Lors du congrès européen de l’EAS (European Atherosclerosis Society), qui vient de se dérouler à Lyon, des experts mondiaux ont fait le point sur nos modes de vie et le risque de maladies cardiovasculaires associé. Associée à une activité physique insuffisante, une trop grande consommation de boissons sucrées contribuent à l’obésité.
Les boissons sucrées sont à l'origine d'un apport calorique important.
Le 81ème congrès de l’European Atherosclerosis Society (EAS) qui vient de se terminer à Lyon a permis aux experts de faire le point sur les récentes avancées en terme d’
alimentation et de risques de
maladies cardiovasculaires.Les boissons sucrées constituent un apport calorique importantConcernant l’
obésité, une étude menée sur 100 000 personnes a confirmé que “la consommation régulière de soda est un facteur de risque, particulièrement pour l’obésité abdominale“. Mais les sodas ne sont pas les seuls en cause. “En Europe, une grande part des calories consommées provient des boissons sucrées, telles que le lait sucré, le thé sucré, les jus de fruits“, déplore le Pr Frank Hu, professeur de nutrition et d’épidémiologie à l’Université de Harvard. “Dans une récente étude, on apprend même que les adolescents européens ingèrent en moyenne 400 calories par jour avec ces boissons sucrées“, poursuit-il.Le tour de taille, un indicateur du risque de diabèteLe congrès de l’EAS a aussi été l’occasion de souligner l’importance de la mesure du tour de taille, lors de l’évaluation des facteurs de risques cardiovasculaires. “Tenir compte à la fois de l’indice de masse de corporelle et du tour de taille nous en dit plus sur les facteurs de risques de nos patients que l’analyse individuelle de ces variables“, affirme Pr Robert Ross, professeur en physiologie à la faculté de médecine de l’université Queen’s (Canada). Selon lui, “l’inactivité physique et une mauvaise alimentation, incluant une surconsommation de boissons sucrées (…), conduisent rapidement à une augmentation du tour de taille“.
Les experts s’accordent aussi pour dire que ce fameux tour de taille est un facteur de risque en soi pour le diabète de type 2.Des entreprises plus responsables ?Les entreprises agroalimentaires semblent de plus en plus conscientes de ce risque. Certaines ont ainsi décidé de ne plus diffuser des publicités pour des produits trop sucrés dans des émissions destinées aux enfants. La
communication de géant comme Coca s’articule autour de la teneur en calories de ses produits, la fabrication de canettes et bouteilles plus petites, la sensibilisation de la population au risque de surpoids… Plusieurs dizaines d’entreprises se sont engagées à améliorer la qualité nutritionnelle de leurs produits via des chartes d’engagements volontaires, signées dans le cadre du Programme National Nutrition Santé (PNNS).Réelle effort ou concession marketing, cette nouvelle orientation va dans le bon sens pour la santé.Violaine BadieSource : Communiqué de l’ICCR, 3 juillet 2013Click Here: Bape Kid 1st Camo Ape Head rompers