Depuis la confirmation de l’existence d’un cas de SRASà Canton (Chine), la surveillance du personnelmédical en charge de ce patient se poursuit. Le 5 janvier,l’Organisation mondiale de la Santé (OMS) indiquaitque ce malade ne constitue pas une menace pour la santépublique. En France, la Direction générale de laSanté a réactivé la cellule de gestioninterministérielle afin de mettre en œuvre sur leterritoire national toutes les mesures nécessairesd’information, de vigilance et de veille sanitaire.Conformément à l’avis de l’OMS, iln’y a pas de risque sanitaire à se rendre dans laprovince du Guangdong comme dans le reste de la Chine. Aucunerecommandation de limitation des déplacements n’aété diffusée.
Alors que la Direction générale de la santé etl’Institut de veille sanitaire suivent de façonquotidienne l’évolution de la situation, la Chine adécidé l’abattage de 10 000 civettessoupçonnées de constituer un réservoir duvirus de la pneumopathie atypique ou SRAS. Noyade,électrocution ou incinération devront êtreemployées pour exterminer tous ces animaux de la province deCanton. Cet abattage massif intervient malgré lesréticences de l’OMS, qui craint que ce projet nedétruise des indices sur l’origine du SRAS ou favorise lapropagation de la maladie. D’autres experts craignent enfinque cette réapparition du SRAS confirme unerésurgence saisonnière de cette terribleépidémie sur le modèle de la grippe. Maisl’hypothèse reste très controversée.Toujours est-il que le virus réapparaît à unbien mauvais moment, alors que les Chinois s’apprêtentà voyager dans tout le pays pour fêter en famille lenouvel an chinois. Autant de déplacements qui pourraientfavoriser la propagation du virus…
Source : Communiqués de la DGS et del’OMSClick Here: Cheap Golf Golf Clubs