Contraception : les choix et les attentes des femmes

En France, les femmes disposent d’un large choix de méthodes contraceptives. Quelles sont les méthodes les plus utilisées, quels sont critères de choix, quel est leur niveau de satisfaction et de connaissances? L’enquête “Les femmes et leur contraception“ réalisée par Kantar Health pour le laboratoire Gedeon Ritcher France explore ces questions et montre notamment que la place du patch est restreinte.

Si le patch contraceptif est peu cité, les utilisatrices se déclarent très satisfaites.

L’éventail de méthodes contraceptives en France est très large : contraception à court terme (

la pilule), à moyen terme (

le patch et l’

anneau), à long terme (le

stérilet et

l’implant) et les contraceptions occasionnelles (le

préservatif ou la

contraception d’urgence). L’objectif de cette enquête conduite en France auprès de 800 femmes âgées de 18 à 40 ans était d’identifier leur perception concernant leur moyen de

contraception actuel, les éléments de satisfaction mais aussi d’analyser l’image qu’elles ont du patch et de l’anneau contraceptifs.Pilule et stérilet, les moyens les plus utilisésInterrogées sur leur connaissance des moyens contraceptifs, les femmes citent spontanément la pilule (95 %), le stérilet (72 %), l’implant (43 %), le patch (21 %) et l’anneau (12 %). Parmi ces femmes, 54 % utilisent régulièrement une contraception et parmi elles, 7 sur 10 utilisent la pilule, 1 sur 5 le stérilet, moins d’une sur 10 l’implant et loin derrière, 1 sur 100 le patch et autant l’anneau.Pour choisir leur méthode contraceptive, les femmes interrogées citent comme critères principaux l’efficacité, la tolérance à long terme et court terme, l’adaptation à leur mode de vie et le mode d’administration. De façon surprenante, sur l’ensemble des critères, les femmes considèrent que le stérilet est la meilleure méthode mais elles ne sont qu’une sur cinq à l’utiliser.Une opinion ambigüe des utilisatrices de la piluleBien que confiantes à 80 %, les utilisatrices de la pilule contraceptive expriment une certaine méfiance notamment en ce qui concerne la contrainte des prises, l’imprégnation hormonale ou encore le risque d’oubli. Ainsi, 36 % des femmes ont pris leur pilule avec au moins 12 heures de retard et près d’un tiers ont oublié au moins un comprimé au cours de leur dernier cycle. Du coup, 65 % des utilisatrices actuelles de cette méthode contraceptive sont inquiètes à l’idée d’oublier leur pilule.Le patch et l’anneau : les utilisatrices satisfaitesLe patch et l’anneau ne sont que très peu cités spontanément par les femmes interrogées, et celles qui ne les utilisent pas expriment certaines craintes : peur du décollement pour le patch, manque de discrétion, sentiment qu’il ne s’agit pas d’un médicament… En revanche, les utilisatrices sont très satisfaites : elles notent l’efficacité à moyen terme à 9,3 sur 10, leur tolérance et leur adaptation au mode de vie à 8,8 et l’autonomie qu’elles permettent à 8,7. Ces scores sont meilleurs que ceux obtenus avec les utilisatrices de la pilule. Comme l’explique une femme : “c’est génial, je n’ai pas à y penser, je le pose une fois par semaine et c’est terminé“.Selon Stéphane Jacquemet, chargé d’enseignement à la Faculté de Psychologie Sciences de l’éducation de l’Université de Genève, Suisse, ces résultats montrent que “la palette de contraceptifs est très large et que le choix doit correspondre aux besoins et au mode de vie de chaque femme, avec un choix éclairé par une décision partagée avec son médecin“. Et d’ajouter : “plus qu’un prescripteur, le médecin est un promoteur de la contraception adaptée par le dialogue“.Dr Jesus CardenasSource : Conférence de presse du 17 mars 2016 organisée par LJ COM pour le laboratoire Gedeon Ritcher France. Les femmes et leur contraception. Ce qu’elles en pensent, ce qu’elles attendent.Click Here: Maori All Blacks Store