Mélanie Laurent s’exporte dans Train de nuit pour Lisbonne

Mélanie Laurent, entre ses prestations de chanteuse et une première réalisation, a trouvé le temps de s’intégrer au casting international du film Train de nuit pour Lisbonne, avec Jeremy Irons.

L’enfant chérie du cinéma français a encore été débauchée dans un projet international. Après Inglorious Basterds de Quentin Tarantino et Now You see me de Louis Leterrier avec Jesse Eisenberg et Morgan Freeman, Mélanie Laurent sera à l’affiche d’un nouveau film au casting sans frontières.

Le drame européen Train de nuit pour Lisbonne, réalisé par Bille August, rassemble, outre la petite Française, l’Allemand Bruno Ganz, l’interprète d’Hitler dans La Chute, Vanessa Redgrave, Christopher Lee et Jeremy Irons. Adapté du roman éponyme, le film retrace le parcours d’un professeur de langues anciennes depuis la Suisse jusqu’au Portugal.

Mélanie Laurent ne souffle décidément jamais. Actrice, chanteuse et animatrice de l’édition 2011 du Festival de Cannes, on la retrouvera également derrière la caméra pour son premier long-métrage, Les Adoptés, qui sortira en salles le 23 novembre. Découverte dans le drame Je vais bien, ne t’en fais pas en 2006, qui lui a valu un César du meilleur espoir féminin, Mélanie Laurent n’a cessé depuis lors de multiplier les projets et les registres.

Elton John fête l’anniversaire de son mari

Star jusqu’au bout des lunettes, Elton John a célébré l’anniversaire de son mari David Furnish en grande pompe, mardi à New York.

Ce n’est pas un, ni deux, mais trois gâteaux que David Furnish a reçus pour ses 49 ans. Sur chacun d’eux, un mot, «happy», «birthday» et «David», raconte le New York Post. Elton John a amené son époux aux Four Seasons, célèbre restaurant new-yorkais, où quelque 60 amis du couple étaient présents. Parmi les guests, Barbara Walters, Tamara Mellon, Bruce Weber, Rufus Wainwright, Calvin Klein.

D’après une source, David, ravi de cette soirée, n’a pas cessé de parler de son fils Zachary. «Il était intarissable à propos de la naissance de Zachary!» Elton John et sa moitié ont en effet accueilli leur fils le 25 décembre 2010, né d’une mère porteuse. La fête organisé par le chanteur à la collection illimitée de lunettes a comblé de joie David Furnish, qui a même «demandé qu’on fasse porter une part de gâteau à leur chauffeur», rapporte le journal.

Une petite parenthèse festive bien méritée pour Sir Elton John, qui connaît actuellement des remous concernant son prochain concert en Malaisie. Un parti islamiste souhaite en effet faire annuler la venue du Britannique à cause de son homosexualité, que le groupe juge comme une invitation à l’ «hédonisme». On souhaite que le concert, prévu le 22 novembre prochain, se déroule sans encombre.

Andrea Bocelli sera bientôt papa

Pour la troisième fois, Andrea Bocelli va devenir père. Veronica Berti, sa compagne attend une petite fille.

L’amour est toujours le plus fort. Le handicap n’entravera en tout cas jamais le bonheur d’Andrea Bocelli. A 53 ans, le ténor italien va accueillir dans sa vie un troisième enfant. Sa conjointe, Veronica Berti est actuellement enceinte du premier bébé du couple. Déjà papa de deux garçons, fruit de son union avec Enrica Cenzatti, Andrea Bocelli va cette fois-ci devoir apprendre à élever une fille. L’interprète de Con te partiro l’a lui même annoncé publiquement à Los Angeles à l’occasion d’une grande cérémonie organisée pour sa fondation.

Chanteuse tout comme son compagnon, Veronica Berti a partagé plusieurs fois la scène avec le ténor italien. En duo, il ont notamment scellé leur amour en interprétant les Feuilles mortes de Jacques Prévert. Déjà marié une première fois, lors d’un grand mariage catholique, Andrea Bocelli ne peut plus désormais épouser sa nouvelle compagne comme il le souhaite, lors d’un mariage à l’église. Un petit nuage dans le ciel de cette idylle couronnée d’un bébé à venir.

En août dernier, c’est au mariage des autres que le ténor italien a donné de la voix. A l’occasion du mariage princier qui a uni Albert II de Monaco et la princesse Charlene, Andrea Bocelli a offert un somptueux Ave Maria au couple.

Devenu totalement aveugle à l’âge de douze ans, Andrea Bocelli n’a jamais fait de son handicap un frein à sa carrière. En France il s’est fait connaître en interprétant en duo avec Helene Segara la chanson Vivo per lei en 1995. Depuis, sa voix à traversé les continents, faisant de lui l’un des plus grands chanteurs italiens connus à travers le monde.

Natalie Portman soutient la PETA

Grand rassemblement de stars «veggie» pour soutenir la PETA. La bien connue association qui protège les droits des animaux s’est octroyée un casting de stars pour sa nouvelle campagne. Les vingt célébrités végétariennes les plus connues, à commencer par Natalie Portman, vont apparaître sur des timbres dont les bénéfices seront reversés à la PETA.

Vous-aussi, adhérez au club des non-mangeurs de viande! Natalie Portman, Paul McCartney, et Ellen DeGeneres pour ne citer qu’eux ont fait de leur nourriture végétarienne un véritable combat pour défendre et protéger les animaux. Pour affirmer leur soutien à la PETA, ils ont tous accepté de jouer le jeu en prêtant leur image sur des timbres très festifs: estampillés PETA, avec le mot Vegetarian bien lisible, ils accompagneront vos meilleurs vœux jusqu’à destination.

«Ces gens sont très influents, et tout le monde ne sait pas qu’ils sont végétariens», explique Lisa Lange, vice-présidente de l’association People for the Ethical Treatment of Animals, qui encourage les traitements éthiques sur les animaux. Le discours est donc sans appel: sensibiliser les gens à la cause animale par le biais de stars ultra-médiatisées. Natalie Portman, en chef de file du mouvement, s’est déjà exprimée à de nombreuses reprises sur son combat de végétalienne – non consommation de produits d’origine animale-, bien qu’elle ait dérogé à la règle en mangeant des œufs durant sa grossesse… «Manger pour moi est une façon d’affirmer ses croyances trois fois par jour», affirmait-elle alors.

Ces timbres sont une façon de mettre une nouvelle fois en lumière la cause de la PETA, soutenue par des porte-paroles de choc. Dès décembre prochain, vous pourrez acquérir sur le site de l’association les timbres à l’effigie de Morrissey, Joan Jett, Bryan Adams , Leona Lewis, Pamela Anderson, ou encore frappés de personnages historiques comme Gandhi et Léonard de Vinci.

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Katherine Heigl a la langue bien pendue

La plantureuse actrice abonnée aux comédies romantiques après son départ de Grey’s Anatomy explose de beauté dans l’édition de janvier du Elle américain. Au cœur d’une séance photo glamour, Katherine Heigl montre qu’elle a du caractère et surtout qu’elle n’a pas sa langue dans sa poche.

Ne vous fiez pas à son air angélique et à son sourire ingénu. Katherine Heigl, 33 ans, sait ce qu’elle fait mais pas forcément ce qu’elle dit. L’ex-bombe de Grey’s Anatomy -dont le personnage pétillant volait la vedette de l’actrice principale Ellen Pompeo- n’est pas du genre à tourner sept fois sa langue dans sa bouche avant de parler. L’actrice, qui pose en janvier en couverture du magazine Elle aux Etats-Unis, est tellement franche que cela s’est déjà retourné contre elle. Piquante, sarcastique, voire carrément provocatrice, elle n’est pas la petite chérie de l’Amérique. Trop subversive, trop rentre-dedans, pas assez réservée. Elle explique qu’elle aurait pu marcher sur les traces d’une Jennifer Aniston ou d’une Jennifer Garner, qui se sont fait un nom en passant pour des filles bien sous tous rapports.

«Je n’ai jamais été la petite fiancée de l’Amérique. Mais pendant une minute, je pense qu’ils voulaient que je le sois. Et je me suis mise moi aussi à penser que je pourrais l’être. Mais juste une seconde. Parce qu’après, j’ai ouvert la bouche, et il a été très clair que je ne l’étais pas». Celle qui jouait une timide extra-terrestre dans Roswell ne pouvait pas être plus différente dans la vraie vie. Et d’après elle, cette façon de jouer carte sur table et de toujours dire ce qu’elle pense vient directement de sa mère. «J’ai beaucoup pris de ma mère, ce côté mordant, sarcastique, irrévérencieux sur les choses. Parfois je réfléchis à ce que je viens de dire et je me dis: Oh mon dieu, mais moi aussi je me dirais de la fermer!». Une qualité à double tranchant qu’elle pourrait bien transmettre à sa petite Naleigh, sa fille adoptive, qu’elle a adoptée avec son mari, le rockeur Josh Kelley.

Katherine Heigl sera à l’affiche de Happy New Year, le 21 décembre prochain.

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Eva Mendes-Ryan Gosling: leur relation vouée à l’échec?

Ils jouent au chat et à la souris avec la presse people, mais Eva Mendes et Ryan Gosling ont de plus en plus de mal à cacher leur relation amoureuse. Mais si pour le moment ils n’ont pas officialisé quoi que ce soit, certains pensent que leur romance ne durera pas, en raison des nombreuses différences de caractère qui opposent la bomba cubana de son beau blond.

Ryan et Eva, ça nous faisait rêver. Lui, blond et blanc. Elle, brune et mate. Tous deux incroyablement sexy –même Bradley Cooper, élu star la plus sexy, est de cet avis– chouchoutés par Hollywood qui les engage à tour de bras, leur amour serait né sur le plateau du film The Place Beyond The Pines. Depuis la fin de l’été donc, Eva Mendes et Ryan Gosling –élu star la plus cool– s’aiment en secret, à l’abri des regards et des photographes –enfin ils essaient-, s’accompagnant mutuellement sur les tournages, comme à Paris. Mais déjà, des diseurs de bonne aventure prédisent la fin de la leur. Un proche de Ryan Gosling a ainsi confié au magazine Life & Style qu’il ne pensait pas que leur amour durerait. «Son truc à elle, c’est le glamour, la mode et la célébrité et Ryan n’est pas du tout comme ça», a déclaré cette source empêcheuse de s’aimer en rond.

Ryan Gosling, acteur simplement beau gosse dans Crazy Stupid Love, mais carrément bluffant dans Drive, serait ainsi bien éloigné des standards hollywoodiens, et n’apprécierait ni la célébrité et ses paparazzi, ni les paillettes des red carpet. «Il est tellement naturel et amical, a raconté son ami. Pas du tout le genre hollywoodien. Dans quelques mois, ces deux-là se demanderont « Mais qu’est-ce qu’on a en commun ? »». Pas très sympa, le copain! Mais alors que le blondinet est connu pour son envie de se poser et d’avoir des enfants, la belle Eva Mendes, elle, aurait d’autres idées en tête. Elle l’avait elle-même déclaré l’année dernière dans une interview: «Je n’ai jamais désiré d’enfant. Je sais exactement où je veux mener ma carrière». Et alors? Ryan et Eva, nous, on veut y croire!

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Adele à Karl Lagerfeld: « Mon poids n’a rien à voir avec ma carrière »!

La chanteuse Adele, dont l’album 21 n’en finit plus de cartonner, est en promotion permanente. Dans une récente interview, elle évoque ses problèmes de voix et en profite pour répondre à Karl Lagerfeld qui a dit qu’il la trouvait «trop grosse».

Karl Lagerfeld a ses têtes. Ou plutôt ses physiques. On sait qu’il a craqué pour l’étonnante Zahia, en revanche Adele est moins sa tasse de thé. Le styliste lui reconnaît «un beau visage et une voix divine», mais il la juge «un peu trop grosse». Ce qui ne l’empêche pas d’apprécier sa musique, préférant ainsi Adele et Florence Welch au phénomène Lana Del Rey.

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La chanteuse de Rolling in the deep n’a pas vraiment apprécié et profite d’une interview au magazine américain People pour répondre à Karl Lagerfeld. Elle explique: «Je n’ai jamais voulu ressembler aux mannequins en couverture des magazines. Je représente la majorité des femmes et j’en suis très fière».

Par ailleurs, de passage dans l’émission 60 minutes, diffusée sur CBS, Adele est revenue sur ses problèmes de voix et l’opération des cordes vocales qu’elle a subie. A propos de sa convalescence, où elle était tenue au silence absolu, Adele a expliqué: «C’était très difficile, j’aime parler». Puis, plus légère, la Britannique a raconté: «J’avais une application sur mon téléphone avec laquelle on tape un mot et ça les dit pour nous. Mais j’adore jurer. Avec la plupart des applications, c’est impossible de dire des jurons mais j’en ai trouvé une qui me le permettait. Donc je m’en sers encore!».

Puis plus sérieuse: «Je perdrais éventuellement du poids, si j’étais actrice, si j’avais un jour à jouer le rôle d’une femme qui fait 40 kg de moins, mais mon poids n’a rien à voir avec ma carrière». Adele:1-Karl:0. Il ne reste plus à Lagerfeld qu’à proposer à la chanteuse de défiler!

“Blade Runner” : l’édition Blu-ray du 30e anniversaire [MAJ]

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Chef-d’oeuvre absolu de la SF, “Blade Runner” n’en finit pas de nourrir l’imaginaire des cinéphiles et autres aspirants réalisateurs. En octobre prochain, le film de Ridley Scott célèbrera son 30e anniversaire. L’occasion de se pencher sur le contenu de la nouvelle édition Blu-Ray.

[MAJ] Contacté par Warner, l’éditeur nous confirme bien la sortie de ce coffret en France le 7 novembre prochain. Voici la liste de son contenu  :

 

Le Final Cut de 2007 en Blu-ray et en DVD

Un Blu-ray comprenant :
La version américaine de 1982
La version internationale de 1982
Le Director’s cut de 1992

Un Blu-ray de bonus  incluant :
Des temps difficiles : Le making-of de Blade Runner
Plus d’une douzaine de documentaires explorant les arcanes de la production du film.
Des reportages sur Syd Mead, Jordan Cronenweth et la restauration des DVD.
Des programmes promotionnels d’époque.
La Version de Travail accompagnée d’une bande-son et d’une voix-off alternative.

Une galerie de photos inédites.

Une réplique du Spinner.

 

Sans doute un des plus grands films de SF de l’histoire du cinéma, Blade Runner est un film qu’on ne présente plus. En octobre prochain, le chef-d’oeuvre de Ridley Scott fêtera son 30e anniversaire, avec à la clé une nouvelle édition Ad-Hoc en Blu-ray, qui diffère sensiblement de la précédente. Il y a déjà une formidable bande-annonce, qui montre -s’il en était encore besoin- que le film n’a absolument pas vieilli. 30 ans, et pas une ride.

Il faut savoir que nous autres, malheureux français, n’avions eu droit en 2007 qu’à la version Final Cut en Blu-ray, accompagnée du sensationnel Making-of Dangerous Days; les cinq versions du film ayant été réservées à un coffret DVD. On espère vraiment que Warner France va corriger le tir pour la prochaine édition.

 

En attendant, voici le contenu du coffret destiné au marché US :

 

Disc 1 : Blu-ray de la version “Final Cut

Disc 2 : Blu-ray des versions salles US, internationale et Director’s Cut. Le tout tenant grâce au procédé du “Seamless Branching”.

Disc 3 : Blu-ray de la rarissime version “Work in Progress”/ Dangerous Days, le Making of du film / Toutes les archives “Blade Runner” déjà présentes dans le disc 4 de l’ancien coffret. Nouveauté : une galerie de plus de 1000 (!) photos en HD, avec de très nombreuses inédites.

Disc 4 : DVD de la version “Final Cut”

Une copie Ultraviolet du film disponible en téléchargement.

Une nouvelle réplique du véhicule Spinner.

Un artbook de 72 pages : “l’art de Blade Runner”.

 

Les visuels du coffret et son contenu. La grande classe. Vous entendez ce bruit ??? C’est celui de vos pièces qui frétillent dans votre porte-monnaie…

 

OP

Dominique de Villepin: il faut mener sa vie « jusqu’à se brûler »

L’ex-Premier ministre, candidat à l’élection présidentielle, partage avec nous ses souvenirs d’enfance tendres et émouvants. Il revient sur son parcours, sa vie de famille et assume son goût pour l‘épique. Toujours.

Dominique de Villepin est multiple. Poète, capable de se laisser porter par le verbe, le voilà qui, potache, assis sur une chaise à l’envers rejoue la scène mythique de La grande vadrouille pour faire rire son fils, Arthur, qui l’accompagne. Il titille aussi le patron de la brasserie parisienne où il se pose, entre deux déplacements de campagne, pour Gala. Après avoir débattu sur la meilleure façon de servir tout une liste de plats consistants, que ne renierait pas son ex-mentor Jacques Chirac, il lâche dans un sourire : «J’aime me mettre à table.» Cela tombe bien, nous allions le cuisiner.

Gala : Quels souvenirs gardez-vous de votre enfance de fils d’expatriés?

Dominique de Villepin: Je suis né à Rabat. J’ai en tête la lumière extraordinaire du Maroc. Grandir à l’étranger permet de vivre davantage ensemble, de partager plus en famille. Nos journées étaient rythmées par la radio que nous captions en ondes courtes et qui nous donnait des nouvelles de France. Mon père, qui travaillait dans l’industrie, puis a été sénateur représentant des Français à l’étranger, se levait tôt et branchait le poste dès 6 heures du matin. A midi, il y avait la séance de lecture du courrier.

Gala: L’exil a donc forgé votre amour de la France.

D. de .V : Ma mère veillait, par nos lectures, à nous faire aimer la langue française. Mon père, formidable conteur, nous décrivait l’Histoire de France, comme une épopée. En fin d’année, à Caracas, on nous réunissait à l’école pour nous montrer des diapositives de tous les grands monuments français, on voyait alors les larmes des enfants couler. Les trois mois de grandes vacances étaient l’occasion pour nous de voir notre famille nombreuse, qui vivait dans la Nièvre, en Bretagne, en Bourgogne… et de découvrir l’Hexagone.

Gala : Avez-vous, comme nombre de candidats à l’élection présidentielle, voulu très jeune devenir chef de l’Etat?

D. de V. : J’ai eu très tôt la vocation. Etant issu d’une famille de militaires, je ne m’imaginais pas pouvoir faire un métier où l’on n’entre pas sous un porche où flotte un drapeau français!

Gala : Vous n’avez pourtant pas toujours été un élève modèle…

D. de V. : J’ai, en effet, connu la queue de classement. Enfant, je faisais beaucoup de sport : football, course à pied, natation, tennis. Je sais ce que c’est que d’être montré du doigt à cause de ses résultats scolaires, ou de se cacher derrière son cartable pour ne pas être interrogé. A quatorze ans, j’ai demandé à mes parents de m’inscrire en pension à Toulouse. J’ai alors obtenu des prix d’excellence, en ayant conscience que les premières places donnent plus de devoirs que de droits. Comme mes parents vivaient aux Etats-Unis, que j’étais fort en tête et que j’avais un style décontracté, mes camarades m’ont alors surnommé «l’Américain».

Gala : Vous avez grandi au côté d’un frère aîné, Eric, qui souffrait d’épilepsie. En quoi cette maladie vous a-t-elle façonné?

D. de V. : L’épreuve de la maladie d’un frère, c’est l’épreuve de la solitude. La maladie vous isole et crée l’incompréhension. Il faut apprendre à vivre en étant moqué, savoir ne pas avoir honte de ceux qu’on aime. C’est la première leçon que j’ai apprise à mes enfants.

Gala : Vous aviez dix-huit ans, lorsqu’à l’issue d’une sortie en mer avec votre frère, le cœur de ce dernier s’est arrêté alors qu’il prenait un bain chaud. Vous n’avez pas réussi à la réanimer. Comment avez-vous réussi à surmonter cette épreuve ?

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D. de V. : J’ai été avec lui jusqu’au bout. Je me souviens être rentré aux Etats-Unis pour l’aider à préparer son bac. Il m’a appris l’humilité et à ne pas avoir peur. J’ai vu ce que c’était que de se battre à armes inégales. Tout est plus simple après, car on rentre dans la vie dépouillé de beaucoup de choses inutiles. Il faut vivre intensément. Ça m’a rendu moins vulnérable aux attaques et a renforcé mon esprit d’indépendance.

Gala : A la sortie de l’ENA, vous avez choisi le Quai d’Orsay, cela vous a amené à quitter à nouveau la France pour vivre en Afrique, aux Etats-Unis ou en Inde. Des pays qui vous ont changé, dites-vous…

D. de V. : Partir est une chance supplémentaire d’aller chercher l’autre dans sa diversité, de repousser ses limites, de se nourrir de nouvelles questions. Les questions sont souvent plus importantes que les réponses, c’est pourquoi je ne fais pas partie des acides ou des satisfaits.

Gala : On vous décrit tantôt poète, tantôt chef d’escadron. Qui est le vrai Dominique de Villepin?

D. de V. : Les deux, bien sûr ! La poésie sert à réinventer le monde, à sublimer l’ordre des choses, mais, à la façon militaire, j’ai le goût des choses crues, je n’ai pas peur de me coltiner le réel. Comme Rimbaud, je pense que les mots doivent être en avant de l’action. Il est important de creuser d’abord le sillon des idées.

Gala : A l’UMP, personne ne croyait à votre candidature à la présidentielle. «Il est fou, mais pas à ce point», nous répétait-on. Ce qualificatif n’a toutefois pas l’air de vous déranger plus que cela.

D. de V. : Venant de ceux qui l’emploient, c’est un hommage ! La politique est trop souvent quelque chose de prévisible. Je pense que cela doit rester une prise de risque, quelque chose à inventer, même seul, même dans des circonstances difficiles, il faut écouter cette petite voix intérieure, bousculer l’ordre des choses.

Gala : On vous surnomme parfois «l’épique en chef», on a l’impression que le drame ne vous déplaît pas!

D. de V. : L’épique est dans nos vies en permanence ! Enfant, je me souviens du bouillonnement de la décolonisation auquel j’assistais depuis la terrasse de mes parents en voyant défiler les troupes marocaines. Puis un nouveau coup d’Etat a frappé le pays d’Amérique latine où nous vivions. Avec la crise économique, l’épique est là, à condition de pouvoir le voir. Nous vivons une époque extraordinaire et les hommes ne sont pas toujours à la hauteur des enjeux.

Gala : Croyez-vous à la métamorphose de Nicolas Sarkozy?

D. de V. : Cinq après être devenu Président, c’est un peu tard. Sa façon d’être ne le prédispose pas à cela!

Gala: Alain Juppé a reconnu ne plus être le même après son procès. Quelles traces a laissé chez vous l’affaire Clearstream?

D. de V. : J’ai toujours eu la conviction que la vérité l’emporterait. J’ai vécu cette épreuve comme un combat et je n’ai jamais baissé les bras L’affection des miens m’a guidé. Il faut être capable de se ressourcer dans ces moments-là. Mes compagnons d’infortune, Paul Celan, René Char, Arthur Rimbaud ne m’ont jamais quitté non plus. Ils étaient tous avec moi.

Gala : Vous avez fait des pompes durant l’une de vos auditions, vous vous êtes physiquement préparé à cette épreuve, pourquoi était-ce si important?

D. de V. : Je n’ai jamais autant couru que dans cette période-là ! Le sport, le défi individuel vous permettent de ne pas subir les choses, vous aident à faire face.

Gala : Vos enfants et votre épouse étaient à vos côtés le premier jour du procès, pour faire valoir leur statut de victimes collatérales…

D. de V. : J’étais contre, mais ils ont insisté, je ne me suis pas senti le droit de leur refuser cette présence.

Gala : Votre épouse a évoqué, il y a quelques mois dans Gala votre séparation, due, selon elle à la dureté de la vie politique. Est-il impossible d’échapper à cette violence?

D.de.V : La vie politique ne frappe heureusement pas tout le monde aussi sévèrement que nous l’avons été. Mais traverser ce genre d’épreuve est difficile, il faut savoir puiser au fond de soi pour résister. Et il n’y a pas chez l’entourage les raisons profondes qui, chez l’homme politique, l’ont conduit à l’engagement. Cela fait partie des douleurs de la vie. Il n’y a pas de protection possible.

Gala : Votre fille aînée, Marie, a pris un pseudonyme pour pouvoir mener plus sereinement sa carrière de mannequin et de comédienne, on croise parfois votre fils, Arthur, dans votre sillage. Sont-ils vaccinés contre la politique ?

D. de V. : Mon fils s’intéresse à la politique, mais il n’est là que ponctuellement car il vit en Chine. Ma fille aînée habite New York et ma plus jeune fille au Brésil. C’est la mondialisation ! Ils sont globalement plus attirés par l’art et la culture que par la politique.

Gala : Vous qui avez fait l’éloge des voleurs de feu, ne pensez-vous pas, comme Rimbaud, que la vraie vie est ailleurs?

D. de V. : Je pense qu’on a plusieurs vies. Il faut savoir mener chacune d’elles jusqu’à se brûler. L’existence n’est pas à mes yeux quelque chose d’écrit, de monolithique. L’engagement public peut prendre plusieurs formes, comme l’humanitaire à l’autre bout du monde. La lumière n’est pas ce qui m’attire ou me retient. J’aime le mystère et la solitude. L’ombre m’irait très bien. J’aime trop la vie.

Vidéo – Avengers: les super héros cassent la baraque

Avengers, l’un des blockbusters les plus attendus de ce printemps, avec le Promothéus de Ridley Scott fin mai, sort enfin sur nos écrans. Il réunit une belle brochette de super héros,
Iron Man, Thor, Captain America, Hulk, la Veuve Noire et Œil de Faucon, qui doivent apprendre à se battre ensemble pour sauver le monde. Un film spectaculaire et bourré d’action.

Les studios Marvel avaient préparé leur coup dès 2008 et la production du premier Iron Man, comme quoi parfois, à Hollywood, on ne réfléchit pas qu’à court terme. L’idée était de profiter de la sortie de chacun des films consacré à un super héros pour annoncer un futur projet qui les réunirait tous. Ainsi Iron Man 1 et 2, mais aussi Hulk, Captain America et Thor multipliaient les indices et se concluaient par un épilogue aussi mystérieux qu’excitant pour les fans. Le résultat est aujourd’hui sous nos yeux avec ce fameux Avengers.

Le film met donc en scène tous les super héros déjà annoncés, mais aussi la Veuve Noire (vue dans Iron Man 2), Œil de Faucon obligés d’unir leurs forces à la demande Nick Fury pour empêcher le terrible Loki, le frère de Thor, d’envahir la Terre. Une association qui ne coulera évidemment pas de source avec de tels egos et de tels héros aux super pouvoirs plus incroyables les uns que les autres.

Rempli de scènes d’action et de destructions en tout genre (il faudrait d’ailleurs compter le nombre de fois où la ville de New York est la cible d’attaques extraterrestres), Avengers souffre d’un petit problème de rythme dû au passage obligé de la prise de contact avec chacun des protagonistes puis, au milieu du film, de longues scènes explicatives. Mais le final est absolument renversant, multipliant les morceaux de bravoure et les scènes spectaculaires, bref remplissant parfaitement le cahier des charges d’un film de ce genre.

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Tout au long du film, le réalisateur Josh Wedon, plutôt habitué jusqu’ici aux épisodes de séries, sème de nombreux clins d’œil aux univers et aux histoires de ses personnages. L’humour n’est pas en reste notamment avec le personnage de Tony Stark/Iron Man une nouvelle fois interprété par un excellent Robert Downey Jr, toujours aussi à l’aise dans son costume en fer. Il domine légèrement un casting pourtant relevé et qui constitue la véritable force de Avengers. Scarlett Johansson en sexy Veuve Noire, la seule femme de cet univers exclusivement masculin, tient la dragée haute à Mark Ruffalo (qui reprend les habits déchirés de Hulk à la place d’Edward Norton), Chris Evans (héroïque Captain America), Chris Hemsworth (le ténébreux Thor), Jeremy Renner (troublant Œil de Faucon) ou encore le toujours parfait Samuel L.Jackson (l’énigmatique Nick Furry).

Même s’il manque ce petit plus qui aurait pu en faire un must du genre et si on aurait aimé davantage d’humour, Avengers réussit largement son pari et devrait même avoir une suite si le succès est au rendez-vous. Tant mieux, parce qu’on en reprendrait bien une deuxième fois.