Mucoviscidose : la France autorise la prescription temporaire d'Orkambi

L’Agence Nationale de Sécurité du Médicament française a mis en place une autorisation temporaire d’utilisation pour Orkambi, nouveau médicament ciblant la mutation la plus fréquente responsable de lamucoviscidose. Près de 1500 patients devraient potentiellement pouvoir en bénéficier.

L'Agence Nationale de Sécurité du Médicament française a annoncé le 30 octobre 2015 la mise en place d'un dispositif d'Autorisation Temporaire d'Utilisation de cohorte (ATUc) pour Orkambi.

A l’origine de la mucoviscidoseLa 

mucoviscidose est une maladie génétique transmise sur le mode récessif autosomique, ce qui signifie que ce gène modifié doit être présent chez les deux parents et se transmettre en double copie (

homozygote pour la mutation). Pour développer la mucoviscidose, il faut donc posséder deux gènes mutés du CFTR (Cystic Fibrosis Transmembrane Conductance Regulator), une substance régulatrice de la fonction des canaux permettant l’entrée et la sortie de chlore des cellules épithéliales qui revêtent la paroi interne des voies digestives, biliaires et respiratoires.

La présence de ce CFTR défectueux au niveau des voies respiratoiresi se traduit par la sécrétion de mucosités anormalement épaisses qui stagnent, ont du mal à être expectorées et se surinfectent facilement. Cela entraîne une dégradation respiratoire chez les patients et une réduction de leur espérance de vie.Une avancée face à la forme la plus fréquent de mucoviscidoseDu point de vue génétique, la mucoviscidose est une maladie très complexe car il existe plus de 1000 mutations différentes du gène codant pour le CFTR mais actuellement, ces mutations ont pu être divisées en 6 catégories fonctionnelles. La mutation F508del est la plus fréquente et touche plus de 40 % des patients atteints de mucoviscidose. Pour ces patients,

deux études publiées dans The New England Journal of Medicine en mai 2015 avaient apporté un espoir. L’association de deux molécules lumacaftor (une molécule correctrice qui augmente la quantité de CFTR sur la surface cellulaire de façon prolongée) et l’ivacaftor (une molécule qui potentialise la fonction du CFTR et facilite ainsi l’ouverture des canaux de chlore) a permis d’améliorer de manière modérée mais significative de la fonction respiratoire et a montré un effet bénéfique sur d’autres indicateurs importants (prise de poids, diminution du nombre de cures d’antibiotiques en intraveineux, et qualité de vie).Orkambi autorisé dans le cadre d’une ATU de cohorteCes études ont conduit le

Comité des médicaments à usage humain (CHMP) de l’Union européenne à recommander la mise sur le marché de ce médicament. Le 30 octobre, l’Agence Nationale de Sécurité du Médicament française (ANSM), a annoncé la mise en place d’un dispositif d’

Autorisation Temporaire d’Utilisation de cohorte (ATUc) pour le médicament lumacaftor/ivacaftor (200mg/125mg) du laboratoire Vertex, dont le nom de marque sera Orkambi. Les indications sont des patients de 12 ans et plus, homozygotes pour la mutation F508del du gène CFTR. La posologie sera de 2 comprimés matin et soir (4 comprimés par jour), à prendre au cours d’un repas contenant des graisses. Des adaptations de posologie, au cas par cas, seront possibles. En raison des interactions médicamenteuses, ce traitement n’est pas recommandé dans certaines situations, notamment en cas de traitements immunosuppresseurs (patients transplantés) ou en cas de grossesse. D’après le Registre français de la mucoviscidose, on estime qu’environ 1500 patients sont potentiellement concernés.Dernière étape avant une autorisation de mise sur le marchéLe dispositif d’ATUc prévoit un suivi médical strict du traitement, avec une attention particulière aux effets indésirables du médicament, qui pourront être déclarés par les soignants, les patients, leurs aidants, ou encore Vaincre la Mucoviscidose en tant qu’association agréée. Pendant la période de l’ATUc, le traitement sera délivré par les pharmacies hospitalières sur prescription des médecins hospitaliers des CRCM (Centres de ressources et de compétences de la mucoviscidose), pour une période de 4 semaines, renouvelable.L’étape suivante sera l’obtention de l’autorisation de mise sur le marché (AMM) en France de ce médicament pour cette indication ; l’autorisation de mise sur le marché permettra la commercialisation d’Orkambi dans les pharmacies de ville. Ce médicament a déjà obtenu une

AMM aux Etats-Unis. Dans un communiqué annonçant cette avancée, l’association

Vaincre la Mucoviscidose “se réjouit de cette nouvelle étape thérapeutique importante pour les patients qui pourront en bénéficier et rappelle que son objectif reste celui de la guérison pour tous les malades“. Elle souligne que “De nombreuses recherches sont en cours, et notamment une cinquantaine d’essais cliniques, toutes disciplines confondues, impliquant pour la plupart des patients. Leur engagement reste essentiel pour l’avancée thérapeutique“.David BêmeSources :Communiqué de Vaincre la mucoviscidose – 2 novembre 2015ATU de Cohorte LUMACAFTOR/IVACAFTOR VERTEX 200 mg/125 mg, comprimé pelliculé – Ansm (

accessible en ligne)

Diabète gestationnel : l’allaitement réduirait les risques de développer un diabète de type 2

Selon une nouvelle étude, les mamans ayant développé un diabète gestationnel ont moins de risque d’avoir un diabète de type 2 par la suite, si elles allaitent leur bébé exclusivement au sein durant plusieurs mois.

Chaque année aux Etats-Unis, près de 250 000 femmes enceintes développent un diabète gestationnel. 

L’allaitement est bénéfique pour le bébé… mais également pour la maman. Une étude, publiée ce 23 novembre dans la revue scientifique Annals of internal medicine, révèle que les femmes ayant eu un diabète gestationnel ont moins de risque de développer, par la suite, un diabète de type 2 lorsqu’elles allaitent leur bébé durant plusieurs mois. “La quantité et la durée d’allaitement peuvent offrir des avantages uniques aux femmes“, explique le docteur Erica Gunderson, auteure principale de l’étude.Des vertus protectrices pour la mère ?Pour dresser leur constat, les chercheurs ont suivi durant deux ans, près de 1 000 jeunes mamans d’origines ethniques différentes, de 2008 à 2011. Presque 12 % des participantes ont développé un diabète de type 2 dans les deux années suivant leur accouchement. Les femmes ayant nourri leur bébé avec du lait en poudre de 6 à 9 mois avaient deux fois plus de risques de développer un diabète que celles qui donnaient exclusivement le sein.Chaque année aux Etats-Unis, près de 250 000 femmes enceintes développent un

diabète gestationnel. Et ces futures mamans ont sept fois plus de risque de développer un diabète de type 2 après la grossesse.Un allaitement exclusif jusqu’au six mois de l’enfantAu vu de leurs résultats, les chercheurs expliquent que toutes

les mamans devraient allaiter, et non pas seulement les populations à risque. “Nous devons recommander et soutenir l’allaitement au sein“, soulignent-ils.Selon le docteur Gunderson, il est important d’informer les jeunes mamans sur ce lien. Elle préconise également une meilleure information du personnel médical. “Cela devrait faire partie de premiers efforts de prévention de diabète par les systèmes de services médicaux“, explique-t-elle.Selon l’Académie américaine de Pédiatres (AAP), les femmes devraient allaiter exclusivement jusqu’au six mois de leur enfant et poursuivre avec un allaitement mixte, pendant une année ou plus. L’OMS recommande également l’allaitement exclusif au sein jusqu’au six mois de l’enfant.Rappelons toutefois, qu’allaiter est un choix purement personnel, et que chaque femme est libre de donner le sein ou pas…Click Here: New Zealand rugby store

Ebola : l’Inserm recherche 300 volontaires pour tester un vaccin

L’Institut national de la santé et de la recherche médicale (Inserm) lance EBOVAC2, un projet qui vise à tester un vaccin contre le virus Ebola. L’Inserm débute une campagne pour trouver 300 volontaires qui bénéficieront du vaccin afin de vérifier son efficacité, et ce, sans risque pour leur santé.

L'Inserm lance une campagne d'affichage pour trouver 300 volontaires souhaitant participer au programme de recherche pour un vaccin contre le virus Ebola.

Les premiers résultats des essais de phase 1 sont prometteurs

L’épidémie du virus Ebola qui a frappé l’Afrique de l’Ouest en mars 2014 a tué plus de 11 000  personnes. Si l’épidémie semble avoir été éradiquée dans cette région du monde, des chercheurs travaillent toujours sur un vaccin pour prévenir la maladie. Les premiers résultats concluants (la combinaison vaccinale est bien tolérée par l’organisme) des essais de phase 1 actuellement réalisés en Afrique ont permis de lancer la phase 2 du projet EBOVAC2, coordonné par l’Inserm.“Pas besoin d’avoir fait médecine pour combattre Ebola“Il s’agit d’essais cliniques de phase 2 qui feront tester à 630 volontaires en France et en Angleterre un

vaccin contre Ebola. Une campagne d’affichage et un spot sont actuellement diffusés pour informer les futurs 300 participants au projet en France. “Pas besoin d’avoir fait médecine pour combattre Ebola“, signale la campagne qui vise à mobiliser chercheurs et citoyens dans la lutte contre Ebola.

Les volontaires bénéficieront d’une combinaison de deux vaccinsLes 300 volontaires se verront administrer deux vaccins à quelques semaines d’intervalle. Le premier, baptisé “prime“ doit “stimuler les défenses immunitaires“, explique l’Inserm. Le second, appelé “boost“ est destiné à “renforcer et étendre la réponse immunitaire“. La cohorte sera divisée en trois groupes selon trois intervalles d’administration du “prime“ et du “boost“ (28, 56 et 84 jours).Aucun risque d’être infecté par le virus“Bien entendu, les participants à cet essai n’ont aucun risque d’être infecté par le virus Ebola. Seules des protéines ou morceaux de protéines fabriqués par synthèse sont utilisés dans les différents vaccins testés : ces protéines ne peuvent en aucun cas entraîner une contamination“, précise Rodolphe Thiébaut, chercheur à l’Inserm et coordinateur du projet.L’étude sera menée pendant un an. Les 300 volontaires seront suivis personnellement par un médecin de l’étude et recevront soit les vaccins actifs, soit leur placebo.Qui peut participer à l’essai clinique ?Pour participer à l’étude, les volontaires doivent répondre à plusieurs critères :

  • Avoir entre 18 et 65 ans.
  • Se situer à proximité d’un des centres participant à l’essai à Paris (75), Créteil (94), Lyon (69), Marseille (13), Rennes (35), Saint Etienne (42), ou Strasbourg (67)
  • Etre en bonne santé
  • Etre affilié ou bénéficiaire d’un régime de sécurité sociale
  • Pour les femmes, ne pas être enceinte, ne pas allaiter, et utiliser une contraception efficace
  • Ne pas participer simultanément à une autre recherche biomédicale et ne pas donner son sang pendant la durée de l’essai

Pour ceux qui voudraient participer au projet EBOVAC2, l’Inserm met à leur disposition le numéro vert 0 800 156 156. Des personnels formés répondent à toutes leurs questions et les orientent vers les centres les plus proches de chez eux. Des informations complémentaires sont également disponibles sur le site

www.recherche-vaccinebola.fr.Annabelle IglesiasSource : L’Inserm recrute environ 300 volontaires pour un essai vaccinal contre le virus Ebola, communiqué de presse du 8 décembre 2015 (

disponible en ligne).

Parkinson : des taux sanguins élevés d'urate auraient un effet protecteur

Les hommes qui ont des taux sanguins élevés d’acide urique auraient moins de risque de développer la maladie de Parkinson. De pus amples recherches sont nécessaires pour déterminer si cette découverte peut rapidement avoir des applications thérapeutiques.

Ils n'ont pas constaté de lien entre le niveau d'urate chez les femmes et la maladie de Parkinson. Ces dernières paraissent généralement moins touchées que les hommes.

Des hommes avec des taux sanguins plus élevés d’urate pourraient être protégés contre la maladie de

Parkinson, révèlent mercredi des études. L’acide urique ou urate est produit par l’organisme à partir de la décomposition de purines, trouvés dans certains aliments. Certaines purines sont des éléments constitutifs de l’ADN. De précédentes études ont avancé l’hypothèse d’un possible rôle protecteur de l’urate vis-à-vis des neurones.Des niveaux élevés d’acide urique réduiraient le risque de ParkinsonLes travaux américains se sont intéressés à plus de 90 000 participants inclus dans trois larges études. Les taux sanguins d’urate ont été systématiquement mesurés. Parmi eux, 388 personnes ont développé Parkinson et ont été comparées à 1.267 autres participants restés en bonne santé. Les chercheurs ont également combiné ces résultats avec trois précédentes études sur le sujet. Les hommes qui avaient les plus bas niveaux d’urate en avaient moins de 4,9 milligrammes par décilitre de sang. Ceux avec les taux les plus élevés avaient de 6,3 à 9 mg/dL, précisent les chercheurs rappelant que le niveau normal se situe entre 3,5 et 7,2 mg/dL. Les chercheurs ont également pris en compte d’autres facteurs pouvant modifier le risque de la maladie comme l’âge et la consommation excessive de caféine. Résultat : Les hommes dont les niveaux d’urate encore appelée acide urique, étaient les plus élevés, avaient près de 40% moins de risques de développer cette maladie dégénérative incurable que ceux dont les niveaux étaient les plus bas. Ils n’ont pas constaté de lien entre le niveau d’urate chez les femmes et la maladie de Parkinson. Ces dernières paraissent généralement moins touchées que les hommes.“Ces résultats suggèrent que l’urate pourrait protéger contre la maladie de Parkinson ou en ralentir la progression dans les tous premiers stades“, explique le Dr Xiang Gao, de la Pennsylvania State University, un des principaux auteurs.Vers une application thérapeutique ?Ce chercheur juge l’hypothèse potentiellement prometteuse vu qu’on peut aisément augmenter le taux de cet acide dans le sang et ce à faible coût. Il souligne aussi la nécessité d’être prudent car des niveaux excessifs d’urate peuvent provoquer la formation de

calculs rénaux et la

goutte.“Ces études justifient davantage de recherche pour déterminer si, en élevant le niveau d’acide urique chez des personnes au début de la maladie de Parkinson, il serait possible d’en freiner la progression“, relève-t-il.De sept à dix millions de personnes dans le monde sont atteints de la maladie qui se manifeste le plus souvent de 50 à 70 ans et résulte de la mort des cellules cérébrales produisant de la dopamine. Sur les 100 000 à 150 000 parkinsoniens probables en France, seuls 80 000 sont connus et suivis. 

David BêmeSources : Prospective study of plasma urate and risk of Parkinson disease in men and women – Xiang Gao et al. – Neurology Published online before print January 13, 2016 (

abstract accessible en ligne)AFP/Relaxnews

Etude : des produits d'hygiène à l'origine de troubles hormonaux chez les adolescentes

Une étude menée par des chercheurs de l’université de Berkeley en Californie (Etats-Unis) a découvert que l’utilisation de certains savons, shampoings, lotions et produits de maquillage peuvent fortement perturber le niveau d’hormones chez les adolescentes.

Les produits chimiques peuvent être responsables de perturbations du système endocrinien, de troubles neuro-comportementaux ou encore favoriser l'obésité et la croissance des cellules cancéreuses.

Une étude, publiée dans le journal

Environmental Health Perspectives, révèle que certains produits de soins et de maquillage seraient à l’origine de perturbations hormonales chez les adolescentes. De précédentes études avaient déjà établi que certains ingrédients chimiques présents dans les produits d’hygiène et de cosmétique provoquaient des irrégularités dans le

système endocrinien.Des chercheurs de l’université de Berkeley et de la Clinica de Salud del Valle de Salinas (Californie, Etats-Unis) ont examiné des données récoltées auprès de 100 adolescentes participant à l’étude Health and Environmental Research on Makeup of Salinas Adolescents. Pour les besoins de l’étude, les filles devaient utiliser des produits d’hygiène ne contenant pas de phtalates, parabènes, triclosan et oxybenzone, des produits chimiques que l’on trouve fréquemment dans les produits de beauté comme le maquillage, le parfum, les soins pour les cheveux, les savons et les crème solaires. Ces derniers peuvent être responsables de perturbations du système endocrinien, de troubles neuro-comportementaux ou encore favoriser l’

obésité et la croissance des cellules cancéreuses (voir notre dossier

Cancer).Les scientifiques ont ensuite examiné des échantillons d’urine avant et après utilisation de ces produits. Ils ont alors constaté une baisse significative des niveaux de produits chimiques nocifs après seulement trois jours d’utilisation de soins sans produits chimiques : – 27% en métabolites du phtalate de diéthyle, -44% de parabènes de méthyle, -45% de parabènes de propyle et -36% de triclosan.“L’un des objectifs de notre étude était de sensibiliser les participants aux produits chimiques présents dans les produits de tous les jours pour aider à rendre les gens plus conscients de ce qu’ils utilisent.“, explique Maritza Cardenas, un des auteurs de l’étude. “En voyant la baisse des niveaux de produits chimique, après seulement trois jours, montre que des actions simples peuvent être prises, comme de choisir des soins avec moins de produits chimiques, et de faire une différence“, ajoute-t-elle.“Parce que les femmes sont les premières consommatrices de produits de beauté, elles sont beaucoup plus exposées à ces produits chimiques“, ajoute Kim Harley, directrice associée du Center for Environmental Research and Children’s Health de l’université de Berkeley. “Les adolescentes peuvent être particulièrement à risque surtout à cette période de développement et les recherches suggèrent qu’elles utilisent plus de produits d’hygiène et de beauté tous les jours par rapport à une femme adulte“ conclut-elle.Aurélie SognySources : 
1 – “Reducing Phthalate, Paraben, and Phenol Exposure from Personal Care Products in Adolescent Girls: Findings from the HERMOSA Intervention Study“, DOI:10.1289/ehp.1510514Kim G. Harley et al., étude publiée le 7 mars 2016 (

extrait disponible en ligne).
2 –

“Teen girls see big drop in chemical exposure with switch in cosmetics“, article publié le 7 mars 2016.

45% des hommes "satisfaits" par la taille de leur pénis

Interrogés sur la taille de leur pénis, les Français s’attribuent 13,6 cm, soit 0,5 cm de plus que la taille moyenne révélée dans une étude de 2015. Selon une enquête réalisée par le site

Zava, un site de consultations médicales en ligne, auprès de 2121 personnes dans le monde, 45% des hommes se disent satisfaits de la taille de leur sexe même si 14,9 cm est jugé idéal.

Les Français s'attribuent une taille moyenne de 13,6 cm.

La perception varie selon les pays interrogés : ainsi, la Pologne a la perception la plus élevée avec 15,7 cm, le Royaume-Uni à l’inverse, estime que la taille moyenne du pénis de ses sujets serait de 12,4 cm, selon une étude réalisée par le site Zava, un site de consultations médicales en ligne, aux Etats-Unis et en Europe.

Taille du sexe : les Français s’attribuent 13,6 cmLes Français s’attribuent quant à eux 13,6 cm. La taille idéale serait de 14,9 cm, soit moins d’1,5 cm avec la taille moyenne perçue en Europe.D’après

une étude de 2015, publiée dans le BJU, la longueur d’un pénis au repos est en moyenne de 9,16 centimètres, et de 13,24 cm si on l’étire au repos. En érection, sa longueur moyenne est 13,12 cm.La circonférence du pénis, toujours en moyenne, passe de 9,31 cm au repos à 11,66 cm en érection.45% des hommes satisfaits de la taille de leur sexe
Ces messieurs seraient plutôt satisfaits par la taille de leur sexe: près de 45% des hommes interrogés s’estiment “satisfaits” par leur mensuration intime, 14% se disent même “très satisfaits”. La tranche d’âge la plus comblée étant les 45 ans et plus.
A la question “la taille du pénis joue-t-elle sur la qualité des ébats sous la couette”, près de 60% des hommes interrogés estiment que la taille n’a aucun impact sur leur confiance au lit. Là encore, plus on avance en âge, moins cela ne semble compter : 66% des hommes de 45 ans et plus déclarent que la taille n’a aucune influence. 16% voient une corrélation entre leur confiance sexuelle et la taille de leur pénis.
Quant aux femmes, plus de 1 sur 5 n’accorde aucune importance à la taille du pénis de leur partenaire, quand la grande majorité (67%) y attache une importance relative.

Pompeo says WHO needs 'to do its job' as Trump moves to halt funding

Secretary of State Mike PompeoMichael (Mike) Richard PompeoPompeo says WHO needs ‘to do its job’ as Trump moves to halt funding Overnight Defense: Roosevelt sailor dies from coronavirus complications | House delays return to DC | Lawmakers fret over fate of surveillance flight treaty WHO chief says he has good relationship with Trump despite president’s comments MORE slammed the World Health Organization (WHO) on Tuesday night, saying the international body needs to “do its job” as President TrumpDonald John TrumpPompeo says WHO needs ‘to do its job’ as Trump moves to halt funding Trump campaign fundraising pitch seeks donations to ‘hold China accountable’ Schumer: Trump thinks coronavirus crisis ‘revolves around him’ MORE moves to halt U.S. funding to the group.

“[W]e need transparency, and we need the World Health Organization to do its job, to perform its primary function, which is to make sure that the world has accurate, timely, effective, real information about what’s going on in the global health space. And they didn’t get that done here,” Pompeo said on Fox News.

The remark came hours after Trump announced that he was halting funding to the WHO amid a review of the United Nations body over claims of mismanagement surrounding the coronavirus outbreak.

ADVERTISEMENT

“The reality is that the WHO failed to adequately obtain, vet and share information in a timely and transparent fashion,” Trump said at a press conference Tuesday. 

Trump first announced last week that he was mulling halting money to the group for miscalculating the seriousness of the pandemic in China, where the virus originated. 

“They missed the call. They could have called it months earlier. They would have known, and they should have known, and they probably did know,” Trump told reporters at a White House briefing. “It’s a great thing if it works, but when they call every shot wrong, that’s not good.”

The international health group has been buried under an avalanche of Republican criticism over alleged favoritism toward China, with many conservatives noting Director-General Tedros Adhanom Ghebreyesus’s praise of China’s handling of the virus despite widespread reports that Beijing sought to downplay the extent of its outbreak.

“The mission of the WHO is to get public health information to the world so every country can make the best decisions to keep their citizens safe,” Sen. Rick Scott (R-Fla.), who has called for a congressional probe into the WHO, said last month. “When it comes to Coronavirus, the WHO failed. They need to be held accountable for their role in promoting misinformation and helping Communist China cover up a global pandemic.”

Stranded Americans accuse airlines of price gouging

Americans stranded abroad are accusing airlines of overcharging on repatriation flights, as desperate citizens shell out thousands of dollars for a one-way ticket home.

The flight costs are adding financial stress to travelers who are already attempting to leave countries that have closed their borders and imposed strict lockdowns due to the coronavirus.

Citizens are asking the State Department to waive the airfares, but the agency is beginning to shift its strategy toward putting commercial airlines in charge of remaining repatriation efforts, providing little government oversight of the cost to consumers.

ADVERTISEMENT

Nonprofit groups working to help repatriate Americans say tickets are hundreds and in some cases thousands of dollars more expensive than early price quotes.

Deepti Singh Suri, a self-employed yoga teacher from the Chicago area, said she has signed a promissory note with the State Department to repay the U.S. government more than $1,900 for her repatriation flight back home from India. But she’s unsure if she’ll be reimbursed for the canceled roundtrip ticket she initially booked.

“I’m only one person — my total expenses are maybe around $3,000 — but there are other families who are four or five [people]. It’s going to take a big hit,” she said.

Click Here: cheap INTERNATIONAL jersey

Airlines say their tickets reflect the cost of operation, with high prices often stemming from the fact that at least one leg involves flying a plane with no passengers.

State Department-chartered repatriation flights — which typically operate as a response to natural disasters or military conflict – have guidelines to ensure airfares are consistent with the cost of a full-fare economy flight.

The State Department has largely taken responsibility for repatriating American travelers — more than 60,000 from more than 100 countries since Jan. 29 – who were stranded abroad amid short-notice border closures.

All travelers are required to sign a promissory note to repay the U.S. government. Some are told the cost upfront, while others are expecting a future invoice for an unspecified amount.

ADVERTISEMENT

More than 1,900 people have signed an online petition asking for the State Department to waive repatriation fees.

“It is expected that the repatriation cost could be upward of $2000 or more per person,” the petition description reads, adding that many citizens “can’t even afford to pay during this time of crisis and wonder how our government could even be asking so much money to cover the expenses.”

Stranded and repatriated travelers are hoping Congress will act quickly on a bipartisan bill introduced last month by Reps. Chris SmithChristopher (Chris) Henry SmithStranded Americans accuse airlines of price gouging Lawmakers propose waiving travel fees for coronavirus evacuations abroad Cheese, wine importers reeling from Trump trade fight MORE (R-N.J.) and Nydia Velázquez (D-N.Y.) that directs the State Department to cover the costs for repatriation flights.

But that’s unlikely as Congress postpones normal legislative sessions until next month at the earliest.

“It is my hope that this bill’s introduction moves the State Department to take steps on its own to remedy this problem,” Velázquez wrote in an email to The Hill.

The State Department is beginning to shift its operations toward having stranded Americans book flights directly with airline carriers for repatriation, putting the financial burden on the traveler upfront.

A State Department official told The Hill on Tuesday that the agency has found “commercial rescue, passenger-paid charter model” one of the most “essential” options in helping with repatriation efforts, but ticket pricing is at the discretion of the airline.

“While we remain in constant contact with our private sector partners, ultimately, private airlines set their own prices,” the person said. “The prices the carriers charge are commercial decisions that factor in the costs associated with operating non-standard flights as well as the risk each airline is assuming in arranging these flights. Travelers are free to decide themselves whether to purchase.”  

Charter flights for repatriation efforts can be a tricky calculation.

Short-haul flights from the Caribbean cost around $400 for citizens returning to the U.S., and long-haul flights from South America cost about $800.

Baseline expenses for charter flights include fuel, crew, maintenance and any taxes or fees charged by foreign governments and airport authorities. Each ticket price is then calculated by the sum total divided by the number of seats.

But airlines say those prices can increase based on third-party operators.

An official for LATAM, a Chilean-based airline, said while the company has worked with travel agencies to facilitate repatriation, it is “not responsible for the marketing, pricing or ticketing of said charter flights.”

American Airlines, which ran repatriation flights for the State Department, said it regularly capped ticket prices to keep the cost low for stranded travelers.

Valerie Edmondson Bolaños, who is founder of the nonprofit Warrior Angels Rescue and working to repatriate Americans in Peru, said she had received quotes from multiple airlines for a Lima to Miami flight with prices ranging from $590 to a little more than $700 per passenger.

In other instances, a $1,000 ticket could be halved if the return leg of the trip was filled with Peruvians flying from the U.S. to Peru.

Bolaños shared her itinerary with the State Department and offered to cover costs, but the agency went with alternative plans.

She is now working to gain permission from the Peruvian government to run repatriation flights for at least 356 people remaining in the country, especially for those who say they can’t afford a ticket.

While the State Department has helped repatriate more than 6,800 Americans from Peru, it has started directing any remaining U.S. citizens to book directly with Eastern Airlines, a small U.S.-based carrier.

The airline’s website shows a one-way ticket from Lima to Miami costing between $2,000 and $2,500.

“We recognize that the price of these flights is higher than the pre-COVID-19 market price,” the U.S. Embassy Peru wrote on its website Tuesday, and instructed travelers to apply for emergency repatriation loan assistance to help with costs. 

ADVERTISEMENT

An official for Eastern Airlines said the lowest base fare for the Lima flight departing on Tuesday is $1,697 plus taxes, which also reflects the plane flying empty from the U.S. to Peru.

“Eastern Airlines is proud to partner with the State Department and various Embassies in South and Central America to bring home as many Americans as possible and reunite them with their families,” the person wrote in an email to The Hill.

The official added that the airline is preparing to absorb the cost if all 240 seats are not filled.

The coronavirus pandemic has put airline travel in an unprecedented situation, with airlines struggling to stay afloat — receiving a $25 billion bailout from Congress — and passengers both domestically and internationally fighting to recoup lost travel expenses.

Democratic senators on March 31 urged the CEOs of 11 major U.S. airlines to issue cash refunds for travelers over canceled flights and provide an “affordable price” for repatriation flights.

The Department of Transportation has the power to investigate unfair or deceptive practices by airline carriers. A DOT official referred an inquiry by The Hill to the State Department.

But lawmakers say they are watching how airlines treat Americans during this crisis, and they’re urging carriers to work with the State Department.

The top lawmakers on the House Foreign Affairs Committee last week called on American, Delta and United Airlines to “participate to the fullest extent possible” with the State Department in ongoing repatriation efforts.

House prepares to vote on coronavirus aid package as soon as Wednesday

The House is preparing to vote as soon as Wednesday on a new coronavirus aid package as the White House and congressional negotiators near an agreement.

House Majority Leader Steny HoyerSteny Hamilton HoyerHouse prepares to vote on coronavirus aid package as soon as Wednesday Pelosi backs remote voting for House The Hill’s Coronavirus Report: Georges Benjamin says cutting WHO funds could be crime against humanity; COVID-19 cases surpass 2 million MORE (D-Md.) said in a notice to members on Sunday that, pending an agreement, “the House could meet as early as Wednesday, April 22, 2020 at 10:00 a.m. to consider that legislation.”

“Members are further advised that at this time, a recorded vote on the interim legislation is likely in the House this week. Members will be given sufficient notice about the exact timing of any votes and when they will need to return to Washington, DC,” Hoyer added in the notice to members.

ADVERTISEMENT

The scheduling update is the latest sign that leadership and the administration are near an agreement on the “interim” bill, with a deal expected to be announced as soon as Sunday.

“I think we’re very close to agreement,” House Speaker Nancy PelosiNancy PelosiHouse prepares to vote on coronavirus aid package as soon as Wednesday Trump says Fox, Chris Wallace ‘on a bad path’ after Pelosi appearance on network Sunday shows – Talk turns to reopening, protests MORE (D-Calif.) said during an interview on ABC’s “This Week” that aired Sunday.

A senior Democratic aide told The Hill that Pelosi briefed House Democratic committee chairmen on Sunday and that there were still four or five “outstanding issues.”

One Republican who was on a House GOP call on Sunday evening told The Hill they expect the total package to come between $400 billion and $500 billion, including $60billion for small banks, specifically above the $250 billion for a total of $310 billion for that in total, $25 billion for testing and “$60 billion for EIDL… hopefully,” but noted the deal has not been finalized and could still change.  

Treasury Secretary Steven MnuchinSteven Terner MnuchinMnuchin says it was his idea to put Trump’s name on stimulus checks House prepares to vote on coronavirus aid package as soon as Wednesday Sunday shows – Talk turns to reopening, protests MORE told CNN’s “State of the Union” that they were making “a lot of progress” toward a deal. President TrumpDonald John TrumpMnuchin says it was his idea to put Trump’s name on stimulus checks Trump says he will use Defense Production Act to increase swabs for testing Trump’s ex-deputy national security adviser denies being ‘Anonymous’ MORE said during a daily coronavirus task force press conference on Sunday that he had just spoken with Mnuchin and that “a lot of good negotiations” were happening.

“We’re getting close to a deal,” he told reporters. “I think you could have a nice answer tomorrow.”

ADVERTISEMENT

If negotiators are able to reach a deal by Monday morning, the Senate could try to pass it as soon as Monday at 2 p.m., when they will next be in session, but any one member could slow it down.

Congressional aides told The Hill late Sunday afternoon that negotiations were ongoing.

But the contours of the deal, according to Mnuchin, include $300 billion for the Small Business Administration’s Paycheck Protection Program, $50 billion for the Economic Injury Disaster Loan, $75 billion for hospitals and $25 billion for testing.

Mnuchin and Senate Majority Leader Mitch McConnellAddison (Mitch) Mitchell McConnellMitch McConnell should pull a John Roberts House prepares to vote on coronavirus aid package as soon as Wednesday Democrats gain new momentum in fight for Senate majority MORE (R-Ky.) provided an update on Sunday to the Senate GOP caucus.

McConnell and Mnuchin told Republicans additional state and local government funding and a boost in food assistance funding, two demands from Democrats, will not be in any agreement, according to a senior GOP leadership aide.

ADVERTISEMENT

Click Here: cheap INTERNATIONAL jersey

Mnuchin also told Republicans that testing remained an open area and that he was working with McConnell and Sens. Lamar AlexanderAndrew (Lamar) Lamar AlexanderHouse prepares to vote on coronavirus aid package as soon as Wednesday The Hill’s 12:30 Report: Trump turns to lawmakers to advise on reopening Trump taps members of Congress to advise on reopening MORE (R-Tenn.) and Roy BluntRoy Dean BluntHouse prepares to vote on coronavirus aid package as soon as Wednesday Top Republican voices skepticism of rule change to allow remote voting On The Money: Millions wait for virus relief checks in major test for IRS | Senate misses deadline to replenish small-business loan program | Fresh produce goes to waste as coronavirus snarls supply chains MORE (R-Mo.) to resolve those issues quickly so the package can pass the Senate as soon as possible, the aide added.

Hope for an agreement comes as congressional leaders have been stalemated over the scope of a deal.

McConnell tried to pass $250 billion for the Paycheck Protection Program, which provides loans and grants to businesses with fewer than 500 employees, but was blocked by Democrats. The GOP leader similarly blocked an attempt by Democrats to pass a larger bill that would have included an extra $100 billion for hospitals, $150 billion for state and local governments, and a boost in food assistance funding.

But there were signs of momentum late last week when Trump told Senate Republicans that he could support adding other items onto a bill providing for more small-business funds.

“I would hope, as he said on that call, that Democrats and Republicans can work together to find a solution here. And that may involve something in addition to just advancing the Paycheck Protection Plan, but that’s the plan that’s out of money,” Blunt, a member of GOP leadership, told reporters on Thursday.

Asked if Trump specifically said on the conference call that he was open to additional funds not related to the small business funding, Blunt said, “Yes.”

“Apparently the president is open to discussing another topic or two,” he added.

Juliegrace Brufke contributed.

Trump administration says recipients of VA benefits will automatically receive coronavirus checks

The Trump administration announced Friday that recipients of benefits from the Department of Veterans Affairs will automatically receive $1,200 coronavirus rebates without having to file tax returns.

The announcement applies to veterans and their beneficiaries who receive compensation and pension benefits from the VA and did not file a tax return in 2018 or 2019. The IRS said that the timing of the automatic payments has yet to be determined.

VA benefit recipients will automatically receive $1,200, the maximum amount per adult. Benefit recipients with children under 17 can use a tool on the IRS’s website labeled “Non-filers: Enter Payment Info Here” to provide the IRS with information so that they can also receive the $500 per child for which they are eligible.

ADVERTISEMENT

The Treasury Department and VA said that some benefit recipients have already started to use the IRS tool to input their information, and that there won’t be any interruption to payments being processed through this tool as a result of Friday’s announcement. The departments encourages veterans with internet access to continue to use the tool.

“Many have expressed concern that veterans and their beneficiaries would be overlooked during the distribution of Economic Impact Payments from the CARES Act simply because they don’t file an annual tax return,” VA Secretary Robert WilkieRobert Leon WilkieOvernight Defense: Army Corps turning DC convention center into hospital | Veterans will automatically get stimulus checks | Pompeo talks arms control with Russia Trump administration says recipients of VA benefits will automatically receive coronavirus checks Feds send ventilators to coronavirus hot spots around country MORE said in a news release. “This collaboration will ensure our veterans receive CARES Act payments without any additional action or paperwork required.”

IRS Commissioner Charles Rettig said in a separate news release that “additional programming work remains, but this step simplifies the process for VA recipients to quickly and easily receive these $1,200 payments automatically.”

The announcement comes as the IRS is working to get coronavirus rebates to as many people as possible who are eligible for them. A key challenge for the IRS is to ensure that payments get to people who are not typically required to file tax returns — a group that is typically low-income.

Click Here: camiseta rosario central

Earlier this week, the IRS announced that recipients of Supplemental Security Income will automatically receive their coronavirus rebates, and the agency had also previously announced that people who receive Social Security and railroad retirement benefits will also automatically get $1,200 payments.