ans chez l’enfant et chez l’adulte, ne remet pas en cause le rapport bénéfice/risque du vaccin contre le virus de l’hépatite B.Source : communiqué de presse, Afssaps, 1er octobre 2008Click Here: NRL Telstra Premiership