Pour la première fois, les dessins érotiques du cinéaste italien vont être exposés à Paris. L’occasion pour l’auteure et réalisatrice d’interpréter son univers onirique.

J’ignorais totalement avant qu’on ne me demande d’écrire à ce sujet que Federico Fellini avait pris soin de noter chacun de ses rêves et de les illustrer pendant vingt deux ans. Cela m’a tout de suite évoqué ce film de Wim Wenders «les ailes du désir» dans lequel existe une machine à enregistrer les rêves, et qui commence par un poème qui parle du rêve d’un enfant qui ignore qu’il est un enfant. La pureté de la pensée… Y avait-il plus enfantin ou adolescent que Fellini? A quoi peuvent ressembler ses cahiers diurnes ? Dès qu’on m’en a parlé, je les ai attendus comme le graal… Pourquoi avoir patienté si longtemps avant de pouvoir les découvrir? Ce trésor était caché dans un coffre. Il a fallu obtenir l’autorisation de ses héritiers pour faire le jour sur les nuits du cinéaste. Donner un prix à ce qui n’en n’a pas. Trouver des gens prêts à nous offrir l’intimité du génie Italien.Cela est enfin fait dans un recueil intitulé «le livre de mes rêves», l’écrit et les illustrations sont intimement mêlés.

Pour la fille de psychiatre que je suis, quel cadeau! C’est une sorte de jeu de piste que Fellini fait d’ailleurs, entre retranscription et analyse. Quand j’étais enfant je racontais mes rêves à mon père afin qu’il les analyse puis, après en avoir démonté les mécanismes de base, j’ai fait basculer la machine dans l’autre sens, j’ai inventé des prétendus rêves pour exprimer ce que je ne savais pas dire avec des mots simples…

Ce n’est rien d’autre que le début du métier d’écrivain, encore plus celui de cinéaste puisque nous rêvons en image, en sensations. Les songes de Fellini sont traversés par trois thématiques claires : la mort, le sexe et le cinéma. La femme prend une place folle dans ses rêves. On y retrouve ce qui a donné naissance à l’adjectif «fellinien» : la femme débordante de sensualité, de chair, de désir. Il n’y a que sa femme et sa muse Giulietta Masina qui apparaît comme une tentative de comprendre la femme au-delà du désir qu’elle inspire. Le reste, dessins et textes, bascule entre la pornographie douce et l’érotisme débordant. Nous pourrions aisément faire le lien entre ses excitations nocturnes et les actrices qui ont traversé ses chefs d’œuvres, de Sophia Loren à Anita Ekberg.

Simples fantasmes? Maîtresses avérées? Peu importe. La force de ce livre des rêves est que nous découvrons d’une part l’inconscient du maître, pierre angulaire de sa création mais aussi son talent de dessinateur. Le trait est sûr, moderne, les couleurs vives, les proportions n’appartiennent qu’à lui.

Un artiste c’est celui qui impose ses rêves aux autres avant d’être celui qui fait rêver. Avec la part d’obscurité et d’impudeur qu’il ne comprend pas lui même et qui le différencie du reste de l’humanité. Les cuisses felliniennes écartées comme autant de femmes prêtes à recevoir un homme ou à donner naissance, c’est le symbole de la vie qui l’emporte. Des films qui surgissent de l’esprit du créateur contre la mort qui rôde, contre les tourments. Cet exercice de l’artiste : retranscrire les traces de son inconscient avec impudeur, a dû lui permettre de rester libre et jeune jusqu’au bout. Voici exposées les chutes de ses films. Toutes les pellicules imprimées par ses nuits, toutes les esquisses, tous les rushs. Voici le bonus dvd de l’inconscient fellinien. Freud se serait régalé.

J’ai lu il y a quelques années la correspondance trop peu connue que Fellini échangeait avec Simenon. Les deux artistes avaient la même passion pour Carl-Gustav Jung, et ne pouvaient détacher la création du subconscient. “Tous les deux, écrivait Simenon, nous sommes restés et j’espère que nous resterons jusqu’au bout de grands enfants obéissant à des impulsions intérieures et souvent inexplicables, plutôt qu’à des règles qui n’ont pas plus de signification pour moi que pour vous». Leurs œuvres sont aussi dissemblables que peuvent l’être deux hommes mais ils répondent à la même règle, celle de la liberté et de l’acceptation du mystère qu’ils renferment, mystère qu’ils sont pour eux-mêmes également. Est-ce la création qui influence les rêves ou l’inverse? Ce qui est certain c’est qu’avec cet ouvrage rare, impudique et précieux, Fellini confirme qu’il est l’un des artistes majeurs de la fin du XXeme siècle. Il disait qu’à un moment de sa vie, il en a eu assez de vieillir et il a rajeuni… Il ne cesse de le prouver. Il faut aller voir ces dessins, avec vos enfants, ils y verront la tendresse maternelle. Avec votre amoureux, il y verra le désir sexuel. Avec une amie, elle arrêtera son régime et vous irez vous faire un bon restau… Italien… après!

Grazie Fellini.

Amanda Sthers

Fellini, La Grande Parade, au Jeu de Paume à Paris, du 20 octobre au 17 janvier 2010, rens.: 01 47 03 12 50. Tutto Fellini, à la cinémathèque française: 01 71 19 33 33. A lire: Le livre de mes rêves

Gala, octobre 2009

Click Here: cheap nsw blues jersey

Le ministre des Affaires étrangères français Jean-Yves Le Drian débute, samedi 27 juillet, une visite au Brésil, où il est reçu par le président Jair Bolsonaro. “La diplomatie française a toujours été très pragmatique face aux régimes autoritaires”, explique sur franceinfo Olivier Compagnon, directeur de l’Institut des hautes études de l’Amérique latine (IHEAL), et professeur d’histoire à l’université Paris III – Sorbonne Nouvelle.Les enjeux sont considérables.Olivier Compagnon, directeur de l’Institut des hautes études de l’Amérique latineà franceinfo“On l’avait vu dans l’Amérique latine des années 1970, explique Olivier Compagnon. La France était déjà très bien implantée, et malgré l’arrivée au pouvoir de régimes violents, répressifs, comme le Chili de Pinochet, la France de Pompidou avait continué ses relations économiques, tout en protestant régulièrement contre les violations des droits de l’Homme.”Trouver un accord en matière de climatAu niveau économique, la relation entre la France et le Brésil est “une relation déséquilibrée, très largement à l’avantage de la France”, estime Olivier Compagnon. “Il convient donc de la préserver plus que tout”, notamment dans le domaine des énergies renouvelables et de la lutte contre le changement climatique, “très porteur pour les entreprises françaises au Brésil”, précise le directeur de l’IHEAL.Jair Bolsonaro avait annoncé durant sa campagne sa volonté de se retirer de l’accord de Paris. “Je pense qu’il y a une volonté de trouver un point d’accord, pas forcément pour convaincre le président brésilien de revenir en arrière sur ses positions ‘trumpiennes’ en matière de climat, mais au moins pour préserver les intérêts français dans ce domaine“, conclut Olivier Compagnon.Click Here: West Coast Eagles Guernsey

Son nouveau spectacle, Happy Birthday Marie-, au Palais des Congrès, une grande tournée, son autobiographie en librairie… La muse des enfants fait un retour en fanfare.

«Mais quel âge elle a, Marie-Rose?», se demandent les fans qui la suivent depuis trois générations. N’en déplaise aux esprits chagrins qui lui avaient prédit le chômage après un certain «Jeu de la vérité» très cruel, où elle avait perdu la face en direct à la télévision, en 1985, Marie-Rose est sans âge, et Bécassine est toujours sa cousine!

Et c’est entourée de ses personnages fétiches que

fêtera ses trente ans de scène au Palais des Congrès, les 14 et 15 novembre, avec son nouveau spectacle. Toujours écrit, bien sûr, par celui qu’elle appelle son «inséparable fiancé», son mari,

. Presque un demi-siècle qu’ils sont ensemble ces deux-là, et ils forment l’un des couples les plus atypiques du show-biz hexagonal!

Dans l’autobiographie qu’il vient de sortir, Ma vie à dormir debout (XO editions), le compositeur évoque ce que fut son coup de foudre en voyant Chantal (qui s’appelait encore de Guerre ) sagement assise en robe rouge cerise, au fond d’un canapé, lors d’une fête très yé-yé où régnait Eddie Barclay.

«Elle avait quelque chose que je n’avais encore jamais vu chez personne, une grâce, une lumière qui émanait d’elle. » Foudroyé, il lui avait annoncé d’entrée de jeu, en l’abordant, « qu’ils se marieraient, auraient deux enfants, qu’elle chanterait et serait célèbre à trente ans.»

Banco! Ils ont deux enfants (Jean Paul, quarante-trois ans, aujourd’hui peintre, et Clarisse, quarante et un ans, qui produit leurs spectacles), quatre petits-enfants, et, avec plus de trente-neuf millions de disques vendus, ils peuvent se vanter d’avoir vécu comme dans un rêve éveillé. En faisant feu de tout bois!

Il aura suffi qu’un jour des chasseurs débarquent chez eux, furieux d’avoir eu leurs pneus dégonflés par les enfants, pour qu’immédiatement Jean-Jacques improvise au piano la chanson du Lapin, qui allait déclencher leur incroyable saga. «Jean-Jacques est comme un enfant, explique Chantal, très médium et très intuitif. Je lui dois de m’avoir révélée à moi-même.”

“Mon personnage de Marie-Rose, mes chansons, mes spectacles… c’est lui qui a tout créé! J’ai eu la chance d’avoir un mari qui m’a rêvée! Au moment de ce terrible «Jeu de la vérité» de Patrick Sabatier, en 1985, il avait pressenti que j’allais au-devant d’un jeu de massacre. Seulement, moi, je suis un Gémeaux, il faut que je trace!»

Plutôt blindée, la chanteuse évoque aujourd’hui avec beaucoup d’autodérision sa traversée du désert et son improbable retour en grâce au travers des gays.

«Du statut de conne je suis passée à celui d’icône, et de débranchée à hyperbranchée!» Dans son autobiographie, Des poussières d’étoiles dans les yeux (Flammarion), elle avoue aussi devoir son inoxydable optimisme de fée Clochette à la nourrice chinoise, Assam, qui l’a élevée au Vietnam.

En pleine guerre d’Indochine, poursuivies par les soldats japonais, elles avaient toutes deux descendu le Mékong en jonque, naviguant de nuit à la lueur de la Lune pendant des semaines avant de rejoindre les parents de Chantal à Saigon. Si, devenue Marie-Rose, la chanteuse a encore envie, dans quelques années, d’offrir du rêve aux petits, elle aura toujours de quoi puiser matière à spectacle dans ses propres aventures enfantines !

Eliane Georges

Gala, novembre 2009

Click Here: st kilda saints guernsey 2019

La visibilité est réduite à 100 mètres. Sur le pont qui relie les deux rives de l’Angara, la rivière qui coupe la ville en deux, les feux de croisement sont indispensables en plein jour. Soleil rouge à midi, odeur de brûlé qui prend à la gorge et aux yeux, c’est le quotidien des 11 000 habitants de Boguchany, en Sibérie (Russie), depuis un mois. “Personne n’est dans la rue. Les enfants ne jouent pas. C’est une conséquence des incendies et du smog”, déplore un habitant.Les habitants se sentent désemparésDans la ville, il fait -30°C l’hiver. Alors, le mois d’août et ses 25°C était attendu. Les visiteurs désertent les rues et les magasins. Les animaux, désemparés, errent devant la mairie. Le vent faible ne disperse pas la fumée. Les habitants se sentent abandonnés. Les interventions des secours pour éteindre les incendies ont tardé. “Cela fait très longtemps qu’on n’avait pas vu un smog qui reste autant de temps. Cela provoque des toux chroniques chez les enfants”, explique une mère de famille.Le JT

• JT de 19/20 du mardi 6 août 2019 L’intégrale

Les autres sujets du JT

C’est un échec pour le programme spatial russe. Le vaisseau Soyouz n’a pas réussi à s’arrimer à la Station spatiale internationale (ISS), samedi 24 août.Le Soyouz “n’a pas pu entrer dans le module d’arrimage Poïsk” de l’ISS, a déclaré la Nasa dans un communiqué. Les cosmonautes russes ont fini par ordonner d’abandonner l’arrimage. Le vaisseau Soyouz s’est éloigné à une “distance de sécurité” de la station, en attente de nouvelles directives.“La prochaine tentative d’arrimage pourrait avoir lieu au plus tôt lundi matin, selon les contrôleurs russes”, a affirmé l’Agence spatiale américaine.Le responsable de la partie russe de la station a affirmé à l’agence officielle russe TASS que “des défaillances de l’équipement radio” de l’ISS étaient à l’origine de cet échec, et qu’il était “possible de corriger” le problème.Déjà un incident avec le Soyouz en octobreA bord du Soyouz se trouve le robot humanoïde Fedor, le premier à être envoyé par la Russie dans l’espace. Il est conçu pour imiter les mouvements humains, et travailler dans les conditions les plus difficiles, qui seraient dangereuses pour l’homme. Fedor devait rester dix jours dans l’ISS pour tester ses capacités dans des conditions de gravité très faible. Les autorités russes ont dit vouloir utiliser ce robot à l’avenir pour la conquête de l’espace lointain.La Russie reste le seul pays en mesure de transporter des humains vers l’ISS. Mais le secteur spatial russe enchaîne les déconvenues ces dernières années. En octobre, un accident survenu sur un Soyouz, quelques minutes après son décollage, avait obligé les deux cosmonautes à bord à un atterrissage d’urgence.Click Here: geelong cats guernsey 2019

Trouver un abri ou plutôt, le construire. À la pioche, Abou Ahmad creuse dans une grotte, un logement de fortune pour lui et sa famille, “Regardez, voilà dans quoi on habite. C’est ça notre vie, on n’a rien, c’est notre logement.” déplore Khadija. Abou Ahmad, Khadija et leurs enfants, ont fui les bombardements du régime et de son allié russe dans le nord-ouest de la Syrie. Comme eux, des milliers de déplacés sont en quête d’un refuge. C’est le cas d’Oum Joumaa et de ses 6 enfants, SOT Oum Joumah, déplacée syrienne : “Nous sommes venus habiter ici, d’abord trois jours sous un olivier. Puis je me suis dit que ça suffisait alors j’ai demandé la permission et nous sommes venus habiter dans ce bus.“,  explique la mère de famille. 2 semaines après la trêve décrétée par la Russie, les combats ont repris à Idleb. Cette province échappe toujours au pouvoir de Bachar Al-Assad. Des groupes djihadistes en ont pris le contrôle : Parmi eux la branche syrienne d’al Qaida. Plus de 400 000 personnes ont fui les bombardements du nord-ouest de la Syrie ces 3 derniers mois.   

A recapitalisation plan might be put to the next European Council meeting of national government leaders on 17-18 October.

Angela Merkel, Germany’s chancellor, said yesterday (5 October): “We are under time pressure and I think we need to take a decision quickly. If we need to discuss this at the summit, we are clearly prepared to do that.”

The International Monetary Fund (IMF) yesterday increased the pressure on the EU to address the problem of under-capitalised banks, saying that rapid re-capitalisation was necessary to prevent a credit-crunch.

Antonio Borges, the IMF’s Europe director, said: “There is a general consensus that this is urgent, and should be done in the next few weeks.”

A spokeswoman for the Commission acknowledged that there was “a sense of urgency”, but said that Olli Rehn, the European commissioner for economic and monetary affairs, “doesn’t have a new recapitalisation plan”.

Finance ministers discussed the possibility of recapitalisation at their meetings in Luxembourg this week (3-4 October), but disagreed over the extent to which national governments will co-ordinate their programmes.

Fears that the eurozone’s sovereign-debt problems might trigger a repeat of the 2008 credit-crunch were re-awakened this week when the Franco-Belgian bank Dexia admitted to serious problems.

The governments of France and Belgium are today (6 October) to announce details of a rescue plan for the bank. Dexia’s directors have now agreed to a break-up. The finance ministers of the two countries said that they would ensure creditors and depositors were protected.

Dexia’s creditworthiness has nose-dived sharply in recent days, but had already been a matter of concern to the financial markets. The EU’s regulatory authorities will be embarrassed that Dexia passed the stress-test exercise to which Europe’s 90 biggest banks were subjected in the early summer. The results of that exercise were published in July and Dexia was neither among the nine banks to fail, nor in a group of 16 that were highlighted as having less significant problems.

The Commission said yesterday that since the stress-test exercise the situation for the banking sector had deteriorated because of continuing problems with sovereign debt.

France’s banks are among the most exposed to Greek government debt, but the French government is wary about embarking on a full recapitalisation of its banking sector for fear of calling into question the state’s triple-A credit rating.

Germany, however, has indicated its support for a far-reaching recapitalisation. Merkel, who was in Brussels yesterday, meeting José Manuel Barroso, the president of the European Commission, and Jerzy Buzek, the president of the European Parliament, said Germany was “prepared to move to re-capitalisation”. She said: “It is right that we have a joint approach to all of this.”

Borges was also in Brussels yesterday, to present the latest IMF economic outlook report. He warned that European authorities had to address “a lack of confidence” in banks.

“The best way to do that is to have a capital increase rather quickly,” he said, adding that the IMF recommended a “European approach”. “More should be done on a cross-border basis,” he said.

The problems of sovereign debt and bank balance-sheets were, he said, intertwined.

“Ending the intertwining…ultimately requires a European Resolution Authority, backed by a common deposit guarantee and resolution fund,” the IMF’s report says.

Guy Verhofstadt, the leader of the Liberal group of MEPs, called for a “common and transparent European recapitalisation plan”.

But he added: “If it is limited only to a co-ordination of national plans, it risks being a repeat of the short-lived bank rescues that followed the Lehman collapse in 2008, which did not lead to restoring confidence in the market and among the banks themselves.”

Moody’s, a credit-rating agency, lowered Italy’s credit rating by three grades on Tuesday night (4 October), because of the country’s “economic and financial risks”. The move follows a similar downgrade by Standard and Poor’s, another credit-rating agency, in September.

The IMF forecasts growth of 2.3% in the EU in 2011 and 1.8% in 2012, compared with 2.4% in 2010.

The European Commission today presented its long-awaited energy roadmap to 2050, outlining five possible routes to meeting the EU’s goal of reducing emissions by 80% by 2050 compared to 1990 levels.

The roadmap contrasts these with a ‘business-as-usual’ scenario and finds that although the decarbonisation routes would require large upfront capital expenditure until 2030. By 2050 costs would be roughly the same because of increasing fuel costs. Continuing current policies would bring total energy system cost to 14.6% of European gross domestic product (GDP) in 2050, roughly the same as the other scenarios. This compares to the 10.5% of GDP spent in 2005.

But the roadmap says that the modelling for these scenarios are dependent on a global climate deal, which could be many years away, if it comes at all. This was a controversial item in the text, removed and then reinserted in drafts during the process because of disagreements between the Commission’s departments for energy and climate action about whether the EU should take unilateral action. In the end the Commission notes that “Europe will not willingly move in a direction that harms itself” and measures against carbon leakage will have to be taken if there is no global deal, which would change the scenario assumptions.

The sectoral roadmap is one of several that follow the Commission’s overall “Low carbon economy roadmap” covering all sectors and which released in March. That roadmap compares a scenario of global action with a unilateral scenario.

Significantly, the roadmap says that “timely consideration should be given to options for 2030 milestones” on renewable energy. This sentence, too, had been taken out of later drafts by the Commission energy department, according to a source involved in the talks. But it has been reinserted. The issue of whether the EU should set targets for 2030 has been controversial.

The scenarios

Click Here: geelong cats guernsey 2019

The energy roadmap outlines a scenario in which the EU improves its energy efficiency, enabling renewables to provide 64% of electricity consumption by 2050. It also spells out a ‘high renewables uptake’ scenario where they would provide 97% of electricity consumption, with nuclear power and coal almost eliminated from final energy use. A third scenario would see no energy source preferred, with each competing on a market basis. Decarbonisation would instead be driven by carbon pricing.

The two other scenarios are less popular with green groups but more popular with energy companies. One envisions a “low-nuclear” scenario where coal power plants using carbon capture and storage (CCS) technology make up the difference along with renewables. This scenario assumes no new nuclear power plants in Europe beyond those already being constructed. The other scenario assumes a delay in CCS technology in which it will not be ready before 2030, and nuclear makes up the difference. This scenario has the highest share of nuclear energy at 18%, which would still be a decrease from today’s 20%.

A sixth scenario, which combined energy efficiency and increased use of renewables, was being urged by the Commission’s climate department, according to a source, but Günther Oettinger, the European commissioner for energy, opposed including this scenario. Such a scenario could have envisioned a phase-out of all fossil fuels and nuclear power by 2030.

Oettinger said that such a scenario can not be considered until member-state support for the energy-efficiency directive becomes clear. The proposal put out earlier this year did not contain binding targets, but the Commission has said that it will consider them if countries do not take action.

“I want to wait and see to see how constructive the results of our energy efficiency legislation going toward 2020 will be,” Oettinger said at a press conference Thursday. “In April or May we will have clarity on that, and then we can see what binding targets the member states can accept. Then following that process we will establish further points for the roadmap, further consultation, then we can have an agreement on energy efficiency and renewables.”

The European Alliance to Save Energy, which includes members such as Danfoss and Siemens, said whether or not the target is binding should not affect the ambition of the roadmap. “This sends an incoherent message to the European Parliament and EU member states about the Commission’s confidence in its proposal for an energy efficiency directive,” said Monica Frassoni, the alliance’s president. “The Commission should be defending its proposal, not adopting a ‘wait and see’ approach. It has a target, binding or not.”

The reactions

But Eurelectric, a pan-European electricity industry group, welcomed the roadmap. Hans ten Berge, Eurelectric’s secretary-general, said it will “pave the way for economy-wide CO2 reduction targets for 2030 and beyond.”

Green groups praised the roadmap’s demonstration that a high uptake of renewables would come at little extra cost compared to a business-as-usual scenario. But they claimed that the Commission had purposefully underestimated renewables potential.

“Assumptions on the contribution of renewables to the energy mix are far too conservative,” said Claude Turmes, a Luxembourgoise Green MEP. “A number of scenarios show that renewables could contribute up to 45% of the EU energy mix by 2030, on the path toward a 100% renewable energy based economy. However, the highest possible contribution considered by the Commission in its analysis is a measly 30%.”

The European Renewable Energies Federation (EREF) also complained about the assumptions. Rainer Hinrichs-Rahlwes, the president of EREF, said the assumptions for renewables “are just wrong or at least inconsistent”. “The potential and development of fossils and nuclear in the roadmap are simply wishful thinking,” he added. Rebecca Harms, a German Green MEP, said the roadmap had been used by Oettinger to “talk up the potential of nuclear power.”

But Foratom, the European nuclear association, had the opposite reaction, complaining that Europe’s share of nuclear energy decreases under all of the scenarios. It said the recent anti-nuclear decisions taken in Belgium, Germany and Italy will not decisively affect the nuclear contribution to the energy mix to 2050 and there should therefore be no assumption of decline.

President TrumpDonald John TrumpTrump admin to begin turning back all undocumented immigrants, asylum seekers at borders: report Five takeaways from Tuesday’s primary night Biden wins Arizona primary, capping off victories in three states MORE promised on Wednesday to financially help Americans who are out of work because of the COVID-19 pandemic.

The president vowed in an early morning tweet that “money will soon be coming” to those who are out of work because of the “important and necessary containment policies” associated with reducing the coronavirus outbreak in the U.S.

Click Here: new zealand rugby team jerseys

“For the people that are now out of work because of the important and necessary containment policies, for instance the shutting down of hotels, bars and restaurants, money will soon be coming to you,” he tweeted. “The onslaught of the Chinese Virus is not your fault! Will be stronger than ever!”

ADVERTISEMENT

Amid the coronavirus crisis, Trump and other lawmakers have been considering sending out checks to millions of Americans in an attempt to keep the economy afloat. Treasury Secretary Steve Mnuchin said during a Tuesday press conference that the administration is aiming to send  money to residents in the next two weeks. 

Several industries, such as hotels and restaurants, have been hit hard with shutdowns from either a lack of revenue or government orders, leaving employees without income. 

A Tuesday analysis from S&P Global found the U.S. could already be entering a recession because of the pandemic and the measures being taken to contain the virus. 

COVID-19 has infected almost 6,500 people in the U.S., resulting in 114 deaths and 17 recoveries, according to data from Johns Hopkins University.

The Department of Health and Human Services (HHS) was attacked by hackers over the weekend as the agency worked to respond to the coronavirus pandemic. 

The cyberattack, first reported by Bloomberg News, involved hackers accessing HHS’s systems on Sunday night. According to Bloomberg, they were not able to steal anything, and the goal was to slow down systems. 

HHS spokesperson Caitlin Oakley told The Hill in a statement that the agency was “fully operational” and investigating the cybersecurity incident.

ADVERTISEMENT

“HHS has an IT infrastructure with risk-based security controls continuously monitored in order to detect and address cybersecurity threats and vulnerabilities,” Oakley said. “On Sunday, we became aware of a significant increase in activity on HHS cyber infrastructure and are fully operational as we actively investigate the matter.”

She noted that “early on while preparing and responding to COVID-19, HHS put extra protections in place. We are coordinating with federal law enforcement and remain vigilant and focused on ensuring the integrity of our IT infrastructure.”

HHS Secretary Alex Azar played down the hacking incident during a press conference later on Monday. 

“We have extremely strong barriers, we had no penetration into our networks, no degradation of the functioning of our networks, we had no limitation on the ability or capacity of our people to telework, we’ve taken very strong defensive actions,” Azar told reporters at the White House.

When asked where the hackers were from, Azar declined to speculate, but said “there was no data breach and no degradation of our ability to function or serve our important mission here.” 

John Ullyot, spokesperson for the White House National Security Council (NSC), told The Hill that “the federal government is investigating the incident thoroughly.”

ADVERTISEMENT

“HHS and federal government cybersecurity professionals are continuously monitoring and taking appropriate actions to secure our federal networks,” Ullyot added. “HHS and federal networks are functioning normally at this time.”

The Cybersecurity and Infrastructure Protection Agency (CISA), the cyber agency at the Department of Homeland Security, has also been involved in responding to the cyberattack.

CISA spokesperson Sara Sendek told The Hill that the agency will “continue to support our partners at HHS as they protect their IT systems.”

Sendek added that CISA “has taken a number of steps over the last several weeks to increase cybersecurity preparedness across federal civilian agencies, including enhanced monitoring, issuing recommendations as agencies shift to telework, and identifying and protecting particularly important systems supporting COVID response efforts. We’re confident that the measures we’ve all put into place are sufficient, and we will stay on the lookout for and defend against malicious activity.”

According to Bloomberg, an NSC tweet on Sunday was posted after the government confirmed that false information was circulating due to the hack.

“Text message rumors of a national #quarantine are FAKE. There is no national lockdown,” the NSC tweeted. “@CDCgov has and will continue to post the latest guidance on #COVID19. #coronavirus.”

Sen. Ben SasseBenjamin (Ben) Eric SasseHealth groups vulnerable to cyberattacks as coronavirus crisis ramps up Top US health agency suffers cyberattack McConnell cancels Senate break over coronavirus MORE (R-Neb.), a member of the Senate Intelligence Committee, called for “consequences” in response to the cyberattack on HHS. 

“Here’s the reality of 21st century conflict: cyberattacks are massive weapons to kick opponents when they’re down,” Sasse said in a statement. “At a time when Americans face uncertainty and fear from coronavirus, we should expect an increase in cyberattacks and stay vigilant. There need to be consequences for these kinds of attacks. We can’t take our eye off the ball.”

— Updated at 4:45 p.m.

Click Here: new zealand rugby team jerseys