Arthrose du genou : un programme pour remettre les patients en mouvement

En cas d’arthrose du genou, le retour au mouvement est un enjeu essentiel de la prise en charge et l’objectif numéro 1 du patient. Pour mieux lutter contre ces douleurs qui touchent 3,5millions de Français, les laboratoires Sanofi ont lancé un programme digital “l’arthrose en mouvement“, destiné aux patients et aux médecins.

Les laboratoires Sanofi ont décidé de prendre l'arthrose du genou à bras-le-corps à travers plusieurs outils destinés aux patients et aux médecins.

La gonarthrose est la forme d’arthrose la plus fréquenteL’arthrose touche 10 millions de Français, dont 3,5 millions souffrent de gonarthrose (arthrose du genou). Souvent considérée comme une simple usure mécanique liée au vieillissement, l’arthrose est une véritable maladie qui, si elle ne se guérit pas, se soigne. L’articulation est touchée au niveau de ces trois tissus : le cartilage, l’os sous chondral (zone osseuse située sous le cartilage) et la membrane synoviale qui tapisse l’intérieur de l’articulation.

Aujourd’hui, on juge qu’il existe plusieurs types de “gonarthroses“ selon son origine ou les facteurs de risques : l’arthrose post-traumatique observée chez d’anciens grands sportifs ou dans des métiers physiquement exigeants ; l’arthrose observée chez les patients en surpoids ; la gonarthrose secondaire favorisée par une pathologie première (problèmes métaboliques comme le diabète, malformations osseuses…) et enfin, la gonarthrose peut aussi être liée à des facteurs hormonaux chez les femmes ou à des facteurs héréditaires.La nécessité d’une approche pluridisciplinaireOn ne sait pas aujourd’hui guérir l’arthrose, mais grâce à une approche pluridisciplinaire, on peut réduire la douleur et augmenter la motricité (ou mobilité articulaire). Cette approche pluridisciplinaire repose sur plusieurs types de solutions : approches non pharmacologiques (exercices physiques, régime amaigrissant …), antalgiques de palier 1, anti-inflammatoires non stéroïdiens, injection de corticoïde, anti-arthrosiques d’action lente (AASAL), viscosupplémentation (VS) et chirurgie.Aujourd’hui, l’objectif de tout patient est de retrouver le mouvement. Pour le Professeur Pascal Richette Médecin rhumatologue, Hôpital Lariboisière, Paris, cela passe par une prise en charge pluridisciplinaire autour du patient. Seul le dialogue entre les différents acteurs autour du patient permettra de déterminer la ou les solutions, en tenant compte de son profil et de ses comorbidités. Par exemple, 1 patient sur 2 atteints de gonarthrose fait aussi de l’hypertension : la prescription d’antiinflammatoires non stéroïdiens doit alors se faire avec la plus grande prudence.Effacer la douleur pour retrouver le mouvementPour le Professeur Serge Perrot, Médecin rhumatologue, Centre de la Douleur du Groupe hospitalier Hôtel Dieu, Paris, la douleur n’est pas représentative des dégâts articulaires. Elle reste donc un ressenti “subjectif“, qui implique une prise en charge personnalisée. L’objectif est d’aider le patient à retrouver une mobilité. Le Professeur Serge Perrot rappelle l’importance d’effacer la douleur pour retrouver le mouvement (“Plus j’ai mal, moins je bouge. Moins j’ai mal, plus je bouge”) et la dimension globale de la prise en charge physique, pharmacologique et psychologique.Le rôle du médecin est alors d’aider la patient à construire son programme thérapeutique. Pour cela, il convient de “corriger les fausses croyances“ (la douleur liée à l’arthrose n’est pas une fatalité liée au  vieillissement), et de “préparer le patient à l’avenir“ (plus le patient arrive à se projeter, plus il se sentira compris et acceptera la stratégie thérapeutique mise en place). Enfin, le médecin insiste sur la nécessité de respecter le bon dosage prescrit. “Trop de patients “sous dosent“, c’est une erreur car prendre la dose prescrite, au bon moment, peut stopper le cercle vicieux de la douleur“ souligne le Pr. Perrot.Un programme d’information et d’accompagnement pour les patients et les médecinsPour apporter des réponses concrètes et personnalisées aux patients, le laboratoire Sanofi a associé des rhumatologues mais aussi des médecins du sport pour mettre au point son programme “L’arthrose en mouvement“. Le Docteur Jean-Marie Coudreuse, Médecin responsable de l’unité de médecine du sport pôle de médecine physique et de réadaptation, Hôpital Salvator, Marseille, a ainsi participé au développement au contenu de ce programme et propose des exercices concrets en vidéo.Les patients peuvent d’abord télécharger gratuitement l’application mobile “ArthMouv“, dont l’objectif est “d’optimiser la prise en charge globale du patient gonarthrosique“. Concrètement, les mobinautes ont accès à des exercices pour éviter la sédentarité sans pour autant brusquer l’organisme. C’est aussi un journal de bord où inscrire les événements marquants de sa douleur, et ce pour faciliter la prochaine conversation avec le médecin. Le module permet même de générer des rapports de suivi au format pdf. Il est téléchargeable gratuitement sur

l’AppStore et

Google Play.Les patients complètent leur prise en charge avec le site

www.retrouverlemouvement.fr. L’internaute peut s’auto-évaluer à partir d’un questionnaire, mais aussi consulter des vidéos d’exercices adaptés au type de gonarthrose dont il souffre.Ce programme d’information est complété par le site pédagogique

www.sanofi-arthrose.fr, et par l’appli mobile gratuite “Genou en 3 D“, qui présente l’anatomie du genou et les symptômes de l’arthrose.David BêmeSource : Conférence de presse Sanofi – 3 décembre 2014Click Here: Golf special