Après cinq ans d’absence, Stéphane Guillon se dévoile comme jamais dans un nouveau one-man-show. Il nous a ouvert les portes de sa maison, où il vit et écrit…

Gala : Avec ce nouveau spectacle, vous vous dévoilez vraiment. Pourquoi maintenant ?
Stéphane Guillon : Je pense que vous avez cette sensation parce que je parle de ma famille et que, pour la première fois, je fais mon autocritique à la fin. C’est important de pratiquer l’autodérision, d’autant que j’en ai manqué à une époque. Mais j’ai toujours abordé mes angoisses dans mes spectacles : le temps qui passe, les enfants qui grandissent, la mort, la maladie, le handicap, la peur de l’avion…

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Gala : A vous écouter, on pourrait croire que vous avez la cinquantaine raisonnable…
S. G. : Pas faux. J’ai pris du recul, je suis moins sous le feu des critiques depuis que j’ai quitté la radio. J’ai parfois surréagi aux attaques. Et, je l’avoue, l’un des rares avantages de vieillir est qu’on prend de la distance. Sans m’assagir pour autant car je tiens à cultiver mes indignations, elles sont mon moteur.

Gala : Vous défendez un humour clivant. Peut-on vraiment rire de tout ?
S. G. : Un humoriste n’est pas un citoyen au-dessus des autres. L’insulte, la diffamation, le racisme sont bannis. Pour autant, a-t-on le droit à l’outrance, au mauvais goût ? La réponse est oui.

Gala : On prétend que vous avez l’humour méchant…
S. G. : C’est la chose la plus bête que l’on puisse dire de moi ! Je ne me suis jamais levé le matin avec l’envie de blesser quelqu’un… Je regarde juste les travers de la société à la loupe. On confond souvent la mauvaise nouvelle et celui qui l’apporte. Il faut prendre le risque, peut-être, de blesser quelques personnes pour faire rire la majorité, mais aussi pour dire des choses et faire réfléchir. Je déteste tout ce qui est gratuit, même si mon côté sale gosse ressort parfois et qu’il m’arrive de faire des blagues juste pour le bras d’honneur. Sauf que maintenant, avec la culture du buzz sur les réseaux sociaux…

Gala : A la fin du spectacle, vous qui avez tourné pour le cinéma et la télé entre dix-sept et trente-cinq ans, vous montrez tous vos talents de comédien en interprétant différents personnages. Est-ce un appel du pied ?
S. G. : Le cinéma me manque, c’est vrai, mais ça ne me rend pas malheureux. J’ai appris à me satisfaire de ce que j’ai, de ce que je fais, de ce que je représente. Il est très important dans ce métier de creuser son propre sillon et de s’y tenir. Trop d’humoristes sont dans la frustration permanente, à rêver de cinéma comme du Graal. Il est vrai qu’on peut souffrir d’une condescendance, du « toi, le comique »… Mais faire rire les gens, n’est-ce pas la plus belle chose au monde ?

Gala : Votre épouse Muriel travaille avec vous…

S. G. : Oui, elle me donne des pistes d’écriture, peaufine mes textes et me met en scène. Elle est dans la salle tous les soirs, à prendre des notes que l’on débriefe sur le chemin du retour après le spectacle. Et, croyez-moi ou non, je fais tout ce que Muriel me dit, parce que le plus souvent, elle a raison ! A l’origine, elle n’était pas mon metteur en scène mais c’est elle qui avait toujours les bonnes idées. A un moment, je me suis dit que je n’allais tout de même pas m’interdire de travailler avec Muriel parce qu’elle est mon épouse.

Gala : C’est comment de travailler avec sa femme ?
S. G. : On établit des règles, car quand elle commence à me parler de la production au lit, à peine réveillés, ça part en vrille. Il faut qu’on ait une vie de couple quand même ! (Muriel, qui n’est jamais loin, crie du fond de la cuisine : « C’est vrai, il m’envoie sur les roses le matin ! » ndlr)

Gala : Vous dites d’elle qu’elle est votre double au féminin…
S. G. : J’ai dit ça ? Peut-être parce qu’on rit des mêmes choses. Par exemple, le soir, devant la télévision, on passe notre temps à critiquer et à rire. Si on mettait une caméra dans notre salon, ça ferait une excellente télé-réalité ! On a les mêmes centres d’intérêt, elle aime le foot, on est copains dans la vie. Muriel, c’est mon pote.

Gala : La famille recomposée est un thème important du spectacle. Vous avez sept enfants à vous deux. Comment gère-t-on une telle tribu au quotidien ?
S. G. : Les gens ont une vision idéale de la famille recomposée, à cause de David Douillet. Mais ça n’est pas si facile. Il faut gérer les enfants, mais aussi les ex. Bref, c’est du sport !

Le spectacle, certifié hilarant

Corrosif et insolent, le nouveau spectacle de Stéphane Guillon, est intelligemment mis en scène par son épouse Muriel Cousin. Tout y passe : la politique, les sujets de société, Charlie Hebdo, la famille recomposée, le handicap… Un mélange de rire et d’interdit de rire servi par une écriture ciselée, des propos soutenus par une vraie réflexion, le tout s’achevant sur de savoureuses imitations
de personnalités le critiquant. Du cousu main de la part d’un humoriste engagé qui se révèle aussi tendre et généreux.
Certifié conforme, jusqu’au 30 avril au Théâtre Dejazet, Paris 3e.

Crédits photos : @IngridMareski

Il se savait malade. La mort, il l’avait côtoyée, apprivoisée. Il avait préparé son enterrement dans les moindres détails. Tout sera respecté par son compagnon Christophe.

« Il ne voulait surtout pas mourir dans son lit », nous déclare un membre de l’entourage de Jean-Pierre Coffe. Comme tous les artistes, il souhaitait livrer son dernier souffle sur scène. Etre dans l’action jusqu’au bout. Même si il se savait fragile et sentait la mort rôder, il continuait les signatures en province (encore au Mans, la semaine dernière), avait parcouru les marchés de Noël à Suresnes, cet hiver. Infatigable même si le verbe était moins fort et l’oeil moins vif… Entre temps, il avait rédigé ses dernières volontés. Il voulait une cérémonie intime, limitée à vingt personnes.Puis il sera incinéré et ses cendres seront dispersées par ses proches. Peut-être sur ses terres à Lanneray, là où il pouvait se ressourcer, vivre entre larmes et rires… Une poussière pour l’éternité.

Crédits photos : Lionel Guericolas / VISUAL Press Agency

Son dernier tube Formation et sa prestation remarquée à la mi-temps du Superbowl ont mis la chanteuse Beyoncé au coeur d’une polémique. Nombreux sont ceux qui la taxent d’être « anti-police », ce dont la diva du r’n’b se défend. Dans les colonnes du magazine ELLE US, elle explique ses motivations, et son combat contre les brutalités.

Quand elle ne fait que chanter, et proposer des clips oniriques, tels que pour son morceau Runnin’, Beyoncé ne dérange pas. Mais quand celle qui fête cette année ses 8 ans de mariage avec le rappeur Jay Z se mêle des sujets de société, et tente de faire bouger les choses, c’est une autre histoire au pays de l’Oncle Sam.

Pour son dernier clip, Formation, Queen B surfe sur un débat qui anime la politique américaine depuis de nombreuses années. Les violences policières, et les injustices que la communauté noire des Etats-Unis subit toujours au XXIe siècle. Le clip ne laisse aucun doute sur les propos de la chanteuse. Mais depuis sa prestation à la mi-temps du Superbowl, en février dernier, où elle a rendu hommage au mouvement « Black Lives Matter » (ndlr: les vies noires comptent), elle subit les foudres de nombreuses associations américaines, qui lui reprochent un comportement « anti-police ». Rudolph Giuliani, l’ancien maire de New York, avait notamment déclaré être choqué « qu’elle utilise cette plateforme pour attaquer les officiers de police. Ce sont les personnes qui la protègent, nous protègent et nous permettent de rester en vie ».

Dans un dossier que le magazine ELLE US lui consacre, la chanteuse, productrice, et désormais styliste, a décidé de clarifier ses positions, afin de mettre un terme à la polémique. Non, elle ne milite pas contre les policiers de son pays, elle cherche juste à pointer du doigt les injustices que certains peuvent commettre.

“Je suis une artiste et je pense que l’art le plus puissant est généralement mal compris. Mais celui qui perçoit mon message comme anti-police se trompe complètement. J’ai tant de respect et d’admiration pour les officiers et leurs familles qui se sacrifient pour nous protéger. Mais soyons clairs : je suis contre la brutalité policière et l’injustice. Ce sont deux choses distinctes. Si célébrer mes racines et ma culture durant le Black History Month(ndlr: le mois consacré à l’histoire afro-américaine) met des gens mal à l’aise, ces sentiments étaient là bien avant moi et cette vidéo. Je suis fière de participer à un débat qui fera avancer les choses de façon positive”

Elle termine par cette réflexion autour de tous ses combats, de femme et d’Afro-américaine, mais pas que. « Toutes les inégalités me préoccupent, y compris la pauvreté dans le monde. Je ne veux pas me qualifier de féministe comme si c’était ma priorité sur le racisme ou le sexisme ou autre chose, je suis une humaniste ».

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Ce soir à 20h45 Manchester City accueille le PSG pour le compte des quarts de finale retour de la Ligue des Champions. Gros plan sur les supporters VIP des deux équipes.

Si le PSG peut se targuer d’avoir un parterre de VIP lors de chacun de ses matches au Parc des Princes (parmi les habituels supporters du PSG, citons Patrick Bruel, Pascal Obispo, Michaël Youn, Yannick Noah, Jamel Debbouze) et de nombreuses stars internationales de passage dans son célèbre Carré (entre autres : Rihanna, Beyoncé, Leonardo DiCaprio, Kendall Jenner, Robin Thicke), son adversaire du soir Manchester City n’est pas en reste.

Depuis 40 ans, les Citizens comme ils sont surnommés, peuvent compter sur le soutien de leurs deux fidèles supporters : Liam et Noel Gallagher. Les anciens leaders du groupe Oasis sont en effet très attachés à leur club de cœur. «C’est à leur entrée au collège que les frères commencent à fréquenter régulièrement le stade de Manchester City (qui s’appelait à l’époque Maine Road). Dès ses 12 ans, Noel ne manque pas un match des Citizens à domicile» précisent le site coupsdetete.fr.

Très attachés à leur équipe, les deux frères sont parfois à la limite du hors jeu. «Lors du match de Ligue des Champions Real Madrid-Manchester City en septembre 2012, Liam a été escorté à l’extérieur du stade Santiago Bernabéu, relate coupsdetete.fr. La raison ? Elle reste encore floue : certains affirment qu’à l’ouverture du score de Dzeko, il aurait été ivre de joie jusqu’à avoir embrassé une stewardess.»

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Noel fait aussi des siennes. «En 2007, la femme de Wayne Rooney (qui évolue à Manchester United, le club rival), Coleen, demande au musicien de dédicacer la guitare de l’attaquant anglais pour ses 22 ans, s’amuse coupsdetete.fr. En compagnie de Gem Archer, guitariste d’Oasis et de Beady Eye, il en profite pour peindre l’instrument de musique de la couleur bleu ciel, celle des Citizens, et d’y apposer, parmi d’autres messages, un affectueux «Joyeux anniversaire Bob l’Eponge.»

Brouillés depuis 2009 et la séparation du groupe Oasis en coulisses du festival Rock en Seine, les deux frères estiment même que leur clash est profitable aux résultats de leur club préféré. «Quand Oasis était au top, City faisait de la merde. Mais maintenant qu’on s’est séparés, City se débrouille bien» se félicitait Liam auprès du Daily Mirror en 2010. Les deux frères porteront-ils chance à leur équipe ce soir? Les fans du PSG ne l’espèrent pas…

Crédits photos : JMP/Shutterstock/SIPA

“White House Down” prend la tête des premières séances parisiennes de ce mercredi avec un petit score, 1165 entrées (et une moyenne de 55 par copie). Suivent “Gare du Nord (704 spectateurs) et “Tirez la langue, mademoiselle !” (522).

1 – White House Down : 1 165 entrées (21 copies)

2 – Gare du Nord : 704 entrées (17 copies)

3 – Tirez la langue, mademoiselle : 522 entrées (17 copies)

4 – Grand départ : 364 entrées (12 copies)

5 – Ilo Ilo : 326 entrées (10 copies)

6 – You’re Next : 208 entrées (7 copies)

7 – La Danza de la Realidad : 177 entrées (7 copies)

8 – Chaque jour que Dieu fait : 81 entrées (6 copies)

9 – Romeos : 34 entrées (une copie)

10 – Rashômon : 28 entrées (une copie)

11 – Runaway Train : 26 entrées (2 copies)

12 – Vic + Flo ont vu un ours : 19 entrées (3 copies)

13 – Les Aventures fantastiques : 9 entrées (une copie)

AG avec CBO Box-Office

White House Down

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Un temps éloignés, Brooklyn Beckham et Chloe Moretz semblent s’être rabibochés.

La rumeur dure depuis au moins deux ans, mais les deux adolescents semblent enfin la confirmer. Ce week-end, Brooklyn Beckham, fils aîné de David et Victoria, postait une photo loin d’être anodine sur son compte Instagram. Le jeune homme de 17 ans prenait la pose avec Chloe Moretz, qu’il serre dans ses bras le temps de ce selfie. L’image apparaît après que ces deux-là ont été vus main dans la main dans les rues de Londres où elle tourne actuellement l’adaptation-live de La Petite Sirène.

Si les débuts de leur relation remontent à 2014, Brooklyn, qui a déjà les airs de tombeur de son père, et Chloe s’étaient éloignés ces derniers temps à cause de la distance avant de se retrouver. Entre-temps, lui a fricoté avec la jeune danseuse, actrice, et chanteuse française Sonia Ben Ammar.

Les tourtereaux ont par ailleurs partagé un dîner avec les parents du jeune homme et la mère de Chloe, Teri. “C’était une soirée très amusante, rapporte un indiscret proche de la famille. Ils étaient inséparables toute la soirée et bel et bien en couple.”

Et, Victoria, pourtant réputée difficile, aurait accroché avec la bien-aimée de son fils : “Elle s’est assise à côté de Chloe et elles ont longuement parlé ensemble. C’était adorable.” Une histoire bien partie !

Le groupe canadien revient avec “Reflektor”, premier extrait (éponyme) de leur nouvel album, et un clip signé Anton Corbijn.

Clippeur et photographe passé au cinéma avec Control en 2007, le Néerlandais Anton Corbijn se consacre désormais avant tout à sa carrière de cinéaste. Mais un nouveau Arcade Fire, élaboré avec la complicité de James Murphy (LCD Soudsystem) et la discrète participation vocale de David Bowie (tendez l’oreille), c’est le genre d’événement qui justifie un retour aux premières amours…

La BA de The American, deuxième film sous-estimé d’Anton Corbijn :

The American

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AG

Moins d’une semaine après les révélations de US Weekly sur la fin du couple Soko-Kristen Stewart, l’actrice française a visiblement du mal à digérer sa séparation. Elle a exprimé sa déception sur les réseaux sociaux et révélé par la même occasion la raison qui pourrait être à l’origine de la rupture.

Ce qui est sûr, c’est que Kristen Stewart et Soko ne sont pas séparées à l’amiable. Et s’il y en a une qui a du mal à admettre la rupture, c’est bien Soko. Ce week-end, la jeune Bordelaise n’a pas pris de pincettes pour exprimer sa colère sur les réseaux sociaux. “Je me marierai avec la personne la plus forte et la plus fiable de toutes. Une personne qui ne trompe pas, qui n’est pas fourbe, quelqu’un de stable. Dont les paroles ont un sens. Une personne romantique, attentionné, aimante, gentille et vraie. Une vraie personne avec qui je formerai une équipe. Un être passionné, qui n’est pas abîmé. Une moitié reconnaissante, dont le cœur ne déçoit pas, et sait comment vivre une vie saine et simple,” a-t-elle débité sur Instagram avant de finalement supprimer le post.

Ces accusations rappellent la douloureuse rupture de Kristen Stewart et Robert Pattinson. La jeune actrice avait déjà trompé son boyfriend de l’époque et provoqué l’explosion de son couple. Aujourd’hui, Soko ne révèle pas le nom de la personne avec qui Kristen Stewart aurait fricoté, mais la presse américaine a tout de même quelques pistes. La comédienne à l’affiche du nouveau Woody Allena été aperçue il y a quelques jours avec son ex Alicia Cargile dans un café de Los Angeles.

En froid, les deux jeunes femmes seront bien bien malgré elle réunies à Cannes dès aujourd’hui, puisqu’elles sont toutes les deux à l’affiche de films en compétition. Même si elles ne partageront pas le tapis rouge, elle ne pourront s’éviter pendant toute la durée de l’évènement. L’occasion de se rabibocher ou, peut-être, de se détester encore plus.

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Les Cinglés du cinéma, c’est du 27 septembre au 8 octobre à Argenteuil ! Du 27 au 29, la foire permettra aux cinéphiles de chiner tout un tas de raretés. Les festivités se poursuivront ensuite jusqu’au 8 octobre avec un planning de projections et de rencontres avec des personnalités du 7e Art.

La Foire des Cinglés du Cinéma, c’est du 27 au 29 septembre à Argenteuil ! Objets insolites, raretés, affiches, photos, DVD, caméras, projecteurs, livres, comics, montagnes de bobines 8, 16, 35 ou 70mm, lanternes magiques, zootropes, praxinoscopes… Les amateurs et les professionnels auront de quoi chiner durant tout un week end !

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Entre deux stands, les cinéphiles pourront également participer à l’hommage rendu à Bernadette Lafont, disparue le 25 juillet dernier. À cette occasion, “Paulette” sera projeté en ouverture du festival.

Après la Foire, Argenteuil restera à l’heure du cinéma et ce jusqu’au 8 octobre. Un autre hommage sera rendu au créateur d’effets spéciaux Ray Harryhausen, les festivaliers pourront aller à la rencontre de Jean-Pierre Mocky et de François Dupeyron – qui poussait un coup de gueule à l’encontre du cinéma français cette semaine – dont le nouveau long métrage, “Mon âme par toi guérie”, sortira dans nos salles mercredi prochain.

L’Agenda complet des Cinglés du cinéma

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Plus d’une cinquantaine de victimes ont témoigné contre lui, actrices ou mannequins, mineures ou déjà adultes… Bill Cosby, star du Cosby Show, 78 ans, est enfin sorti du silence et a admis avoir drogué et agressé sexuellement deux adolescentes au milieu des années 2000.

Il n’avait jamais reconnu le moindre de ces crimes. Depuis 2004, Bill Cosby est accusé de viol sur de très nombreuses femmes. Dans la foulée de la plainte d’une certaine Andrea Constand déposée contre l’acteur pour agressions sexuelles, une succession de femmes sont sorties du silence mais l’ancien présentateur du Cosby show, niant tout en bloc, avait d’abord réussi à passer entre les mailles de la justice américaine. Le 2 décembre 2014, une victime présumée de l’acteur décide de déposer plainte à son tour devant la Cour supérieure du comté de Los Angeles. Elle accuse Bill Cosby d’avoir abusé d’elle en 1974 alors qu’elle était âgée de seulement 15 ans. Sa plainte est refusée par la justice car les juges considèrent qu’il y a prescription sur ces faits remontant à une quinzaine d’années.

Tant que sa culpabilité n’avait pas été avérée, le comédien est présumé innocent et soutenu par de nombreuses personnalités, au premier rang desquelles sa femme, Camille Cosby, qui décrit son époux comme “un homme bon, généreux, drôle, un merveilleux mari, père et ami”, son ami Hugh Hefner, patron de Playboy, poursuivi de son côté pour complicité de viol ou encore Kanye West qui tweete haut et fort l’innocence du comédien.

Le lundi 27 janvier 2015, les choses se corsent pour le comédien: la femme d’un célèbre producteur hollywoodien l’accuse de l’avoir d’agressée sexuellement en 1969 alors qu’elle était âgée de 21 ans. Ce témoignage a du poids mais il faut attendre la fin de l’année pour qu’après une énième plainte, recevable cette fois-ci, le comédien soit enfin mis en examen pour la première fois.

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Au terme de plus de dix ans et d’une cinquantaine de plaintes, Bill Cosby vient pour la première fois d’avouer deux crimes. C’est au cours de l’audience préliminaire de son procès – qui se déroule actuellement à Norristown en Pennsylvanie – que l’acteur a détaillé l’agression sexuelle commises envers deux adolescentes : « Elle m’a rejoint dans les coulisses, je lui ai donné des Qualuudes, on a eu une relation sexuelle ». Le Qualuudes, un sédatif puissant contenant de la methaqualone, a été utilisé plusieurs fois par le comédien pour droguer ses victimes avant de les agresser sexuellement, selon les témoignages des femmes ayant déposé plainte contre Cosby.

Ce n’est pas tout: Bill Cosby révèle également que durant les années 2000, une agence lui envoyait dans les coulisses du tournage du Cosby show cinq à six jeunes mannequins avec qui il pouvait avoir des relations sexuelles. L’acteur risque jusqu’à dix ans de réclusion criminelle.

Crédits photos : Mel Evans/AP/SIPA