Début de l’année 2000, débarque enFrance un nouveau médicament destiné au traitement dela polyarthrite rhumatoïde (L’infliximab ouRémicade®). Son usage est, pour le moment, limitéau cadre hospitalier. Bien que son efficacité ne concerneque la moitié des cas, ce produit constitue une petiterévolution pour les patients.
Chez certains malades, les manifestations articulairesdisparaissent dans les 48 heures suivant le début dutraitement ; permettant même une reprise del’activité professionnelle. Mais ce médicamentcoûte extrêmement cher. Le prix d’unethérapie annuelle s’élève à 10671,43 €uros (soit 70 000 Francs) !
Ces dépenses ne sont pas prises en compte par laSécurité Sociale ni par les budgets hospitaliers, quin’ont pas prévu de tels surcoûts.
Face à cette situation, les associations de patients sonnentl’alarme. Parallèlement, certains services derhumatologie auraient débuté des étudesmédico-économiques. Elles devront établir sices traitements ne sont pas à termegénérateurs d’économies, en diminuant lenombre d’hospitalisations par exemple.
En attendant, seulement 1 500 patients sont traités enFrance sur les 200 à 400 000 malades. Environ 15 000patients résistants aux traitements classiques nepossèdent actuellement aucune alternative.Click Here: st kilda saints guernsey 2019