25 Reasons Florida Governor Gave For Suspending Broward Sheriff

FORT LAUDERDALE, FL — Florida Gov. Ron DeSantis didn’t go into the specifics of why he suspended Broward Sheriff Scott Israel when he spoke publicly with the families of Parkland victims But the governor’s executive order spells out 25 reasons.

“The neglect of duty and the incompetence that was connected to the massacre at Marjory Stoneman Douglas High School has been well documented,” DeSantis said in making the announcement Friday night. “I have no interest in dancing on Scott Israel’s political grave.” See also Broward Sheriff Suspended Over Parkland Amid Cheers

The Republican governor insisted that the families of Parkland’s 17 students and faculty members killed in the tragedy deserve accountability from their elected officials.

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“I think just as important — or more important — they want the problems fixed going forward,” DeSantis explained. “In their own ways, these Parkland families have all worked hard so that others won’t have to experience the horrors of losing a child.”

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Here’s 25 reasons DeSantis spelled out in his executive order as to why the county’s top cop had to go:

    Florida Gov. Ron DeSantis suspended Broward Sheriff Scott Israel not only for his handling of Parkland but also for his handling of the Fort Lauderdale-Hollywood International Airport shootings in 2017. (Photo by Joe Raedle/Getty Images.)

    Michael Cohen, Citing Threats, Indefinitely Postpones Testimony

    WASHINGTON, DC — Michael Cohen, the former personal attorney and fixer for President Donald Trump, has indefinitely postponed his planned congressional testimony, according to The New York Times. The decision was made due to ongoing threats against Cohen and his family, Cohen’s lawyer Lanny Davis told the Times in a statement. He specifically cited Trump’s verbal attacks.

    “By advice of counsel, Mr. Cohen’s appearance will be postponed to a later date,” said Davis. “Mr. Cohen wishes to thank Chairman Cummings for allowing him to appear before the House Oversight Committee and looks forward to testifying at the appropriate time.”

    He added: “This is a time where Mr. Cohen had to put his family and their safety first.”

    Click here to read the full story.

    The planned remarks were to come a little more than a month after Democrats gained a majority in the House. The hearing was likely going to reveal details about major happenings involving Trump’s personal life and business dealings, according to The Associated Press. Among them: hush-money payments to women and a plan to build a Trump Tower in Moscow.

    Photo credit: Yana Paskova/Getty Images

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    Le régime à base de champignons, nouvelle lubie hollywoodienne

    Nouvelle tendance dans les assiettes des stars d’Hollywood en quête de la silhouette parfaite: les champignons ! Vertus miracles ou nouvelle escroquerie?

    Un repas 100% champignons : la nouvelle lubie pour maigrir à Hollywood.

    Les amateurs de champignons apprécieront la nouvelle tendance

    régime qui sévit chez les stars : le “M-Plan“ (“M“ comme “mushroom“). Kelly Osbourne et Katy Perry en seraient folles. Le principe : remplacer l’un des repas, déjeuner ou dîner, par un plat principalement composé de champignons pendant 14 jours.Le régime permettrait de cibler certaines zones à problèmes comme les hanches, les cuisses et les bras sans que cela n’entraîne une diminution de la taille de la poitrine.Il va sans dire que les spécialistes demeurent sceptiques. “Il s’agit simplement d’un régime basses calories“, explique la diététicienne new-yorkaise Tanya Zuckerbrot à ABC News. Elle poursuit : “Vous perdrez du poids, certes, mais aucun aliment ne permet d’amincir une zone particulière du corps. Champignon ou steak, ce sont les lois de la thermodynamique qui prévalent. En consommant moins de calories, on perdra du poids, mais les seins ne seront pas épargnés.“Toutefois, il ne s’agit pas là du pire des régimes. “Le champignon est un aliment fabuleux. 100 g de champignons ne représentent que 25 calories et 2 grammes de fibres. Sans compter que dans 100 g de champignons, on trouve plus de potassium que dans une banane ou que dans un verre de jus d’orange“, rappelle Zuckerbrot.AFP/Relaxnews

    La crise de 2008 fait grimper le nombre de suicides

    L’impact de la crise économique de 2008 a bien marqué les populations occidentale. Elle s’est traduit par une augmentation du nombre de suicides à travers le monde et aurait causé près de 4900 décès supplémentaires en 2009.

    La crise économique de 2008 aurait causé près de 4900 suicides supplémentaires à travers le monde.

    Ce sont 4884

    suicides supplémentaires qui ont été déplorés en 2009, conséquence de la crise économique qui a éclaté l’année précédente. Selon une étude sino-britannique, qui a analysé les statistiques de 54 pays (d’Europe, d’Amérique et d’Asie de l’Est), chez les personnes de plus de 15 ans, cette augmentation a touché en particulier les hommes (+3,3 % de suicides par rapport aux évaluations basées sur les année précédentes, soit 5124 décès de plus). Chez les femmes en revanche, ce taux a très légèrement diminué, pour atteindre un niveau en-dessous des prévisions, avec 240 suicides de moins.Le nombre de suicides lié au taux de chômageCette augmentation globale des suicides s’est particulièrement ressentie dans les pays européens et américains, chez la population masculine. En 2009, les taux de suicide étaient respectivement de 4,2% et de 6,4 % au-dessus des prévisions des experts. Pas d’évolution notable en ce qui concerne les femmes européennes. Une très légère augmentation des suicides est toutefois à déplorer chez les femmes américaines (+ 2,3 %).Les différentes augmentations observées par les auteurs de l’étude sont à mettre en corrélation, selon eux, avec les taux de chômage de chaque pays. “L’augmentation des suicides au niveau national en 2009 est à mettre en relation avec l’augmentation du taux de chômage dans les pays correspondants, particulièrement dans les ceux dont le taux de chômage était assez bas avant la crise“, affirment-ils. Dans les pays européens, le taux de chômage a ainsi bondi de manière considérable entre 2008 et 2009 (17 % à 35 % de chômeurs supplémentaires). L’évolution a été en moyenne de +23 % pour la même année dans les pays nord-américains.Quelle évolution pour 2010 ?Ces évolutions des suicides au niveau mondial diffèrent également en fonction de l’âge. En Europe, ce sont les jeunes hommes de 15-24 ans qui ont été les plus frappés (+11.4 % de suicides entre 2008 et 2009). En Amérique, les hommes de 45-64 ans ont été les plus touchés (+11,7 % de suicides).Les chercheurs soulignent que l’étude des données de l’année 2010 permettra de mieux comprendre l’impact de la crise économique sur les suicides, et de constater si la tendance se confirme ou non. Ils précisent qu’il est “possible que des événements autres que la crise économique aient pu provoquer cette augmentation des suicides dans certains pays“, mais qu’il est “assez peu probable que toutes les données des pays étudiés aient été affectées en même temps que la crise par d’autres événements spécifiques“, qui produiraient à travers le monde la même tendance.Chaque année en France, près de 11 000 personnes mettent fin à leur jour et au moins dix fois plus font une tentative de suicide.Violaine BadieSource : Shu-Sen Chang, David Stuckler, Paul Yip, David Gunnell : “Impact of 2008 global economic crisis on suicide: time trend study in 54 countries“, étude publiée dans le British Medical Journal, le 17 septembre 2013 (

    abstract en ligne)

    Salles de shoot à Paris : le Conseil d'Etat demande une loi préalable

    Alors que le gouvernement avait donné son feu vert à l’expérimentation d’une “salle de shoot“ à la ville de Paris, le Conseil d’Etat recommande d’inscrire le dispositif dans la loi, jugeant qu’une telle initiative ne serait pas conforme avec la loi de 1970 sur les stupéfiants. Un avis qui devrait reporter l’ouverture d’un tel lieu après les municipales.

    Le 30 mai 2013, le maire du 10e arrondissement de Paris, Remi Feraud, présentait l'ancien local SNCF qui doit accueillir la première salle de consommation à moindre risque.

    En février 2013, le

    Gouvernement donnait son feu vert à la ville de Paris, pour expérimenter la première salle de consommation à moindre risque (plus souvent appelée “salle de shoot“), soit plus de deux ans après que le Conseil de Paris se fut prononcé favorablement. Ce projet d’expérimentation a pour but de faire la preuve de sa faisabilité avant que soit envisagé son élargissement à l’ensemble du territoire.Qu’est-ce qu’une “salle de shoot“ ?Les salles de consommation à moindre risque ou “

    salles de shoot“ ont pour but de permettre aux toxicomanes de consommer leurs propres produits dans de bonnes conditions d’hygiène et sous la supervision de personnels de santé. Illégales en France, elles existent dans près d’une dizaine de pays, dont la Suisse et l’Allemagne. En 2009, il existait déjà 25 CIS dans 16 villes en Allemagne, 1 en Australie, 1 au Canada, 6 dans 3 villes en Espagne, 1 au Luxembourg, 1 en Norvège, 45 dans 30 villes aux Pays-Bas et 12 dans 8 villes en Suisse.Une expertise collective de l’Inserm publiée en 2010, ainsi que

    d’autres travaux scientifiques publiés dans des revues de

    référence Lancet  ont permis de souligner l’intérêt de ces salles de consommation à moindre risque pour réduire les dangers spécifiques liés à l’injection (notamment une réduction des morts par overdose) et ceux liés à la transmission des maladies virales, une augmentation de l’accès aux soins pour cette population ainsi qu’une réduction des injections dans les espaces publics.Une initiative inscrite dans le plan de lutte contre la drogue 2013-2017Malgré les critiques de certains députés de l’opposition et de l’Académie de médecine, une première expérimentation doit avoir lieu à Paris dans un lieu proche de la Gare du Nord. Cette volonté a été réaffirmée dans le cadre du plan gouvernemental de lutte contre la drogue et les conduites addictives 2013-2017, porté par la mission interministérielle de lutte contre la drogue et la toxicomanie (MILDT) et adopté le 19 septembre 2013. “C’est pourquoi, le gouvernement a souhaité apporter son soutien au projet d’expérimentation d’une salle de consommation à moindre risque à Paris, impliquant associations de patients et professionnels de santé. Un décret devant permettre ce type d’expérimentation a été préparé à cette fin et soumis pour avis au Conseil d’Etat“ précise un communiqué du ministère des Affaires sociales et de la Santé. Un décret retoqué par le Conseil d’Etat…Le conseil d’Etat demande une loi préalableLe 8 octobre, le Conseil d’Etat a procédé à l’examen de ce projet et a recommandé au gouvernement d’inscrire dans la loi le principe de ce dispositif pour plus de garantie juridique. Les magistrats ont jugé que l’installation d’une salle de consommation à moindre risque ne serait conforme à la loi de 1970 sur les stupéfiants qui en interdit tout usage. Il s’agirait alors d’un contournement de la loi, et il y aurait là un problème juridique.Bien que cet avis ne soit que consultatif, le gouvernement ne devrait pas passer outre, comme en témoigne le communiqué du ministère de la santé qui se conclut par “Le gouvernement va travailler avec les acteurs concernés par ce projet à la sécurisation juridique de ce dispositif“.Pas d’ouverture d’une salle de shoot à Paris avant les municipalesConcrètement, si le gouvernement s’engage à faire voter une loi, cela va bouleverser le calendrier annoncé par la Ville de Paris. Le terrain était trouvé, les personnels sur le point d’être engagés et la salle devait ouvrir fin novembre. Aujourd’hui, il est probable que son ouverture ne puisse se faire qu’après les municipales, avoue Anne Hidalgo, candidate PS à la mairie de la capitale.

    Parmi les réactions, Jean-Marie Le Guen, Député PS de Paris déclare “Je regrette que le Gouvernement n’ait pas pris les mesures nécessaires à la sécurisation juridique pour l’ouverture d’une salle de consommation à moindre risque à Paris, mais  je reste mobilisé pour que l’expérimentation soit lancée dès que possible“.La Ville de Paris rappelle dans un communiqué que “Le Conseil de Paris s’est prononcé en faveur d’une telle expérimentation dès 2010 avec l’objectif précis de réduire, pour tous, les risques de tous ordres liés aux consommations dites de rue, en considérant que ce n’est pas en niant les problèmes, en refusant de les voir, en les reléguant à la lisière de nos regards et de notre espace que nous les résoudrons. (…) La Ville de Paris attend donc que le Gouvernement, comme il l’a annoncé dans son plan de lutte contre la drogue et les conduites addictives du 19 septembre dernier, procède aux adaptations juridiques nécessaires pour permettre l’ouverture annoncée“.Valérie Pecresse, député UMP des Yvelines, déclare sur twitter : “Salle de shoot: si elle n’est pas installée la région IDF récuperera 200 000€ qu’elle pourra utiliser pour la formation des infirmières…“.Plus globalement, ce report ravit l’opposition mais inquiète les associations d’aide aux toxicomanes. Ce lieu devait accueillir 200 usagers par jour, sept jours sur sept.David Bême  Sources :Communiqué du ministère de la Santé – 8 octobre 2013France Info – 8 octobre 2013France Inter – 8 octobre 2013Photo : 20 MINUTES/SIPA

    Après un KO, un sportif peut-il rester sur le terrain ?

    Après avoir perdu connaissance suite à un choc, le gardien de l’équipe de France Hugo Lloris est resté sur le terrain, avec l’accord de son entraîneur. Plusieurs voix s’élèvent pour souligner qu’il s’agit-là d’une grave erreur, le sportif aurait dû subir des examens complémentaires pour vérifier que ce traumatisme crânien était sans suite.

    Après avoir été KO suite à un choc, Hugo Lloris est resté sur le terrain. Une prise de risque inconsidérée selon certains médecins.

    Lors du match opposant Everton et Tottenham, le gardien de l’équipe de France Hugo Lloris est percuté par l’attaquant belge Romelu Lukaku. Il perd connaissance et reste étendu sur la pelouse. Quand le médecin du club se porte à son secours, il ne se souvient de rien et veut, après plusieurs minutes de repos, reprendre son poste.

    Malgré les réserves du staff médical du club, l’entraîneur Andre Villas-Boas le laisse sur le terrain. Ce qui suscite de vives critiques, notamment d’une

    association anglaise accompagnant les victimes de lésions cérébrales. Sur Europe 1, le Dr Nicolas Bompard, médecin du sport, estime qu’il s’agit là d’une grave erreur : “Un joueur qui vient de subir un tel choc n’est pas apte à prendre lui-même la décision de rester ou pas sur le terrain (…) Le staff médical de Tottenham a commis une grossière erreur. Hugo Lloris aurait dû sortir, être emmené à l’hôpital pour faire des examens complémentaires pour vérifier que la commotion cérébrale est sans suite. Après un tel choc, il existe un risque de micro-saignements dans le cerveau“.D’autres sports ont mis en place des procédures spéciales. Le rugby a ainsi un

    protocole de “suspicion de commotion cérébrale“ selon lequel le joueur qui a perdu connaissance doit immédiatement quitter définitivement le terrain pour subir des examens. En cas de suspicion de traumatisme crânien, le joueur est obligé de quitter le terrain pendant cinq minutes pour répondre à une série de questions.

    Encore un domaine dans lequel, le football pourrait s’inspirer du rugby… David Bême Sources : Europe 1 – novembre 2013Communiqué Headway – 4 novembre 2013Photo : Matt West/BPI/REX/REX/SIPA

    H&M se met au sport

    La marque, qui habillera les équipes olympiques et paralympiques suédoises pour les Jeux d’hiver de Sotchi et les prochains jeux d’été de Rio de Janeiro, lance “H&M Sport“, des lignes de vêtements et d’accessoires pour les hommes, les femmes et les enfants.

    H&M lance une collection “Sport“

    On trouve notamment des vestes de running coupe-vent et étanches, des tops et des pantalons d’échauffement, ainsi que des vêtements de yoga, de tennis et des polaires. Matériaux innovants et coloris originaux sont de la partie.

    Les pièces ont été réalisées avec l’aide des athlètes suédois. La nageuse Therese Alshammar, médaillée olympique, est l’une de ces consultantes : “Ce que nous portons fait une réelle différence lors d’une compétition“, explique-t-elle. “Nous avons entrepris de vérifier la coupe et la fonction des pièces selon des critères de performance et de confort“.

    La star tchèque du tennis Tomás Berdych (7e au classement ATP) a signé pour être le premier joueur à porter des tenues H&M sur le court.Source : relaxnews

    Alima : un objet connecté pour mesurer la pollution domestique

    L’entreprise française Airboxlab vient de lancer une campagne de financement participatif en vue de commercialiser un système pour suivre la qualité de l’air de son foyer.

    Alima, pour mesurer la pollution ambiante en intérieur – Photo : ©Indiegogo

    La start-up parisienne a déjà mené à bien une levée de fonds sur Indiegogo l’année dernière pour le même appareil, appelé à l’époque AirBoxLab, et espère désormais accumuler assez d’argent pour le produire à petite échelle, sous le nom d’Alima, comme s’en ai fait l’écho TechCrunch.Ce gadget permet de connaître le volume de dioxyde et monoxyde de carbone présent dans l’air, mais détecte aussi la présence de composés organiques volatils dans votre intérieur.Cet appareil cylindrique est doté d’un design élégant, pouvant se fondre dans n’importe quel intérieur, où il détecte les composés polluants, ainsi que la température et l’humidité. Alima envoie ensuite ces informations dans le cloud puis sur votre smartphone, tout proposant des solutions pour améliorer la qualité de l’air. Les premières personnes qui soutiendront le projet Alima sur

     Indiegogo recevront l’appareil au prix de 199$, et les suivantes pour 249$. A sa sortie, courant octobre, il devrait coûter 299$.On trouve un produit similaire en ce moment sur Indiegogo, appelé 

    Birdi. C’est un détecteur de qualité de l’air connecté pour la maison aussi doté de fonctionnalités de détecteur de fumée et d’un capteur de monoxyde de carbone. Commandé grâce à une appli de smartphone, Birdi surveille aussi les pollens présents dans l’air et fournit des mises à jour et des alertes en temps réel.Relaxnews

    Cancer du col de l'utérus : une pétition contre la vaccination

    Quelques 700professionnels de santé ont signé une pétition¹ revendiquant la mise en place d’urgence d’une mission parlementaire sur l’opportunité de la vaccination contre le cancer du col de l’utérus, arguant de l’absence de preuves de son efficacité, de son coût particulièrement élevé et du risque d’effets indésirables graves. Explications.

    Plus de 700 professionnels de santé ont signé une pétition contre les vaccins anti-HPV.

    Le Plan Cancer 3 entend favoriser la vaccination contre le cancer du colEn France, chaque année, 4 000 femmes sont touchées par le 

    cancer du col de l’utérus et 1 000 en décèdent. Les Papillomavirus humains (HPV) de type 16 et 18 sont responsables de 70 à 80 % de ces cancers. Un 

    frottis régulier permet néanmoins de détecter la présence de lésions précancéreuses et de mettre en œuvre une prise en charge efficace, empêchant leur développement jusqu’au stade cancéreux. Le frottis cervical reste à ce jour le meilleur moyen de prévenir le cancer du col utérin.Mais depuis 2006, une 

    vaccination contre ces souches virales est proposée. Deux vaccins (

    Gardasil ®, développé par Merck et distribué en Europe par Sanofi Pasteur MSD, et 

    Cervarix ®, laboratoire GSK), a été largement promue par leurs laboratoires respectifs auprès des médias, des médecins mais aussi et surtout des autorités de santé. Aujourd’hui, le calendrier vaccinal actuel recommande la vaccination contre le papillomavirus

    entre les âges de 11 et 14 ans, pour les jeunes filles n’ayant pas entamé leur vie sexuelle, avec une session de rattrapage jusqu’à 19 ans pour celles qui auraient échappé à cette vaccinationLors de la présentation du Plan Cancer 3, le Président de la République François Hollande a ainsi affirmé que “ce vaccin a fait la preuve de son efficacité“, manquant de faire s’étrangler bon nombre de professionnels de santé… Malgré cela, le plan Cancer 2014-2019 prévoit une action volontariste concernant cette vaccination : “Sur la durée du Plan, la France se donne donc pour objectif dans un premier temps d’atteindre une couverture vaccinale de 60 % et d’expérimenter l’acceptabilité d’une vaccination en milieu scolaire pour augmenter ce taux de couverture1.Pour cela, il est ainsi prévu d’inciter les médecins traitants à promouvoir cette vaccination en l’introduisant dans les rémunérations sur objectifs de santé publique, de renforcer la communication vers les jeunes filles et les parents, de promouvoir la diversification des structures de vaccination (centre de vaccination, cdag, ciddist…), d’autoriser la vaccination par les infirmier(e)s diplômé(e)s d’État1.Une pétition en ligne contre les vaccins anti-HPVPour la pneumologue Irène Frachon (la première à avoir tiré la sonnette d’alarme dans ce qui allait devenir l’affaire 

    Mediator), le médecin-blogueur Dominique Dupagne et 700 autres professionnels de santé, les déclarations du Président ont été la goutte d’eau qui a fait déborder le vase.Ces derniers ont donc lancé une pétition en ligne2 pour réclamer la mise en place d’une mission parlementaire sur l’opportunité de cette vaccination. Plus de 500 médecins et plus de 200 sages-femmes avaient signé à la clôture de la pétition, le 30 mars 2014. Tous étaient d’accord pour estimer “que les conséquences de la vaccination des jeunes filles sont inconnues et que son efficacité reste à prouver“, que son efficacité tous virus confondus chez les 16-23 ans est de moins de 20 % selon le Haut Conseil de Santé Publique, “que la présomption d’effets indésirables graves n’est pas à négliger“, et enfin, “que ce vaccin est particulièrement cher et qu’il constitue une dépense extrêmement onéreuse pour l’Assurance Maladie“.S’il peut apparaître séduisant de prévenir une maladie mortelle à l’aide d’un vaccin, de nombreuses voix se sont élevées dès la sortie des deux produits, dénonçant l’absence d’études prouvant son efficacité à prévenir le cancer du col de l’utérus. La Haute Autorité de Santé (HAS) elle-même partageait ce point de vue en 2007, indiquant que “l’efficacité en termes de prévention des cancers du col n’est pas établie“ et que “l’intérêt de santé publique attendu est modéré“.Sans parler du coût exorbitant dénoncé par la Cour des Comptes – 123 € le vaccin Gardasil, 111,52€ le Cervarix -, qui plombe les comptes de l’Assurance Maladie, du risque d’effets secondaires et de celui de faire reculer le frottis.Autre argument avancé par les signataires de la pétition, le risque de voir les femmes se détourner du frottis cervical, “conséquence d’un sentiment de protection qui se révèle en fait illusoire“. Or, contrairement au vaccin, le frottis a fait la preuve de son efficacité dans le dépistage des lésions précancéreuses, ajoutent-ils.Le député Gérard Bapt alerte l’ANSMLe député de la Haute-Garonne Gérard Bapt a rencontré, le 27 mars 2014, le Pr Dominique Maraninchi, directeur général de l’Agence nationale de Sécurité des Médicaments (ANSM), pour demander “une expertise indépendante sur la base de données transparentes“. Dans un courrier3 qu’il lui a remis au lendemain de cette rencontre, il rappelle les alertes lancées dans plusieurs publications médicales quant aux risques de cette vaccination : augmentation du risque de

    syndrome de Guillain-Barré par rapport au vaccin antigrippal et multiplication par 26 d’effets secondaires entraînant un handicap (revue Vaccine) ; effets secondaires affectant majoritairement le système nerveux central et les maladies auto-immunes, comme l’indiquait une étude publiée dans les Annals of Medicine en 2013.Il réclame par ailleurs “la plus grande prudence dans les prises de décisions de l’élargissement des recommandations de vaccination anti-HPV“, conformément au précepte médical “primum non nocere“ (“Avant tout, ne pas nuire“).Les autorités sanitaires se veulent rassurantesDe son côté, comme le rapporte le Journal du Dimanche4 dans son édition du 30 mars 2014, le laboratoire Sanofi Pasteur MSD réfute toutes ces critiques, s’appuyant sur le soutien des agences sanitaires mondiales qui reconnaissent le bénéfice du Gardasil. Toujours selon le JDD, ces agences sanitaires et les gouvernements auraient subi un lobbying intense de la société pharmaceutique américaine…En France, le Haut Conseil de la santé publique a inclus cette vaccination dans le calendrier vaccinal dès l’âge de 11 ans. Une stratégie validée par la Haute Autorité de Santé. Six ans après un premier avis, en mars 2013, la HAS précise que le service médical rendu par Gardasil “est important dans la nouvelle population recommandée par le Haut conseil de la santé publique (HCSP) dans le calendrier vaccinal en vigueur dans les indications de l’autorisation de mise sur le marché (AMM)“. Elle conditionne cependant cet avis à l’obtention d’une couverture vaccinale suffisante : “En conséquence, si cette couverture n’atteignait pas l’objectif requis malgré les nouvelles recommandations émises, la Commission pourrait être amenée à reconsidérer à moyen terme (dans un délai de 3 ans) l’appréciation du service médical rendu des vaccins anti-HPV“. Elle précise également qu’à ce jour, l’efficacité en termes de prévention des cancers du col reste inconnue, tout comme la durée de la protection croisée au-delà de 3,6 ans.De son côté, dans son rapport mis à jour en juin 2013, le Comité consultatif mondial de la sécurité vaccinale de l’Organisation mondiale de la santé (OMS) précise, dans le chapitre correspondant à la mise à jour sur les vaccins contre les papillomavirus humains, que “pendant les 4 dernières années, les données d’innocuité ont continué de s’accumuler à mesure que les pays lançaient et étendaient leurs programmes de vaccination“.Les vaccins contre les papillomavirus font l’objet 

    d’une surveillance renforcée par l’Agence nationale de sécurité du médicament (ANSM) et des mesures ont été prises aux niveaux national et européen pour évaluer les effets indésirables, les effets sur la femme enceinte ou encore le développement de pathologies auto-immunes. Selon le dernier 

    bilan de l’ANSM datant de fin 2011, “1 672 cas d’effets indésirables ont été notifiés, dont 352 cas graves depuis la commercialisation jusqu’au 20 septembre 2011“, soit un taux de notification de 38 pour 100 000 doses de vaccin distribuées et un taux de notification des effets graves de 8 pour 100 000 doses. Selon l’ANSM, “ce bilan est proche des données publiées dans d’autres pays et ne fait pas apparaître de signal particulier“.Compte-tenu des questions en suspens ainsi que des enjeux économiques et sanitaires, les autorités sanitaires pourraient être amenées à repréciser leurs positions et à éventuellement les revoir.Amélie Pelletier et David Bême 
    Sources
    1 – Plan Cancer 2004-2009 (

    accessible en ligne)2 –

    Pétition pour la mise en place d’une mission parlementaire concernant le Gardasil.3 – Copie du 

    courrier du député Gérard Bapt adressé au Pr Dominique Maraninchi, directeur général de l’ANSM, en date du 28 mars 2014 (téléchargeable en ligne).4 – “

    400 médecins contre un Gardasil “inefficace“ et “trop cher““, Article du JJD, édition du 30 mars 2014.

    Vaccination anti-HPV : pas de risque accru de sclérose en plaques

    Une nouvelle étude danoise révèle qu’il n’y a pas d’augmentation de survenue de sclérose en plaques et de maladies démyélinisantes (troubles qui affectent le système nerveux central) après une vaccination contre le papillomavirus (HPV). Des résultats qui viennent corroborer d’autres études et avis faits en Europe, en France, aux Etats-Unis et dans d’autres pays.

    Une nouvelle étude danoise confirme l'absence de lien entre le vaccin contre la papillomavirus et l'augmentation de cas de sclérose en plaques ou de maladies démyélinisantes.

    Sommaire

    1. Aucun lien de cause à effet entre vaccination anti-HPV et sclérose en plaques
    2. Vaccin contre le papillomavirus : une plainte déposée contre le Gardasil © en 2013
    3. Le rapport bénéfice/risque du vaccin reste favorable
    4. Des cancers évités et des vies sauvées grâce à la vaccination

    Aucun lien de cause à effet entre vaccination anti-HPV et sclérose en plaquesL’étude, menée par des chercheurs danois du Statens Serum Institut, a porté sur des jeunes filles et femmes danoises et suédoises âgées de 10 à 44 ans. La cohorte a été suivie de 2006 à 2013. Pendant cette période, 789 082 participantes ont été vaccinées contre le

    papillomavirus. Dans ce groupe, 4 322 cas de

    sclérose en plaques et 3 300 cas de maladies démyélinisantes ont été signalés : 73 cas de SEP et 90 cas de

    maladies démyélinisantes sont apparus pendant la période dite “à risque“ (soit deux ans après la vaccination).Après analyse des données, les auteurs de l’étude n’ont établi aucun lien entre le vaccin anti-HPV et l’augmentation de cas de sclérose en plaques ou de maladies démyélinisantes. “Les résultats de notre étude vont à l’encontre des études et experts qui affirment qu’il existe un lien de cause à effet entre vaccin anti-HPV et maladies démyélinisantes. La cohorte importante et le choix des participantes qui ne s’est pas fait selon des critères précis permettent de généraliser ces résultats à grande échelle“, concluent les chercheurs.Vaccin contre le papillomavirus : une plainte déposée contre le Gardasil © en 2013Comme le vaccin contre l’hépatite B, et plus globalement les vaccins contenant des adjuvants à base d’aluminium, le vaccin 

    Gardasil © est soupçonné par certains d’être à l’origine de cas de sclérose en plaques. Plusieurs plaintes ont été déposées en France contre le laboratoire Sanofi Pasteur MSD qui commercialise ce vaccin. Marie-Océane fait partie des plaignantes. Vaccinée en 2010 à l’âge de 15 ans, la jeune fille a développé une sclérose en plaques quelques mois après l’injection de Gardasil. Une expertise menée par plusieurs médecins conclut “qu’il n’existe aucun argument scientifique en faveur de l’incrimination du Gardasil comme facteur causal pour les pathologies inflammatoires démyélinisantes du

    système nerveux central“. Mais ils ajoutent que chez cette jeune fille ayant des antécédents familiaux de sclérose en plaques, “la cascade inflammatoire démyélinisante post-vaccinale ayant atteint l’intéressée présente tous les caractères objectifs d’imputabilité médico-légale“. En conséquence, “ils évaluent l’imputabilité totale de la vaccination sur le dommage à 50 %“. En novembre 2013, alors âgée de 18 ans, la jeune fille porte plainte contre le laboratoire Sanofi Pasteur MSD pour “atteinte involontaire à l’intégrité de la personne humaine“.Le rapport bénéfice/risque du vaccin reste favorableSuite à ces plaintes, le laboratoire Sanofi Pasteur MSD fait une mise au point sur les données de surveillance post-enregistrement qui montrent qu’il n’y a pas d’augmentation de survenue de maladies auto-immunes après la vaccination par Gardasil ©. Une mise au point publiée par l’Agence de sécurité du médicament (ANSM) va dans le même sens et rappelle que le rapport bénéfice/risque de ce vaccin reste favorable.Par ailleurs, les données du SNIIRAM (Système national d’information inter-régimes de l’assurance maladie), portant sur une cohorte de près de 2 millions de jeunes filles nées entre 1992 et 1996 et suivies sur une période allant de 2008 à 2010, confirment ces résultats : “le taux d’apparition des maladies auto-immunes observé chez les personnes vaccinées ne différait pas de celui observé chez les personnes non vaccinées“.Des cancers évités et des vies sauvées grâce à la vaccinationLes papillomavirus humains seraient responsables de plus de la moitié des cancers du col de l’utérus, à l’origine de 1 000 décès par an en France. Dans son avis du 20 mars 2013, la Haute Autorité de Santé (HAS) “considère que le service médical rendu par ce vaccin est important dans la population recommandée par le Haut Conseil de Santé Publique dans le calendrier vaccinal en vigueur“.  L’ANSM rappelle également que les vaccins contre le papillomavirus font l’objet d’une surveillance renforcée.