L’épidémie de pneumopathie est loin d’êtrerésolue. En effet, en Chine, la situation devient chaquejour de plus en plus préoccupante. Ainsi, mardi 29 avril,les autorités chinoises annonçaient plus de 200nouveaux cas et 9 morts supplémentaires. A Hong-Kong, 12décès ont été annoncés lemême jour. Mais la situation dans le reste de l’Asie n’estpas aussi négative. Ainsi, le Vietnam n’a enregistréaucun nouveau cas de SRAS (Syndrome Respiratoire AiguSévère) depuis pratiquement un mois. L’OrganisationMondiale de la Santé parle d’épidémie souscontrôle dans ce pays.
L’OMS est d’ailleurs globalement rassurante : selon les experts, lenombre de cas a atteint un pic au Canada, à Hong-Kong età Singapour. L’organisation a même rayé Torontode la liste des sites à éviter par les voyageurs,à la grande satisfaction des autorités canadiennes.Le nombre de cas devrait maintenant baisserrégulièrement.
Rappelons qu’en France, aucun cas de pneumopathie n’est survenudepuis 3 semaines et qu’aucun décès n’est àdéplorer. Ce qui n’empêche pas la psychose, comme entémoigne de nombreuses réactions irrationnelles dedemandes de quarantaine dans certaines écoles, commissariatou rédaction de journaux.
La Direction générale de la santé rappelleainsi que les mesures d’isolement ou de mise en quarantaineà des personnes asymptomatiques provenant des zonesaffectées ne se justifie pas au planépidémiologique. Les autoritésfrançaises ne recommandent de mesures d’isolement ou de miseen quarantaine particulières que pour les personnesatteintes ou ayant été en contact avec un casprobable de SRAS doivent faire l’objet.
Source : OMS, Ministère de la santé