'Feared' Ronaldo can continue playing until the age of 40 – Ferreira

The former Portugal right-back believes there is no reason why his supremely professional compatriot won’t still be active in five years’ time

Cristiano Ronaldo can continue playing until he is 40, according to his former Portugal team-mate Paulo Ferreira.

The Juventus striker is now 35 but remains one of the game’s most lethal finishers, as he underlined earlier this month by equalling the Serie A record for scoring in 11 consecutive appearances.

Ferreira, who played in four major international tournaments with Ronaldo between 2004 and 2010, is not in the least surprised that his compatriot is still going strong at an age when most other forwards have either retired or are considering hanging up their boots.

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“I’ve known Cristiano for a long time,” the former right-back told Goal at the London Football Awards. “His attitude, how professional he is, how hard he works – they are all outstanding.

“Until his body doesn’t allow him to play anymore, he will stay at this level. And I think he will last for four or five years more.

“He is still an important player who everyone respects. He is still feared because he can decide a game.

“I saw him develop of course. I played with and against him from the time he was 18 and he deserves to still be at this level for everything he has achieved and all the work he has put in.

“To still be playing at this level at 35, you have to look after yourself. You need to work hard, rest and eat properly.

“He does all that so when he says, he can go on until 40, I agree. Let’s see how his body handles it but if he doesn’t get injuries, then he can definitely do it.”

Ronaldo has 25 goals in all competitions this season, with his record-breaking run in Serie A helping put Juve back on top of the table before the season was interrupted by the outbreak of the coronavirus.

The contagion has resulted in Euro 2020 being postponed for a year, meaning the Portugal captain will be 36 by the time the tournament eventually gets under way.

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Ronaldo, though, has already stated that he hopes to continue playing international football until 2022, when he hopes to bring the curtain down on his illustrious Seleccao career by leading his country to World Cup glory in Qatar.

L’expédition “Planète Méditerranée” est de retour à l’air libre, après 28 jours par 120 m de fond

#AlertePollutionRivières ou sols contaminés, déchets industriels abandonnés… Vous vivez à proximité d’un site pollué ?
Cliquez ici pour nous alerter !Après 28 jours passés 120 m sous la surface de la Grande Bleue, Laurent Ballesta a retrouvé l’air libre, dimanche 28 juillet, à Marseille, en sortant du caisson pressurisé qui lui a permis d’ausculter cette Méditerranée “blessée mais qui regorge encore d’oasis secrètes”. L’expédition “Planète Méditerranée” était partie le 1er juillet de Marseille.

“La scène d’amour vache de deux murènes à La Ciotat, les cathédrales de roches de la falaise sous-marine du cap Taillat, au large de Cavalaire” : après un trek de quatre semaines dans les grands fonds, entre la cité phocéenne et Monaco, ce photographe sous-marin et biologiste revient avec des milliers d’images en tête.”Plus aucune limite de temps pour plonger”A ces profondeurs, l’homme est un intrus. La pression est 13 fois supérieure à celle de la surface terrestre. Pour une demi-heure de plongée dans cette zone crépusculaire où moins de 1% de lumière parvient à se frayer son chemin, il faut cinq heures de remontée jusqu’à la surface. “En séjournant en permanence dans un caisson qui reproduit l’atmosphère à 120 m, fini les interminables paliers de décompression. Nous n’avions plus aucune limite de temps pour plonger”, explique Laurent Ballesta.Quand il est entré dans ce caisson, installé sur une barge, ce Montpelliérain a quitté l’atmosphère terrestre pour quatre semaines avec ses trois comparses, Antonin Guilbert, Thibault Rauby et Yannick Gentil. Chaque jour, de ce minuscule espace de 10 m2 tracté par un remorqueur où ils ont cohabité un mois, les plongeurs sont descendus dans les entrailles de la Grande Bleue via la “tourelle”, une sorte d’ascenseur.Ca fait cinq millénaires qu’on l’observe, cette Méditerranée. Et pourtant elle garde ses secrets.Laurent Ballestaà l’AFPPour la première fois, il a pu photographier un barbier perroquet, poisson osseux des grandes profondeurs “jamais observé vivant dans son milieu”. Missionnés par divers chercheurs, laboratoires ou universités, les quatre hommes ont effectué des prélèvements d’ADN sur une dizaine d’espèces de poissons. “Grâce à des bouturages, nous avons aussi permis de faire avancer la connaissance sur la génétique des gorgones ou du corail noir“, expliquait Laurent Ballesta vendredi, joint au téléphone par l’AFP. “Scène de crime”De même, les quatre hommes ont longuement travaillé sur l’ADN environnemental, cette technique qui permet de connaître les espèces vivant à ces profondeurs en analysant l’eau dans laquelle ils évoluent. “Nous étions comme des experts sur une scène de crime”, sourit Laurent Ballesta.Analyses des récifs corraligènes, ces refuges pour la biodiversité des grandes profondeurs, afin de déterminer s’ils ne seraient pas des puits de carbone appréciables en ces temps de changement climatique. Inspection du tuyau de sortie des eaux usées de la métropole de Nice, avec prélèvements de sédiments pour évaluer l’impact des rejets humains. Des dizaines d’expériences ont été menées.Pour les aventuriers, l’ennemi permanent de cette expédition s’est révélée etre le froid. A ces profondeurs, l’eau est à 13 degrés. “Malgré les sous-vêtements polaires et les combinaisons étanches, on était très vite en souffrance dans les scaphandres. A ces pressions, la température ressentie est beaucoup plus basse. Finalement c’était plus dur que l’eau à 2 degrés que j’ai connue sous la banquise dans l’Antarctique.”Click Here: Fjallraven Kanken Art Spring Landscape Backpacks

Teodoro Obiang : quarante ans de règne sans partage sur la Guinée équatoriale

Arrivé au pouvoir par un coup d’Etat contre son oncle, qu’il fera fusiller deux mois plus tard, il est depuis réélu président avec des scores typiques des dictatures héréditaires. Ainsi en 2016, aux dernières élections, il obtient 90% des suffrages. Depuis quelques temps, il prépare l’arrivée de son fils à la tête de la Guinée équatoriale, Teodorin, 51 ans, l’actuel vice-président.Ce coup d’Etat du 3 août 1979, “coup d’Etat de la liberté” selon le pouvoir en place, sera célébré avec faste pour son quarantième anniversaire. La notion de coup d’Etat est d’ailleurs un leitmotiv pour Teodoro Obiang, il affirme en avoir déjoué une bonne dizaine depuis son arrivée au pouvoir.Le dernier en date, à Noël 2017, est un festival de confusion. Des hommes auraient tenté de s’en prendre à la personne du président, qui se trouvait dans son palais présidentiel. L’attaque aurait été orchestrée, selon Obiang, par des mercenaires, pour la plupart tchadiens.Si l’opposition guinéenne a fait part de ses doutes quant à l’existence même de cette attaque, tout cela a permis au pouvoir de réaliser une énième purge dont il a le secret. 130 personnes ont été condamnées à des peines de prison allant de 3 à 96 ans.Le goût pour l’argentAutre caractéristique de ce pouvoir, son goût immodéré pour les richesses. Teodorin Obiang Nguema, fils héritier, est sous le coup d’une condamnation de la justice française en 2017, dans une affaire de biens mal acquis. 150 millions d’euros blanchis entre 1997 et 2011 qui lui ont valu d’être condamné à trois ans de prison avec sursis, et la confiscation de son patrimoine en France estimé à plus de 150 millions d’euros. Domaine à Malibu en Californie, yacht à plus de 130 millions d’euros, puissantes voitures de luxe et un hôtel particulier de 4000 m² à Paris, rien n’est trop beau pour le vice-président.Grâce au pétroleAvant la découverte du pétrole, au début des années 1990, le pays comptait peu, voire était totalement ignoré du reste du monde. La Guinée équatoriale ce sont 1,2 million d’habitants qui vivent sur deux îles, Bioko et Annobon, et un grand territoire continental coincé entre le Cameroun et le Gabon.

Teodorin Obiang, fils du chef de l’Etat et également vice-président de la Guinée équatoriale, photographié en 2013. (JEROME LEROY / AFP)

Avec la manne pétrolière, tout change, désormais 350 000 barils sont produits chaque jour. L’argent coule à flot, mais ne profite guère au peuple ! Le PIB par habitant est pourtant, en théorie, l’un des plus hauts d’Afrique avec 21 517 dollars par tête, sauf que ces dollars vont surtout dans les poches du clan Obiang Nguema, trois habitants sur quatre se contentant d’un dollar par jour pour vivre.Ainsi, la Guinée équatoriale se place au 138e rang sur 188 pays pour l’indice de développement humain du Programme des Nations Unies pour le Développement (PNUD). Tandis que son président et sa famille profitent de la rente pétrolière du pays.

Réchauffement climatique : une “menace qui pèse gravement sur la sécurité alimentaire”, selon un rapporteur du Giec

#AlertePollutionRivières ou sols contaminés, déchets industriels abandonnés… Vous vivez à proximité d’un site pollué ?
Cliquez ici pour nous alerter !Le réchauffement climatique s’accélère et les activités humaines y participent grandement. Dans son nouveau rapport, publié jeudi 8 août et approuvé par 195 pays, le Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat (Giec) alerte sur les liens entre agriculture, déforestation et réchauffement climatique. Franceinfo a interrogé Jean-François Soussana, rapporteur du Giec et vice-président pour l’international de l’Institut national de la recherche agronomique (Inra), pour comprendre les enjeux soulevés par le document. Franceinfo : concrètement, qu’est-ce qui ressort du rapport ? Jean-François Soussana : Ce rapport étudie les interactions entre plusieurs grands défis environnementaux de notre époque : le changement climatique, le besoin de terres, leur exploitation et la sécurité alimentaire. Le constat qui est fait, c’est qu’aujourd’hui, le réchauffement à la surface des continents est deux fois plus rapide qu’avant. On a déjà dépassé la barre du 1,5 °C supplémentaire. Quelques chiffres permettent de se faire une idée du rapport : un quart des terres émergées sont dégradées par l’activité humaine, 500 millions de personnes sont exposées à la désertification, et 800 millions sont en sous-alimentation chronique.Jean-François Soussanaà franceinfoPour résumer, l’élevage, l’agriculture et la déforestation sont responsables de près d’un quart des émissions de gaz à effet de serre. Il y a donc des pressions importantes sur les secteurs qui en sont responsables. Mais une partie des solutions pour ralentir le réchauffement climatique s’appuie également sur ces secteurs : près de 30 % du CO2 émis par l’activité humaine peut être capté par la végétation. Est-il trop tard pour changer les choses ?Le constat est alarmant. Il réactualise à la hausse le niveau de réchauffement global et pointe la menace qui pèse gravement sur la sécurité alimentaire. En 2014, lors d’un précédent rapport du Giec, on estimait que la stabilité alimentaire était préservée jusqu’à +4 °C. Maintenant, on sait qu’elle est menacée dès 2 °C supplémentaires. Ce rapport est un message d’urgence. Mais le Giec analyse également les réponses qui pourraient être apportées à cette situation.Une quarantaine de solutions ont été identifiées, et elles se divisent en trois grandes catégories. D’abord, la gestion durable des terres, qui permettrait de reverdir les sols dégradés, de favoriser la régénération des forêts et de préserver les ressources en eau. Ensuite, une meilleure prise en charge de la demande alimentaire mondiale, pour réduire les pertes et le gaspillage alimentaire. Et finalement, l’anticipation des crises climatiques, par une meilleure surveillance et une meilleure prise en charge des incendies de forêt.Ce qui est frappant, c’est que différentes solutions existent, sans besoin de nouvelles technologies et avec un coût modéré. Il est essentiel que ces différentes mesures soient rapidement mises en place, d’autant plus que les coûts de l’inaction sont très importants : il peut y avoir un certain nombre d’irréversibilités dans la perte de sols et la destruction d’éco-systèmes.Quelles sont les recommandations en termes d’agriculture ? Il faut d’abord rappeler que le Giec ne fait pas de préconisations : nous analysons les données et les solutions, c’est ensuite aux gouvernements et autres acteurs de s’en emparer. Ce que l’on constate en revanche, c’est que pour protéger les sols, il faut mieux utiliser la biodiversité. Certaines légumineuses peuvent agir comme des engrais de synthèse sans polluer les terres. L’agroforesterie, c’est-à-dire l’introduction d’arbres à certains endroits stratégiques, est également une piste pour mieux gérer les paysages.Les bioénergies sont un secteur qui pose question : elles représentent un potentiel important pour la réduction du CO2, mais les cultures nécessaires peuvent entrer en concurrence avec la production alimentaire, déjà menacée par le réchauffement climatique. Jean-François Soussanaà franceinfoOn a beaucoup lu que le véganisme pourrait sauver la planète. Que pouvez-vous en dire à la lumière de ce rapport ? Le Giec n’incite pas au véganisme, mais à suivre les recommandations alimentaires de l’Organisation mondiale de la santé (OMS). Le régime vegan ne fait pas partie des solutions étudiées par le rapport, sachant qu’il y a de grandes disparités de consommation de protéines animales dans le monde. Il existe d’autres régimes sains et durables. En France, la tendance est à la baisse concernant la consommation de viande et c’est une bonne chose, puisque, comme tous les pays de l’OCDE, nous sommes bien au-dessus des recommandations. Une consommation accrue de fruits, légumes, noix et autres ressources végétales ouvrirait de nouvelles possibilités aux systèmes agricoles. Comment chacun, à son échelle, peut-il faire en sorte de limiter le changement climatique ? Les Etats doivent à tout prix renforcer leurs engagements pris avec l’Accord de Paris. Une grande partie de ces engagements concernent la protection des terres. On espère que ce rapport et le sommet sur le climat de New York, prévu en septembre, feront bouger les choses en ce sens. La coopération internationale est un point crucial pour que ces mesures soient efficaces. Les changements comportementaux passeront également par une meilleure compréhension de ces enjeux. Il faut former et accompagner les citoyens sur ces questions, d’autant plus que l’on sait que la jeunesse est très demandeuse à ce niveau. Les campagnes “manger, bouger” se sont révélées très efficaces par rapport au coût qu’elles ont engendré. On peut imaginer quelque chose de similaire sur le climat. Ensuite, c’est à chacun de trouver l’approche qu’il souhaite développer. Il y a évidemment de grandes différences entre la ville et la campagne, mais tout le monde peut veiller à avoir une consommation responsable. Eviter au maximum les gaspillages, énergétiques et alimentaires, est un geste accessible à tous. 

David Hasselhoff se sent l’âme d’Amy Winehouse

Une fois de plus, vient d’être hospitalisé au Cedars-Sinai Medical Center suite à ses problèmes d’alcool. C’est la quatrième fois depuis le début de l’année que l’ancien garde-côte californien fréquente la clinique du gratin. Son problème? Le «même qu’Amy»…

Ça se biture, ça bastonne et ça trinque. David Hasselhoff a été admis en cure de désintox, début octobre, après avoir accidentellement frappé un médecin lors d’un de ses nombreux excès éthylés. Peu de temps avant, sa fille Hayley, 17 ans avait alerté les secours après avoir découvert son père ivre mort à son domicile de L.A…
Le quinqua imbibé est tout à fait conscient de sa triste dépendance. Une souffrance qu’il déclare partager avec la chanteuse britannique,

. Le playboy de Baltimore (Maryland) souligne «Les difficultés que je rencontre dans ma propre vie, et les choses que j’ai lues sur Amy, c’est un problème universel. C’est une maladie. Vous ne vous levez pas le matin en décidant du jour au lendemain d’avoir cette conduite!».

A 57 ans, Hoff, comme le surnomme les médias anglo-saxons, est repenti mais pas guéri. Portrait au tafia.

Du stéthoscope de Snapper Foster (des Feux de l’Amour) au maillot rouge de Mitch Buchannon, en passant par brushing de Michael Knight l’acteur a traversé sans encombre le cap des années 80. S’il a réussi sur le plan professionnel, sa vie privée est un désastre. Divorcé de Pamela (Bach) depuis 2006, l’athlète grisé au regard bleu azur se bat pour la garde de ses filles, mais prend surtout des coups dans le nez!

Les exploits d’un chevalier solitaire dans un monde dangereux. Un héros des temps modernes, dernier recours des innocents, des sans espoir, victimes d’un monde cruel et impitoyable… À la fin de K2000, KITT part à la casse. David Hasselhoff tombe le blouson de cuir pour dévoiler au monde son torse musclé et velu sur les plages d’Alerte à Malibu… C’est l’émeute. ?En slip de bain carmin, l’apollon acquiert le statut d’homme le plus vu au monde selon le Guinness Book. En 1996, il a même droit à son étoile sur le Walk of Fame !

Depuis c’est le creux de la vague. L’ex-sex symbol joue son propre rôle dans Bob l’éponge et boit la tasse! ?Disparu le teint hâlé et l’excellente condition physique. Noyé dans la gnole, le grand séducteur devient comédien allumé et affirme qu’il est en partie responsable de la réunification de l’Allemagne… Ses déclarations incongrues et ses performances piteuses (comme celle d’avaler salement un hamburger à même la moquette) alimentent des vidéos largement diffusées sur Internet. Sa déchéance fait le tour du monde.

Ainsi, les aventures sordides de David Hasselhoff se racontent-elles dans les soirées jet-set comme on commente un spectacle raté ou un navet au cinéma: avec écœurement et sourire en coin. Un exemple ? Evacué du stade de Wimbledon après une bagarre avec des agents de sécurité, le sportif déchu arrive fin saoul à l’aéroport d’Heathrow. Poursuivant au rythme d’un verre à la minute son enivrement dans le lounge première classe qui l’accueille, l’artiste refoulé annonce à la cantonade que sa vie est une calamité. Spectateur impuissant de cette déconfiture, le personnel de l’aéroport décide qu’il n’est pas apte à embarquer dans cet état. Autorisé à prendre le vol suivant, le chevalier minable et sans monture est emmené à bord de l’appareil dans une voiturette habituellement réservée au transport des personnes âgées…

Mais encore? Passager du vol Londres-Los Angeles, le héros en état d’ébriété avancé raconte aux passagers horrifiés sa déchirante rupture après seize années de mariage. Une séparation chaotique, une ex-femme qui l’accuse de violences conjugales et le prive de ses rejetonnes, Taylor-Ann et Hayley Amber…?

Aujourd’hui, alors qu’il vient de retrouver, outre-Manche, les clés d’un talk-show (dans lequel le père d’Amy Winehouse joue son propre rôle de chauffeur de taxi), personne ne parle de son come-back. Seul son naufrage permet à David Hasselhoff de faire la une des médias. Triste gloire.

Justine Boivin

Lundi 2 novembre 2009

Hong Kong : “Les manifestants savent qu’ils ont une carte à jouer par l’internationalisation et la médiatisation de leur action”

“On peut voir là un point de non-retour”, estime Philippe Le Corre, chercheur spécialiste de la Chine et de Hong Kong mardi 13 août sur franceinfo, alors que la cheffe de l’exécutif hongkongais Carrie Lam a déclaré que la violence poussera la ville vers “un chemin sans retour”. “Les manifestants savent qu’ils ont une carte à jouer, par l’internationalisation, la médiatisation de leur action”. “On ne peut pas dire que la communauté internationale soit prête à affronter la Chine sur ce sujet”, a ajouté Philippe Le Corre.franceinfo : Que faut-il comprendre dans ce message de la cheffe de l’exécutif hongkongais ?Philippe Le Corre : Je pense qu’on peut voir là un point de non-retour, dans la mesure où des troupes de la police militaire chinoise sont en train de se regrouper de l’autre côté de la frontière avec Hong Kong. Cela ne veut pas dire qu’elles vont intervenir, mais en tout cas, politiquement, vous avez eu plusieurs messages de la part des autorités chinoises, vous en avez un maintenant de la cheffe de l’exécutif. Disons que l’ordre doit être rétabli.L’aéroport a été fermé hier, donc la place financière d’Hong Kong est touchée par ce qu’il se passe. En même temps, les manifestants savent qu’ils ont une carte à jouer, par l’internationalisation, la médiatisation de leur action. Mais les manifestants jouent leur va-tout, dans une situation où ils ont peu de chances d’être gagnants face à l’armée chinoise, qui est de plus en plus infiltrée à l’intérieur de Hong Kong, y compris parmi les manifestants. C’est une situation qui est un peu explosive.Que pense l’opinion chinoise de ce mouvement, au sein de ce territoire rétrocédé à la Chine en 1997 ?La population chinoise est très discrète dans son soutien à ce mouvement de Hong Kong. On sent une sorte d’ambivalence, pour ne pas dire de mépris vis-à-vis des jeunes Hongkongais. Finalement, Hong Kong est une ville qui a profité de son statut autonome de colonie britannique, puis de région administrative spéciale pendant longtemps. Il faut dire que la propagande chinoise n’aide pas beaucoup à la compréhension de ce qu’il se passe dans ce territoire du sud de la Chine. La population chinoise ne soutient pas le mouvement dans sa majorité, même si l’information commence à circuler sous le manteau, malgré des médias chinois qui font une propagande ininterrompue, accusant des forces extérieures de manipuler le mouvement.La communauté internationale va-t-elle intervenir ?Le problème est que Donald Trump a dit que c’était une affaire intérieure à la Chine. Cela ne facilite pas l’action américaine. Ironiquement, la Chine accuse les États-Unis d’être derrière ces forces maléfiques. Les Britanniques subissent des problèmes de politique intérieure, donc Boris Johnson n’est pas vraiment en position de prendre parti. Bien sûr, il y a eu des actions, le Parlement européen a fait un communiqué, mais on ne peut pas dire que la communauté internationale soit prête à affronter la Chine sur ce sujet. La Chine vit un moment important de son histoire, un moment clé de sa relation avec l’extérieur.

Claude Berri: hommage à un incompris

L’immense homme de cinéma, dont le film posthume, Trésor, est en salles, avait fait de l’art contemporain « son refuge, le compagnon de sa solitude », comme le souligne avec émotion le marchand et collectionneur Frédéric Larroque, qui le rencontra souvent. Et dont il trace , ici, un portrait intime et sensible.

Devenir leader, prendre le pouvoir, décider, distribuer les rôles furent les vieux fantômes comme les moteurs de la vie du dernier nabab du cinéma français. Il rêvait d’être acteur, il est devenu metteur en scène pour pourvoir «faire l’acteur». Et ne trouvant pas de financement pour ses films, il n’a pas eu d’autre choix que de devenir producteur. Tout au long de sa vie, il n’a cessé d’être incompris. Même le cinéma français ne lui a décerné que quelques honneurs, après de longues années de carrière, pour Tchao Pantin.

Souvenons-nous aussi du « cinéma de papa » décrié par la critique, conspué par le public en son temps, et qui fait aujourd’hui figure de film mythique. Ne pas avoir tout à fait convaincu le cinéma français à ses débuts, ne recevant que les honneurs du public durant sa carrière, le plus grand producteur français a fait de l’incompréhension plus qu’un état de fait: l’histoire de sa vie.

Souvent décrit comme un être «ronchon», «un ours caractériel», ma première rencontre avec Claude (ci-dessous avec sa femme et son fils) aurait pu me conforter dans ce jugement. Mais trop tard pour les jugements hâtifs, j’étais tombé sur l’interview réalisée par

du célèbre marchand new-yorkais Leo Castelli, le pape du pop art qui découvrit Robert Rauschenberg, Jasper Johns, Roy Lichtenstein ou encore Andy Warhol.

Visionnant en boucle cette vidéo avec mon ami

, l’idée de faire un film sur Claude Berri, collectionneur s’est imposée comme une évidence. Dés lors nous l’avons rencontré toutes les semaines. Nous avons découvert un être exceptionnel, spontané sans retenue ni pudeur.

Tantôt brutal, sauvage et tendre. Claude Berri (ci-dessous au Festival de Cannes avec l’équipe d’Astérix) voyait, pensait et agissait en même temps. Il n avait pas de filtre. Il était animé par une passion sans limite pour l’art dépassant son engagement pour le cinéma. Las d’être incompris, l’art était devenu son refuge, le compagnon de sa solitude.

Mais rapidement, l’art moderne, puis contemporain, fut son nouveau terrain de jeu pour donner à nouveau les cartes, prouver la qualité de son œil et de son instinct. Dès qu’il fut certain que nous partagions cette passion pour l’art, le Claude bourru se transforma en un être généreux, nous confiant ses débuts, ses échecs, ses erreurs, ses secrets et sa ligne directrice de collectionneur. Il nous montra avec fierté cet ensemble hors du commun qu’il s’était constitué – citons seulement ses sept chefs-d’œuvres de Robert Ryman. Claude est parti trop vite.

Claude Berri et l’exceptionnelle collection qu’il laisse derrière lui sont désormais reconnus et respectés par le monde de l’art qui, lui, n’osa jamais contester son œil. Bien joué !

Frédéric Larroque

Gala, novembre 2009

Le vaisseau russe Soyouz échoue à s’arrimer à la Station spatiale internationale

C’est un échec pour le programme spatial russe. Le vaisseau Soyouz n’a pas réussi à s’arrimer à la Station spatiale internationale (ISS), samedi 24 août.Le Soyouz “n’a pas pu entrer dans le module d’arrimage Poïsk” de l’ISS, a déclaré la Nasa dans un communiqué. Les cosmonautes russes ont fini par ordonner d’abandonner l’arrimage. Le vaisseau Soyouz s’est éloigné à une “distance de sécurité” de la station, en attente de nouvelles directives.“La prochaine tentative d’arrimage pourrait avoir lieu au plus tôt lundi matin, selon les contrôleurs russes”, a affirmé l’Agence spatiale américaine.Le responsable de la partie russe de la station a affirmé à l’agence officielle russe TASS que “des défaillances de l’équipement radio” de l’ISS étaient à l’origine de cet échec, et qu’il était “possible de corriger” le problème.Déjà un incident avec le Soyouz en octobreA bord du Soyouz se trouve le robot humanoïde Fedor, le premier à être envoyé par la Russie dans l’espace. Il est conçu pour imiter les mouvements humains, et travailler dans les conditions les plus difficiles, qui seraient dangereuses pour l’homme. Fedor devait rester dix jours dans l’ISS pour tester ses capacités dans des conditions de gravité très faible. Les autorités russes ont dit vouloir utiliser ce robot à l’avenir pour la conquête de l’espace lointain.La Russie reste le seul pays en mesure de transporter des humains vers l’ISS. Mais le secteur spatial russe enchaîne les déconvenues ces dernières années. En octobre, un accident survenu sur un Soyouz, quelques minutes après son décollage, avait obligé les deux cosmonautes à bord à un atterrissage d’urgence.

Crowds banned at pope's Easter events

Crowds reportedly have been banned from Pope FrancisPope FrancisThe Hill’s Morning Report – Biden commits to female VP; CDC says no events of 50+ people for 8 weeks Crowds banned at pope’s Easter events Catholic churches ordered closed across Rome MORE‘s Easter events in April because of the coronavirus.

The pope’s Holy Week and Easter events, which are typically attended by tens of thousands of people, will not be open to the public, which is thought to be unprecedented in modern times, Reuters reported.

The Vatican department that organizes the events said on its website that the pope’s general audiences and Sunday blessings would be online and on television until Easter Sunday, according to the news service. Previously, it had announced the pope’s remote messages would continue until March 18.

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Sources told Reuters that officials were considering holding the papal events indoors with a small group of representatives. 

Typically, St. Peter’s Square is covered with olive trees on Palm Sunday as people hold palm branches. On Good Friday, the church holds the Way of the Cross procession at the colosseum. Pope Francis then traditionally provides his twice-yearly “Urbi et Orbi” blessing and message from the central balcony on Easter. 

The Netherlands, which usually sends tens of thousands of flowers for the altar for Easter, announced it would not be sending any this year. 

Italy has been hit hard with the coronavirus, with more than 1,400 deaths and more than 21,000 cases in the country, and has been locked down for a week.

Other Catholic bishops around the world have considered mass cancelations and told their congregations that people are not required to go to services and can participate through television and the internet.

Don’t forget to count the trees

Don’t forget to count the trees

Power plants burning harvested wood can pack a massive carbon footprint.

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If a tree falls in the forest, do carbon regulators hear it fall and adjust their accounts? The sad answer is that current carbon-accounting rules around the world – including those meant to govern biomass energy – basically ignore trees. Their demise is glossed over as carbon-neutral.

This can lead to absurdity. If carbon-neutrality is presumed, it makes no difference to a carbon footprint if a forest is standing or if it has been chopped down for fuel. Moreover, the carbon-neutral assumption clearly contravenes reporting rules laid out under the Kyoto protocol. Scientists, including myself, have been pointing out this contradiction for years. My colleague Gregg Marland, among whose many distinctions is membership of the Inter-governmental Panel on Climate Change, first published on this back in 1992.

Yet the ‘carbon-neutral’ emperor rides placidly onward without clothes. Even the latest guidance on carbon footprinting – a standard known as PAS 2050 (revised this year) and another called the GHG Protocol (extended in November) – has failed to address the nub of the issue: harvesting forests for biofuel incurs an opportunity cost.

Put it this way. “It is widely assumed that biomass combustion would be inherently ‘carbon-neutral’, because it only releases carbon taken from the atmosphere during plant growth. However, this assumption…ignores the fact that using land to produce plants for energy typically means that this land is not producing plants for other purposes, including carbon otherwise sequestered. If bio-energy production replaces forests, reduces forest stocks or reduces forest growth, which would otherwise sequester more carbon, it can increase the atmospheric carbon concentration.”

So opined the scientific committee of the European Environmental Agency (EEA), an EU body, in a mid-September statement. Very similar language was used by the scientific advisory board of the United States’ Environmental Protection Agency, in a report issued almost simultaneously.

To measure the significance of opportunity cost, a company I am a director of, Atlantic Consulting, recently carried out a peer-reviewed analysis of the carbon footprint of wood-fired power. Such plants are a great hope of member states, and are expected to contribute significantly to meeting the EU’s goal of generating 20% of electricity from renewable sources and reducing carbon emissions by 20% by 2020. According to projections from the EU wood project, which is sponsored by the European Commission’s mobility and transport department, they are likely to burn at least 60% stemwood – tree trunks harvested with the express intent of using them as boiler fuel. Stemwood is neither residue nor waste; left unharvested, it would stay alive and grow.

Electricity fired by 60% stemwood and 40% residue and waste, if opportunity cost is counted, generates a carbon footprint of about 690 grams per kilogram of carbon dioxide equivalent. This towers above both the EU average and that of a gas-fired combined-cycle plant (both around 400g). It also far exceeds the eligibility hurdle for the UK’s renewable obligation credits for 2013 (285g).

Meanwhile, governments around the EU and the world are exploring the technology of carbon capture and storage (CCS), which uses expensive, sophisticated technology to scrub carbon dioxide from exhaust gases and inject it underground. If this kind of CCS is worth pursuing, surely so is the inexpensive, unsophisticated technology of storing carbon in trees – by not cutting them down, if possible.

So, to paraphrase the first question, if an EEA scientific opinion falls amidst Commission and member-state policymakers, do they hear it? For now, the silence is deafening.

Eric Johnson is managing director of Atlantic Consulting, editor-in-chief of Environmental Impact Assessment Review, a director of the non-governmental organisation Green Cross, and a technical adviser to the Blacksmith Institute.

Authors:
Eric Johnson 

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