L’ostéoporose touche plus de 3 millions de femmes en France, mais une sur cinq seulement est diagnostiquée. Cette fragilité osseuse, qui survient après la ménopause, augmente avec l’âge. On croit souvent que cette maladie va provoquer uniquement des fractures du col du fémur ou des tassements vertébraux. Mais en réalité, la fragilité touche tous les os, et souvent cette maladie est à l’origine de fractures du poignet. D’ailleurs, après la ménopause, une fracture du poignet suite à un traumatisme bénin doit être considérée comme un véritable signal d’alarme, témoin d’un risque accru de « casse » plus grave. Car cela peut marquer le début d’une cascade de fractures, dont celle du col du fémur sera l’ultime étape.
Pour diagnostiquer l’ostéoporose, il existe un examen : l’ostéodensitométrie, qui permet d’évaluer la densité osseuse. Cet acte est remboursé depuis 2006 chez les personnes qui présentent des facteurs de risque. Or un antécédent de « fracture périphérique survenue sans traumatisme majeur » (le poignet notamment) est un facteur de risque, tout comme une ménopause précoce, des prédispositions familiales, un traitement prolongé à la cortisone… En cas de fragilité osseuse avérée, des traitements existent, notamment les fameux biphosphonates. Alors n’hésitez pas à consulter.Source : Conférence de presse de l’Alliance pour une meilleure santé osseuse, février 2007.