L’Oréal, parce qu’une Belge le vaut bien, une fois!

Venue au Brésil pour soutenir l’équipe nationale belge, une très jolie ressortissante du plat pays est repartie de Rio de Janeiro avec un contrat de top model. L’Oréal a repéré cette jeune Belge dans les tribunes et souhaite en faire sa nouvelle muse.

La Coupe du monde offre encore de belles histoires à ses supporters. Bien sûr, la blessure du peuple brésilien reste béante, mais pour d’autre pays, mêmes éliminés, le conte de fée se poursuit. Notamment du côté de la Belgique, où le destin d’une jeune supportrice a basculé grâce au mondial.

Axelle Despiegelaere, 17 ans, a crée l’évènement dans les gradins du Maracana. Venue soutenir son équipe face au joueurs russes, la jolie jeune fille ne se doutait pas que les caméras et les appareils photos étaient braqués sur son joli sourire. Derrière les couleurs du drapeau belge peinturlurées sur ses joues, des chasseurs de jolis minois ont vite reconnu les traits d’un futur top. Sollicitée par “des dizaines de demandes en mariage” sur les réseaux sociaux, la belle Axelle a préféré retrouver son anonymat en privatisant son compte Twitter. Intronisée “diablesse du Maracana” bien malgré elle, la jeune étudiante de Tournai avait l’esprit occupé par son petit ami resté en Belgique. Axelle Despiegelaere s’est même étonnée auprès de la presse locale d’avoir vu sa photo voyager “jusqu’à Dubaï ou en Corée”.

Finalement, la maison L’Oréal Paris a convaincu la jolie supportrice de rejoindre ses rangs. Axelle Despiegelaere va continuer ses études, mais elle a accepté de devenir mannequin pour la marque française. Pour le moment, seule une vidéo de la charmante blondinette dans un salon L’Oréal en Belgique assure sa promotion sur Internet. Mais elle ne devrait pas s’arrêter là.

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Shakira, à nouveau enceinte ?

Il y a moins d’une semaine Shakira enflammait la scène lors de la cérémonie de clôture de la Coupe du monde au Brésil. Les médias colombiens rapportent aujourd’hui que la chanteuse serait enceinte de son deuxième enfant avec le footballeur Gérard Piqué.

C’est la saison des bébés de stars ! Après Scarlett Johansson, Eva Mendes, Mila Kunis, Jenifer, et l’éventuelle grossesse de la Princesse Kate, Shakira pourrait donner un petit frère à Milan et un deuxième enfant à son compagnon Gérard Piqué. En Colombie, le pays natal de la chanteuse, plusieurs médias rapportent en effet qu’elle attendrait un heureux évènement pour les prochains mois. Caraco Noticias, l’une des plus importantes publications colombienne, affirme qu’elle serait déjà enceinte de trois mois et ferait notamment très attention à son alimentation et à sa santé.

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Lors d’une interview donnée en avril dernier au magazine Latina, l’interprète de Hips Don’t Lie avait confié vouloir une famille nombreuse. “J’adorerais avoir huit ou neuf enfants avec Gérard. Ma propre équipe de football,” s’amusait t-elle. Agés respectivement de 27 et 37 ans, le joueur espagnol et sa belle blonde se sont rencontrés il y a 4 ans à l’occasion de la Coupe du monde en Afrique du Sud, remportée par la formation de Gérard Piqué. “Il m’a dit qu’il allait gagner pour qu’on puisse se voir à la finale”, se souvient-elle. Par ailleurs, le couple ne prévoit pas de mariage pour le moment.

Crédits photos : Axelle/Bauer-Griffin

Will Ferrell, « roi de la comédie américaine » à Deauville

La France prend-elle enfin conscience du talent de Will Ferrell. Le festival de Deauville annonce en tout cas qu’il rendra hommage à la carrière de l’acteur américain lors de son 40e anniversaire. Will Ferrell fera le déplacement pour l’occasion.

Enfin! Will Ferrell est resté méconnu du public français trop longtemps. Véritable star de l’humour outre-Atlantique, ses films sont entrés dans la culture commune américaine. Même l’antipathique Kanye West l’encense dans ses interviews. Quel bonheur, donc, d’apprendre que le festival du cinéma américain de Deauville, à l’occasion de son 40e anniversaire, a fait le choix de rendre hommage à Will Ferrell. Bruno Barde, le directeur du festival, le présente même comme « le roi de la comédie américaine », qualifiant son humour de « décapant, corrosif, parodique et hors cadre » et le comparant au passage à Jerry Lewis et Peter Sellers.

Quel honneur pour ce comique trop longtemps pris de haut par le cinéma français. S’il travaille actuellement à la production de Get Hard, la prochaine comédie d’Etan Coen, Will Ferrell a débuté à la télévision. Sur le plateau du Saturday Night Livepour être précis. Durant sept ans, il provoque l’hilarité dans les foyers américains. Son imitation du président George W. Bush marque tout particulièrement le public et démontre le talent qu’a Ferrell pour jouer les demeurés tout en restant très sérieux en apparence. L’acteur remporte le même succès au cinéma. Sa comédie Frangins malgré eux, avec John C. Reilly, rapporte à elle seule 100 millions de dollars (75 millions d’euros) en 2008 tandis que deux ans avant, la parodie du monde du Nascar Ricky Bobby, roi du circuit en a rapporté 150 (110 millions d’euros).

Aux Etats-Unis, Will Ferrell est donc clairement bankable. Mais l’humoriste déjanté ne se contente pas d’enchaîner les succès au cinéma. Dès 2007, l’acteur crée le site internet Funny or Die (Drôle ou meurs) avec le réalisateur Adam McKay. Il devient un succès immédiat et les stars se bousculent au portillon pour apparaître dans l’un des sketchs répertoriés sur la plateforme. Même le président Barack Obama a accepté d’y répondre à une interview humoristique afin de promouvoir son programme de santé. Côté français, Marion Cotillard et Jean Dujardin se sont prêtés au jeu lors de leurs voyages sur place. Aujourd’hui Funny or Die recense plus de 20 millions de visiteurs par mois. Will Ferrell, en véritable philanthrope, est également à la tête d’une boîte de production. Quant au théâtre, il s’y essaye en 2009 avec son imitation de George W. Bush. Les représentations sont pleines à craquer et le succès est tel que Will Ferrell se retrouve nommé aux Tony Awards ainsi qu’aux Emmy Awards.

Au cours de sa carrière l’acteur est apparu dans plus de 90 films. Bien trop pour les énumérer ou même être exhaustif. Le festival de Deauville devra donc trouver un moyen pour réaliser un condensé de son œuvre digne de ce nom. L’hommage aura lieu entre 5 et le 14 septembre et, comble du bonheur, Will Ferrell sera là, en personne.

Crédits photos : FERRARI / VISUAL Press Agency

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L”homme qui a détruit leur vie: Rita Hayworth et Ali Khan

Rita Hayworth incarnait le sex-appeal hollywoodien, quand son chemin croise celui de Ali Khan, célèbre pour ses conquêtes féminines et sa colossale fortune.

Elle était déesse, il était prince. La love story entre l’actrice la plus désirée d’Hollywood – surnommée la Déesse de l’amour – et l’héritier de l’une des dynasties les plus nobles du Moyen-Orient a fait rêver toute une génération de femmes. Luxe, calme et volupté: les photos des magazines laissaient paraître un bonheur parfait, aussi bleu que les eaux de la Méditerranée. Tous les éléments du mythe étaient là: yachts splendides, bals grandioses, soirées aux chandelles à Capri, montagnes de fleurs, bijoux uniques… Rita Hayworth, dont l’image ornait les avions de chasse américains à l’autre bout du monde, semblait heureuse. Ali Khan, dont chaque geste était scruté par des dizaines de prétendantes avides, avait conquis la plus belle des plus belles, la perle du cinéma. Tous les articles, à l’époque, commençaient par: «Il était une fois…», comme les contes de l’enfance. Pourtant…

Tout commence en juillet 1948. Cet été-là, chaud et ensoleillé, est triste pour Rita Hayworth. La plus séduisante des girls d’Hollywood a trente ans et est adulée: ses longs cheveux roux, ses yeux émouvants, sa silhouette de vamp donnent des vapeurs à tous les spectateurs masculins du monde, et des humeurs de jalousie à toutes les femmes du cosmos. Les censeurs ne savent pas quoi faire devant cette image même du péché. Ils ont bien essayé de couper Gilda, deux ans auparavant, sous prétexte que le décolleté de la star était trop audacieux et ses épaules trop sexy, mais la production a réussi à démontrer que la robe était en fait sous-tendue par des baleines au niveau de la poitrine, et que seul un maquillage habile soulignait la séparation des seins (qu’il est alors interdit de montrer à l’écran)… Mais, quand elle ne tourne pas, Rita est malheureuse. D’abord, parce qu’on lui propose ses scénarios imbéciles. Ensuite, parce qu’elle vient de divorcer de son amour, Orson Welles. Elle a eu, depuis, des liaisons à répétition: avec Glenn Ford, son partenaire dans Gilda. Avec Charles Feldman, son agent. Avec Tony Martin, crooner à succès. Avec Victor Mature, un acteur à carrure de taureau. Avec Tyrone Power, star d’Arènes sanglantes. Et surtout avec producteur Howard Hughes, milliardaire texan fou qui a essayé de l’ajouter à son harem…

Elle n’a qu’une seule obsession: «Aimez-moi». Désespérément, elle veut un homme qui l’aime, qui ne la regarde pas comme Gilda ou une déesse. Depuis sa jeunesse, elle court après ce rêve. Elle a été danseuse mondaine avec son père, Eduardo Cansino, et c’est lui, probablement, qui l’a déflorée. Elle en est restée traumatisée. Elle a besoin de réconfort, de tendresse, de sollicitude. Elle cherche. Sur la Côte d’Azur avec Shifra Haran, l’ex-secrétaire d’Orson qui lui resta fidèle, Rita est sombre, cet été-là. L’invitation d’Elsa Maxwell tombe à pic: le bal va être somptueux. Cette dernière est une commère réputée. Laide, venimeuse, lesbienne, elle organise les plus belles soirées du monde, et se fait une fierté de jouer à la marieuse. C’est elle qui a présenté Onassis à la Callas, et Gary Cooper à sa dernière maîtresse, Patricia Neal. Quand elle sent que Rita Hayworth hésite, elle lui téléphone: «Venez. Il y aura un homme fascinant.» Et ajoute: «C’est un prince persan.»

Le prince en question est le plus célèbre play-boy du monde, un Casanova des temps modernes. Il n’est pas spécialement beau, mais, à trente-sept ans, il a un charme fou. Surtout, il sait comment plaire aux femmes, et a la réputation d’être un amant inégalé – il connaîtrait, dit-on, les secrets érotiques de l’Orient ancien. Il accorde à ses conquêtes toute son attention, les couvre de cadeaux, satisfait leurs moindres désirs. La fortune de son père, Aga Khan III, 48e chef religieux des ismaéliens, est immense. Ali Khan a des pur-sang partout dans le monde, des maisons éparpillées dans les plus beaux endroits, une collection de maîtresses toutes plus belles les unes que les autres, une épouse distinguée (mais évidemment malheureuse), et une vie mondaine intense. C’est Don Juan riche, amusant et cultivé. Il a plusieurs défauts, cependant, en plus d’être volage, il conduit ses voitures de sport comme un fou. Ce qui embellit sa légende, qui est celle d’un aventurier de charme.

Quand elle l’aperçoit, au bal d’Elsa Maxwell, Rita Hayworth fait semblant de ne pas être intéressée. Elle se détourne. Il n’en faut pas plus pour qu’Ali Khan ait une poussée de fièvre. Il s’avance, se présente, invite la star sur la piste. Ils s’élancent. Elle a été danseuse professionnelle, et constate que le prince sait mener sa partenaire. Il engage la conversation. Rita reste lointaine. Il insiste, explique que le lendemain, il part en Irlande avec son avion personnel pour acheter un cheval en Irlande. Elle écoute. Il cite des poèmes. Elle évoque quelques souvenirs de tournage. Ils ne remarquent pas que toute l’assistance les suit des yeux. Les heures passent. La nuit s’avance. Il lui propose de partir en voiture, tout de suite, pour regarder les étoiles. Parvenus sur les hauteurs désertes de Mandelieu, il s’arrête. «Là, dit-il, c’est la constellation de Cassiopée, la reine d’Ethiopie, qui était d’une beauté incroyable. Mais, ajoute-t-il, Cassiopée n’était rien à côté de Rita.» Le jour se lève sur la mer. Il faut rentrer. Ali Khan annule son départ en Irlande.

Les semaines suivantes, l’actrice prend ses distances, méfiante. Mais la cour pressante du prince est payante: finalement, Rita Hayworth s’installe dans la demeure cannoise d’Ali, le château de l’Horizon. Sa carrière est en panne, ses défenses sont anéanties, peut-être trouvera-t-elle enfin la paix? En mai 1949, à peine divorcé de son épouse issue de l’aristocratie britannique, Ali Khan épouse Rita Hayworth Cansino à la mairie de Vallauris. L’événement est colossal: tout ce que la Côte compte de curieux, de jet-setters, de photographes, de paparazzis, de pique-assiettes et de vedettes. La mariée, avec une robe d’une rare beauté, lance la ligne New Look de Dior. Quand la cohorte arrive au château, le champagne coule à flots, le caviar s’offre en montagnes, l’obèse Aga Khan lui-même est là, assis dans un fauteuil, près de la piscine où flottent les initiales des jeunes mariés, formées de fleurs.

Elsa Maxwell parle d’une «éternelle félicité». L’éternité, en fait, va durer cinq minutes. Car Rita Hayworth espérait un peu d’intimité. Elle n’en aura jamais. Partout où le couple s’aventure, la presse est là. Le voyage de noces est gâché. Les soirées en tête-à-tête se transforment en bagarres de rue entre paparazzis. La moindre sortie est un match de rugby. Le prince, à peine marié, repart en virée dans les boîtes de nuit. Il est photographié avec la belle Joan Fontaine, la star de Jane Eyre. Rita Hayworth accouche d’une petite fille, Yasmin, le 28 décembre 1949. A ce moment-là, tout est déjà fini. Le prince papillonne. L’actrice sombre dans la dépression. Ils n’ont jamais été sur la même planète, ni dans le même monde. Comme le dira Rita Hayworth plus tard: «Les hommes tombent amoureux de Gilda et se réveillent avec moi.»

Elle aura d’autres maris, il aura d’autres maîtresses. Mais Rita Hayworth ne s’en remettra jamais: peu à peu, ses films deviendront moins intéressants, et sa bouteille de whisky plus présente. Les hommes, oui, il y en aura, bien sûr. Luis Dominguin, le toréador, Peter Lawford, le beau-frère du président Kennedy, Robert Mitchum, avec qui elle tourne L’enfer des tropiques. Mais, lentement, la maladie d’Alzheimer aura raison de la Déesse de l’amour. Quant à Ali Khan, il se tuera en 1960 dans un accident de voiture dans la banlieue de Paris. Gilda et le prince, au fond, se sont croisés comme deux bateaux dans la nuit.

Olivier Roleix

Crédits photos : SUPERSTOCK/SUPERSTOCK/SIPA

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Oscar Pistorius au dernier jour de son procès

Après 41 journées d’un procès éprouvant, l’avocat d’Oscar Pistorius joue aujourd’hui ses dernières cartes. A partir de ce soir, le sort de l’athlète sera entre les mains de la juge Thokozile Masipa.

Le vendredi 8 août marque la phase finale d’un procès qui tient l’Afrique du Sud en haleine depuis le 3 mars dernier. La journée est presqu’entièrement dédiée à la plaidoirie du représentant de la défense, Barry Roux, qui avait déjà pris la parole hier, en fin de journée. L’avocat de Pistorius a pour mission de convaincre la juge de la version des faits avancée par son client. L’athlète assure avoir été réveillé par des bruits suspects venant de la salle de bain adjacente à sa chambre. Il aurait été pris de panique et aurait alors ouvert le feu à quatre reprise à travers la porte.Ces tirs ont coûté la vie à sa compagne, Reeva Steenkamp, mannequin sud-africain de 29 ans.

La plaidoirie de Barry Roux fait suite à celle du procureur, Gerrie Nel. Le représentant de l’accusation s’est exprimé hier face à la Cour. Il affirme que le témoignage d’Oscar Pistorius a été « fabriqué » de toutes pièces. Selon lui, l’athlète a abattu sa compagne dans un accès de colère. « L’accusé a pris son pistolet, a marché vers la salle de bain, a tiré et tué la victime », explique Gerrie Nel. Selon lui, Pistorius « a eu beaucoup de temps pour réfléchir » avant d’ouvrir le feu. Il considère donc que l’accusé a prémédité son geste et qu’ « il ne peut pas échapper à une condamnation pour meurtre ».

Vendredi soir, les plaidoiries seront donc terminées et la balle atterrira entre les mains de la juge Thokozile Masipa. Ce sera désormais à elle, et à elle seule, de décider si Oscar Pistorius est reconnu coupable ou non puisque le système judiciaire sud-africain ne comporte pas de jury. Elle s’est donné jusqu’au 11 septembre prochain pour rendre son verdict. Oscar Pistorius, s’il est reconnu coupable de préméditation, risque une peine de 25 ans de prison incompressibles pouvant s’étendre à une peine de réclusion à perpétuité. Même si la préméditation n’est pas retenue, il pourra tout de même être condamné à de la prison pour homicide involontaire. L’athlète espère quant à lui être acquitté. Il sera fixé dans 1 mois.

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Crédits photos : Gallo Images

Un troisième “Hulk” en projet ?

Les studios Marvel envisageraient de donner naissance à un nouveau long métrage centré autour du personnage de Hulk. Mais pas avant… 2016 ou 2017 !

Avengers / © The Walt Disney Company France

Après Hulk en 2003, puis L’Incroyable Hulk en 2008, le célèbre monstre vert, vu récemment au générique d’Avengers, aura-t-il bientôt droit à une nouvelle aventure en solo sur grand écran ? C’est en tout cas ce que croit savoir le site Latino Review, selon lequel les studios Marvel plancheraient sérieusement à un nouveau film dont l’action suivrait celle de The Avengers 2, et qui reprendrait la trame du comic-book Planet Hulk. Plus précisément (tout ceci est évidemment à prendre avec un sérieux conditionnel) : à la fin de The Avengers 2, Hulk, considéré comme ingérable, serait expulsé de la Planète Terre par les “Illuminati”, un groupe composé notamment d’Iron Man, de Docteur Strange et du Professeur X, puis deviendrait un gladiateur sur une autre planète. Soit la trame narrative du comic-book Planet Hulk, paru en 2006 et déjà adapté en film d’animation en 2010 (sortie Direct-to-DVD).

Hulk en colère contre… les Avengers ?

Planet Hulk, troisième long métrage mettant à l’honneur le super-héros, que devrait incarner en toute logique Mark Ruffalo, s’inscrirait dans la “Phase 3” des adaptations Marvel au cinéma (la “Phase 2” comprenant Iron Man 3, Thor : Le Monde des ténèbres, Captain America, le soldat de l’hiver, Les Gardiens de la Galaxie et The Avengers 2). Sachant que cette troisième phase débutera avec Ant-Man (sortie US prévue en novembre 2015), Planet Hulk ne devrait à priori pas montrer le bout de son nez vert avant 2016, voire 2017. A noter enfin que Latino Review va encore plus loin en prévoyant le retour de Hulk dans The Avengers 3 : le film pourrait être l’adaptation du comic-book World War Hulk, où Hulk revient sur Terre en mode méga-énervé pour se venger des Avengers. Tout un programme !

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Clément Cuyer avec Latino Review

La bande-annonce d'”Avengers”, dernière apparition de Hulk sur grand écran :

Avengers

Billy Crystal touché par la grâce de Robin Williams

Devant toute la profession réunie pour les Emmy Awards, Billy Crystal est monté sur la scène du Nokia Theatre à Los Angeles lundi. Le comédien n’est pas venu recevoir un prix mais tout simplement rendre hommage à son ami Robin Williams, disparu il y a tout juste deux semaines.

Il aurait sûrement envoyé un tweet moqueur mais bien pensé à l’occasion de cette soirée de récompenses hollywoodiennes. Robin Williams, qui aimait rire et faire rire, a particulièrement manqué lors de cette soirée des Emmy Awards.Décédé le 12 août dernier à l’âge de 63 ans, l’acteur laisse un grand vide dans le cœur de ses proches mais aussi dans la mémoire de ses amis.

Billy Crystal, qui a partagé à plusieurs reprises l’affiche avec Robin Williams, a tenu à lui rendre le plus brillant des hommages. L’acteur s’est avancé devant une belle photo du héros de Madame Doubtfire projetée sur l’écran géant, et a dressé le portrait de son ami. “Aussi génial qu’il ait été sur scène, il était surtout le meilleur ami dont vous puissiez rêver” a déclaré un Billy Crystal au bord des larmes. Difficile d’ailleurs pour lui de parler de Robin Williams “au passé parce qu’il était si présent”.

Les deux complices de Father’s day puis des gala du Comic Relief qu’ils animaient ensemble, se côtoyaient aussi régulièrement en dehors des tournages et parlaient parfois de baseball. Billy Crystal est fan de la discipline mais Robin William soutenait seulement “l’équipe de San Francisco”, sa ville d’adoption qui n’a pourtant pas d’équipe à son nom…

Très touché par la disparition brutale de son meilleur copain, Billy Crystal s’est rappelé que “Robin Williams était la plus brillante des étoiles dans la galaxie de la comédie et sa belle lumière va continuer à briller sur nous pour toujours”.

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Mieux que d’essayer de décrire la personnalité ou l’oeuvre du maître du Cercle des poètes disparus, Billy Crystal a conclu qu’il fallait se faire à l’idée que Robin Williams était “un sacré concept”.

Crédits photos : Mark Davis/NBC

Sortie DVD Blu-Ray de “Paranormal Activity 4” : 2 nouveaux extraits [VIDEOS]

De nouveau prêts pour le grand frisson ? Alors découvrez 2 nouveaux extraits du quatrième volet de la saga surnaturelle “Paranormal Activity” désormais disponible en DVD et en Blu-Ray.

 

A l’occasion de la sortie DVD Blu-Ray de Paranormal Activity 4, visionnez deux nouveaux extraits dont une scène coupée…

Bonus : • Version cinéma (84 min environ)

• Version longue non censurée (93 min environ)

• Les dossiers retrouvés (30 min environ)

 

Tout sur le film…

La scène coupée…

L’extrait « Wyatt Let’s Go »

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JayZ et Beyoncé, David Beckham ont vibré pour PSG-BARCA

Le spectacle était aussi dans les tribunes hier soir lors de la rencontre PSG-FC Barcelone. Mention spéciale au trio de choc JayZ, Beyoncé, David Beckham qui n’a rien manqué de cette rencontre au sommet.

Deux semaines et demi après avoir mis le feu au stade de France lors des deux dernières dates de leur tournée On the run, Beyoncé et JayZ étaient de retour à Paris hier soir. Le couple star qui profite actuellement de quelques jours de vacances bien mérités a profité de sa venue Porte d’Auteuil hier pour retrouver son ami David Beckham qui a pris place à côté d’eux dans le Carré, l’espace ultra VIP du Parc des Princes.

Inutile de dire que les Jayzoncé étaient au centre de toutes les attentions tout au long de cette rencontre très animée (qui s’est soldée par une victoire 3–2 du PSG). Tour à tour, on a vu l’animateur Nagui (avec sa femme Mélanie Page), le chanteur Patrick Bruel (avec sa compagne Caroline), le fondateur de l’opérateur Free Xavier Niel, ou l’ancien chef d’état Nicolas Sarkozy venir à leur rencontre. Dans les travées du Parc des Princes, aussi croiser les anciens footballeurs Fabio Cannavaro et Patrick Kluivert, l’ancien coach des Bleus Raymond Domenech, l’humoriste Jamel Debbouze, la maire de Paris Anne Hidalgo, l’ancien ministre Eric Besson, ou les fils aînés de Nicolas Sarkozy Jean et Pierre.

Si le Parc des Princes a fait le plein hier, l’audience était aussi au rendez-vous pour Canal + qui a rassemblé 2,32 millions de téléspectateurs, soit 41,1% de part abonnés. Nos confrères de l’Equipe.fr précisent qu’il s’agit du meilleur score d’audience et de part d’audience pour un match de poule en Ligue des champions depuis Real Madrid-Lyon le 23 novembre 2005.

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Laurent Gerra: « Je suis un grand sentimental »

Il a fait de l’imitation un art, sur scène, comme à la télé et sur les ondes. Si l’exibitionnisme n’est pas son fort, l’esquive n’est pas plus son genre. Rencontre avec un prince du music-hall.

A bientôt quarante-sept ans, dont vingt-cinq de carrière, Laurent Gerra n’est peut-être pas « swag », mais il a le sens du swing ! Roi du morphing, il se glisse, non sans grâce, dans la peau d’un Johnny Hallyday ou d’un Yves Montand, entre autres, comme il décroche, avec plus de férocité, les uppercuts verbaux. Sous les feux des projecteurs, notamment du 23 au 27 décembre au Palais des Sports de Paris, alors qu’un DVD de ses exploits scéniques (Laurent Gerra au Théâtre du Châtelet/ Universal) sort déjà ce 4 novembre, le Bressan, fils spirituel de Dean Martin et de Jerry Lewis, n’en oublie pas ses chroniques matinales sur RTL, ses rêves de cinéma et sa vie d’homme sur laquelle il laisse doucement tomber le rideau. On a mis les gants, à la loyale…

Gala : Souvent grivois dans vos textes, vous affichez, avec vos costumes sombres et vos chemises bien coupées, le souci d’une tenue correcte sur scène…

Laurent Gerra : C’est vrai. C’est une question de respect envers le public et puis, j’aime le music-hall. Dean Martin et les autres membres du Rat Pack étaient eux aussi bien habillés. Cela permet de dire des horreurs plus facilement ! (Rires) C’est aussi une façon d’endosser le métier et, d’un point de vue plus pragmatique, de protéger ma voix, mon outil de travail. Mais même lorsque je vais au théâtre, je fais cet effort, je me sens bien comme ça.

Gala : Qu’est-ce que la vulgarité, dont on vous a parfois accusé, selon vous ?

L.G. : Il faut distinguer la grossièreté, car oui, j’aime l’argot, j’ai été élevé avec San Antonio et c’est un plaisir assez enfantin que de dire des gros mots, et la vulgarité. A mes yeux, les bimbos sans neurone qu’on sacralise et certains animateurs télé incarnent la vulgarité. Comme tous ces gens qui manquent de culture et de politesse, qui exhibent leur vie sans intérêt sur les réseaux sociaux, qui photographient ou consultent leurs mails sur leur smartphone durant un spectacle…

Gala : Ce big band de vingt-sept musiciens, dont Anne Gravoin, épouse de notre Premier ministre, qui vous accompagne sur scène, c’était un rêve de gosse ?

L.G. : Oui. Comme l’a dit Guy Marchand, c’est le plus beau des décors. Ce sont tous des pointures, avec eux, la musique part comme ça, spontanément ! Il n’a pas été facile d’habituer le public à un orchestre, mais je n’ai fait que poursuivre une tradition du music-hall. Ces musiciens m’aident à mieux incarner certains chanteurs, ils rythment également le spectacle. La musique, j’en écoute aussi beaucoup chez moi, me met immédiatement de bonne humeur. Je n’ai malheureusement que mes cordes vocales pour instrument, j’aurais aimé en maîtriser un vrai, mais je me débrouille déjà tout juste avec une voiture automatique ! C’est vrai que tout cela me renvoie à mes cinq ans, quand je fus poussé pour la première fois sur une scène par mon grand-père, chef de fanfare. Gamin, je chantais tout le temps. C’était naturel pour moi. En Haute-Maurienne, dont mon grand-père était originaire et où je possède aujourd’hui un chalet, on empoigne facilement une guitare, à la fin des repas.

Gala : Vos grands-parents semblent avoir eu beaucoup d’influence sur vous. Vous auriez, dites-vous, appris l’insolence de votre grand-mère…

L.G. : Non, ça, c’est une connerie ! (Rires) Mon insolence, je l’ai pleinement assumée avec Jean-Jacques Peroni, mon complice d’écriture, mais elle était en moi. Dans ma famille, personne n’est baptisé, la parole est plus libre, plus affranchie.

Gala : Quel genre d’enfant étiez-vous ?

L.G. : Plutôt réservé, assis au fond de la classe à raconter des bêtises. Je n’étais pas un enfant à problèmes, mais je n’aimais pas l’école. J’étais curieux mais fainéant, ce que je regrette un peu. Je n’acceptais pas d’être dirigé. Je me suis fait ma propre culture, avec la radio que mon père écoutait et les disques que ma mère se passait. « L’île aux enfants », par exemple et pour preuve que je n’ai sans doute jamais été de mon époque, je trouvais ça gnangnan, mal joué. Je préférais Brassens à Casimir. J’étais gentiment moqueur, j’imitais déjà les chanteurs que je voyais passer dans les émissions de Guy Lux, des hommes politiques comme Giscard d’Estaing, Marchais, Chaban-Delmas, ou encore des animateurs comme Jacques Martin avec qui j’ai travaillé par la suite.

Gala : Suite au déménagement de votre famille, de la Bresse à la Haute-Savoie, vous auriez eu du mal à vous intégrer dans votre nouvelle école. Monter sur scène était pour vous le moyen de vous incarner aux yeux des autres ?

L.G. : Certainement, d’autant plus que je n’ai pas le trac, que j’adore ça. L’enfance est un âge ingrat. En même temps, les autres ne me connaissaient pas, nous n’avions pas d’habitudes ensemble, j’étais le petit nouveau, comme je l’ai été dans le métier par la suite… (Sourire)

Gala : Vous étiez manifestement si réservé que vos parents ne savaient pas à quoi s’attendre quand vous avez présenté votre premier spectacle, à Lyon, en 1989 !

L.G. : Je redoutais qu’ils me dissuadent de faire ce métier, à vrai dire. Quand notre entourage leur disait « qu’est-ce qu’il est drôle votre fils », ils ne pouvaient que répondre « ben oui, peut-être, mais nous, nous n’y avons pas le droit ». Je n’étais pas du genre à animer les fins de banquet. Il y a toujours eu beaucoup de pudeur entre nous. C’est un trait de caractère familial et plus généralement, les Bressans sont comme ça, assez méfiants. On ne se prive pas de compliments, pour autant.

Gala : Vos parents vous aident-ils encore à gérer votre carrière ?

L.G. : Oui, mon père m’aide d’ailleurs beaucoup en ce moment. Nous sommes en pleine restructuration, avec la BD, le vin, la radio, les spectacles… Je ne suis pas doué avec les chiffres. Lui, son métier à la base, c’est la banque. J’aime, par ailleurs, travailler avec des gens de confiance. J’ai horreur de la trahison. Je suis rancunier. Même si, à bien y réfléchir, les gens évincés laissent plus de place pour les belles rencontres.

Gala : Vous avez de nouveau co-écrit un scénario de Lucky Luke (Les Tontons Dalton/Lucky Comics), vous collectionnez les soldats de plomb, vous avez longtemps utilisé votre stylo-plume de collégien et regardé la très nostalgique chaîne Télé Melody, vous restez attaché aux napperons que votre grand-mère tricotait… A croire que vous n’avez pas fait le deuil de votre enfance.

L.G. : Oh si, quand même. Mais c’est drôle car l’autre jour, ma compagne (une jolie blonde, Christelle, qui partage sa vie depuis deux ans, ndlr) m’a dit que je faisais ma tête de gamin et m’a demandé si je regrettais mon enfance. Je dois dire que non. Pourquoi ? Parce qu’il fallait aller à l’école ! (Rires) Je garde de bons souvenirs de cette période, j’étais un gosse heureux, choyé. Mais je suis tout au plus un conservateur. Je n’arrive pas à me séparer des choses. Les napperons de ma grand-mère ont pour moi une valeur, car elle était assez pauvre et son crochet en fer était l’un des rares biens qu’elle n’avait pas perdu dans un incendie domestique.

Gala : David Mignot, votre pianiste, et Franck Perrot, votre ingénieur du son, sont des copains depuis le CM2 et le collège. Vous êtes plus que fidèle, vous êtes un affectif !

L.G. : Absolument, un grand sentimental, tendance mélancolique, même ! La notion de famille est très importante pour moi. En vingt-cinq ans de métier, je me suis fait des amis partout et je continue de faire de belles rencontres. Autant je peux me montrer très timide, autant je suis très curieux, très ouvert aux autres.

Gala : Le succès n’est-il pas une pomme empoisonnée, qui gâche le rapport aux autres ?

L.G. : Je ne l’ai jamais pensé. Il m’a permis, au contraire, de retrouver plein de vieux copains. On m’avait mis en garde, à mes débuts. Mais il me semble qu’il y a autant de jalousies dans le monde de l’entreprise. Maintenant, il est vrai que le succès peut être difficile à vivre pour les proches. Les artistes sont toujours sur les routes, les sollicitations sont nombreuses. Moi-même, j’ai du mal à me poser. Je n’ai pris qu’une année sabbatique dans ma carrière. Pour faire du ski. La montagne, ma famille, mes amis sont mes garde-fous.

Gala : N’avez-vous pas l’impression d’avoir sacrifié de votre privée à votre métier ?

L.G. : Si, peut-être… En même temps, je viens d’une famille de transporteurs. Il y a une sorte d’atavisme. Tout petit déjà, je rêvais en voyant les camions prendre la route…

Gala : Prendre cette année sabbatique, en 2008, était pour vous un besoin vital ?

L.G. : J’avais envie de pouvoir enfin répondre à toutes les invitations qui m’avaient été lancées. De ne plus passer à côté de certaines choses. J’ai repris mes bâtons de ski. Au Canada, au Groenland, en Turquie… Un jour, je suis en fait parti en bateau avec deux amis, présentés par Gérard Depardieu, qui m’ont fait prendre conscience qu’il était temps de lever un peu le pied. Cela m’a fait un bien fou ! Pendant neuf mois, je me suis régénéré. J’aurai sans doute du revenir un peu plus tôt, car les gens du métier ont tendance à vous oublier facilement. Heureusement, RTL m’a rappelé au poste et je me suis cassé un pied, au même moment. J’étais prêt à annuler un Olympia, je n’avais plus envie de vivre le stress de la préparation d’un spectacle. Immobilisé, je n’avais plus d’autre choix que de revenir à l’écriture.

Gala : Seriez-vous capable de prendre une nouvelle année sabbatique ?

L.G. : La tentation est là, oui. Il faudrait au moins que je lève le pied sur les spectacles. Je suis sans cesse sur les routes, en plus d’assurer mes directs à RTL, tous les matins…

Gala : Vous qui détestiez l’école, vous vivez un rythme quasi scolaire !

L.G. : Oui, mais cette fois, je suis mon patron ! (Rires)

Gala : Avez-vous déjà fixé la date de vos adieux au music-hall ?

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L.G. : Non. Mais je ne ferai pas ça toute ma vie. A un moment, il me faudra éviter le ridicule. La scène me manquera énormément, mais je saurai me retirer avant d’en avoir marre et de ne plus retrouver le public au rendez-vous.

Gala : Vous êtes propriétaire de vignes, vous produisez du Pouilly-Fuissé, du Moulin-à-Vent et du Côte de Provence. La viticulture, c’est votre plan B ?

L.G. : Je reste un petit producteur, je délègue pas mal, faute de temps. Mais c’est une activité passionnante. Pour moi, avoir son nom sur une bouteille est aussi gratifiant que d’avoir son nom au fronton de l’Olympia. La vigne, comme le music-hall, est une affaire de partage. La viticulture sera peut-être mon plan épargne retraite, je ne sais pas ! (Rires)

Gala : Redoutez-vous ce que vous appelez les « 3 L : lécher, lâcher, lyncher » ?

L.G. : Non (Rires). Mais je sais que cela arrive. Dans tout métier, à vrai dire. Jacques Martin et d’autres encore m’ont prévenu. Il faut s’y préparer, en tendant d’autres cordes à son arc, ce que j’essaie de faire avec la BD, le vin, mais aussi le cinéma auquel je souhaite davantage me consacrer. J’ai vécu de belles expériences, encore cet été, avec Christian Carion. Le problème avec le cinéma, c’est l’attente.

Gala : Vous avez reçu le Molière du meilleur spectacle, en 1997. Jean d’Ormesson et Michel Houellebecq comptent parmi vos admirateurs. Etes-vous sensible aux prix et aux distinctions ?

L.G. : Cela me fait plaisir, comme à tout le monde. Mais ce n’est pas un moteur. Je les prends comme de belles surprises. Je n’aime pas la compétition et je ne cours pas après les récompenses. Et puis, la reconnaissance, elle consacre un travail d’équipe, rien ne se fait tout seul.

Gala : Vous êtes un très bon acteur, vous avez été reformé au service militaire en jouant les dépressifs suicidaires…

L.G. : Non, j’ai été réformé parce qu’on ne m’a pas cru et parce que j’ai fini par être franc ! (Rires) Je préparais mon arrivée à Paris et je n’avais pas envie de perdre une année. J’ai passé un an sur la scène du Don Camillo, à la place… (Sourire)

Gala : Vous avez néanmoins révélé vos talents d’acteur au grand public dans L’escalier de fer, adaptation d’un Simenon diffusée sur France 2. Vous avez même failli jouer dans Le garçu de Maurice Pialat…

L.G. : Maurice était un ami, mais ça ne s’est pas fait pour des raisons de planning. Lautner et Verneuil, que j’admirais, m’ont proposé, eux-aussi, des rôles que je n’ai pas pu tenir. C’est une autre raison pour laquelle je souhaite partir moins longtemps et moins souvent en tournée. Je ne me défends plus d’être acteur. Je me suis rendu compte, après L’escalier de fer, que le cinéma était envisageable avec des gens de bonne compagnie. Jusqu’alors, j’avais toujours travaillé avec la même équipe, j’étais dans le confort de certaines habitudes. Mais on peut aussi rencontrer des gens formidables sur un tournage. Ce fut le cas cet été, sur le tournage du film. En mai fais ce qu’il te plait de Christian Carion, que je connaissais déjà, mais dont j’ai pu mesurer l’incroyable bienveillance. Je ne m’imaginais pas capable d’incarner des personnes qui n’existent pas, je ne me sentais pas légitime, et puis, j’ai fini par oser, j’ai appris à composer et j’ai pris un véritable plaisir à échanger des répliques avec des partenaires, moi qui suis toujours seul sur scène.

Gala : Vous êtes un fan d’opéra. Vous dissimulez en fait une vraie nature romantique.

L.G. : Oui, même si dans les opéras, ce qu’ils en mettent du temps, les amoureux, avant de conclure et de mourir ! (Rires) J’aime ces grands sentiments qui sont donnés en spectacle, c’est vrai. Ceux que l’on surjoue dans la vie, non, pas du tout.

Gala : Existe-t-il un couple mythique à vos yeux ?

L.G. : J’ai une certaine affection pour Humphrey Bogart et Lauren Bacall, que je viens de revoir dans un film. Plus contemporains, Brad Pitt et Angelina Jolie ne sont pas mal non plus. Il y en a tant, à vrai dire…

Gala : Vous avez un jour déclaré : « Je suis un vieux garçon par plein d’aspects ». C’est-à-dire : prisonnier de ses habitudes ? Irrémédiablement solitaire ?

L.G. : Non, libre. Mais quand j’ai dit cette phrase, je devais effectivement être dans une période « vieux garçon ». Je me suis un peu soigné depuis, ou plutôt, on m’a un peu soigné… (Sourire) Le terme ne me déplaît pas. J’ai un oncle qui est vieux garçon et qui le vit très bien. Moi-même, je le reste sans doute encore un peu, en étant conservateur. Par contre, je n’ai pas une vie suffisamment sédentaire pour entretenir des habitudes ou des rites.

Gala : Votre tournée s’arrête le 27 décembre prochain, deux jours avant votre anniversaire que vous avez souvent célébré sur scène. Cette année, vous aviez envie de le fêter différemment ?

L.G. : Non, pas vraiment, le Palais des Sports était libre jusqu’à cette date du 27 et nous pensions qu’après le Châtelet, il était bien de finir dans cette salle. Je n’ai encore rien prévu pour mon anniversaire. Non pas que je m’en foute. La vie m’en a déjà beaucoup fait, mais j’aime bien les cadeaux, moi ! (Sourire)

Gala : « Mes rêves, je les ai tous réalisés », avez-vous assuré. Vraiment ?

L.G. : Je rêvais effectivement de la vie que je mène. Mais j’ai encore envie d’être surpris. En tournant davantage pour le cinéma. Ou en reprenant une année sabbatique. Je suis comme la pâte à crêpes : il faut me laisser reposer un peu pour que je sois meilleur ! (Rires)